Quatrième de couverture du livre paru au Seuil :
Comment l'habile François Hollande a-t-il gagné ? Quelle est la vraie signification de sa victoire au-delà du rejet qui a frappé le président sortant ? A quelles préoccupations et à quelles attentes a-t-il répondu ? Et que fera de son succès le nouveau président de la République dans une France rongée par la crise ? La vaste enquête d'Eric Dupin s'appuie sur des témoignages nombreux et variés : ceux des électeurs (Français des catégories populaires comme des milieux favorisés) , mais aussi des acteurs de cette compétition (militants, élus, responsables politiques et, bien sûr, candidats). Ce récit de campagne nous conduit aussi bien chez les militants socialistes du Nord que chez les adhérents du Front national dans l'Oise. On y croise des chefs d'entreprises déçus par Nicolas Sarkozy, des jeunes tentés par Marine Le Pen, des écologistes séduits par Jean-Luc Mélenchon ou encore des libéraux ralliés à François Bayrou. Journaliste politique depuis trente ans, l'auteur a également rencontré un grand nombre de personnalités qui lui ont parlé très librement. Son récit est pimenté à la fois de confidences, d'anecdotes et d'analyses originales. Le livre décortique avec une attention particulière la campagne du candidat socialiste. Car la manière d'arriver au pouvoir en dit long sur la façon dont il sera exercé. Les ambiguïtés de François Hollande pèseront sur sa conduite à l'Elysée dans un contexte où les Français sont sceptiques sur les bienfaits de l'alternance. En redonnant le pouvoir à la gauche alors que la crise économique et sociale ne cesse d'empirer, les électeurs ne lui ont-ils pas offert un cadeau empoisonné ?
L'excellente critique publiée dans Libération rend bien compte de ma démarche. On livra aussi celles des Echos et de Témoignage Chrétien. Voir toute la revue de presse.
Si j’en crois Marianne, vous avez suggéré à FH de s’émanciper du petit père Queuille, avec ses problèmes qu’une absence de solutions arrive toujours à résoudre. On aimerait qu’il s’émancipe aussi du Père François, un vin de bonne entrée en bouche quand c’était la cuvée 81, mais au bousquet d’un arrière-goût exécrable.
On aurait aimé qu’il se fasse plus discret sur son hommage à Bérégovoy. Cet indéniablement brave homme a été au zénith de la soumission de la gauche aux lois du Marché.
Et il est vrai que Sarko lui laisse un champ de ruines, aussi bien matérielles que morales, de démissions dont celle des « humanistes » de l’UMP n’est pas la moindre, sans oubliEr la veulerie accentué des grands médias, un champ jalousement gardé (avec ses moutons les 48%) et entretenu par une droite qui marche sur deux pieds : l’égoïsme et la peur.
PS Et s’il pouvait déjà calmer sa compagne, qui en fait déjà un peu trop, ce serait un bon début. Il aura sans doute moins de mal à dompter l’armé mexicaine, ouvriers de la onzième heure compris*. Cette armée était aussi persuadée que le roi déchu de la mollesse de « Flanby ». Elle va voir que non, et à ses dépens.
Et merci de reconnaître que vous vous êtes trompé à son sujet. Puissions-nous, dans cinq ans, avoir à faire pareil !
* J’ai déclenché le chrono pour savoir dans combien de temps Minc réussira à entrer à l’Elysée, fût-ce par une porte dérobée.
Rédigé par : PMB | 11/05/2012 à 13:01
Journaliste, je rédige un blog politique depuis 3 ans http://10mai.hautetfort.com/ (100 visites par jour) Je voudrai parler de votre livre. est-il possible de le recevoir en SP?
compte tweet : @53noel
Rédigé par : bouttier noël | 23/05/2012 à 15:41
Votre livre est très intéressant, en particulier sa conclusion.
Personnellement, j'ajouterai l'idée suivante :
le fameux "milieu de l'omelette" sur lequel se sont appuyés les gouvernements modérés depuis la Révolution est en train de rétrécir avec la montée en puissance des extrêmes liée elle-même aux effets socio-économiques de la mondialisation.D'où ma question :
F. Hollande peut-il arrêter ce processus et si oui comment?
Rédigé par : Masson | 18/06/2012 à 17:12