Ma Photo

septembre 2017

lun. mar. mer. jeu. ven. sam. dim.
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  

--------------------------

RECHERCHE

  • Google

----

Blog powered by Typepad

script mobile

« Hollande, une cible privilégiée pour 2012 | Accueil | Bayrou, un candidat éminemment plastique »

30 novembre 2011

Commentaires

catherine Brachet

Les médias ,les éditorialistes ont ça de particulier qu'ils disent tous la même chose au même moment :on porte aux nues quelqu'un puis on l'attaque ! Hollande se dit normal ,ce qui doit vouloir dire qu'il va défendre des valeurs de solidarité et d'égalité et non faire des annonces intempestives jamais suivies d'effet .Ne lui reprochons pas de ne pas être Eva Joly ou Martine Aubry ou Sarkozy !La vraie question ,c'est le moment vertigineux où nous nous trouvons ,que personne ne maitrise .

René Fiévet

@Catherine Brachet
Je n’ai pas l’impression que, dans ce texte, Eric Dupin aille dans le sens du vent des médias, qui pointent plutôt les faiblesses de l’organisation de la campagne de Hollande et aussi les défauts (supposés) de personnalité du candidat. Et il est vrai que les médias sont prompts à brûler ce qu’ils adoraient encore il y a à peine 2 mois.
Ici, l’analyse d’Eric Dupin est d’ordre plus politique. Il pointe ce qui est, me semble t-il, une caractéristique très forte de la candidature Hollande, à savoir qu’il s’agit d’une candidature de type « centriste ». J’entends par « centriste », une candidature de gauche qui vise dès le premier tour à rassembler une partie de l’électorat centriste. En laissant donc, de façon un peu inéluctable, un espace politique aux candidats à la gauche du PS. On pense notamment aux Verts et au Front de gauche.
Ce choix de candidature de type centriste, c'est-à-dire rassurante et apaisante (pour reprendre les propres termes de Hollande dans son interview à Libération du 15 octobre) est un choix stratégique qui repose sur l’idée que le vote présidentiel de 2012 sera essentiellement un vote de rejet de Sarkozy, plutôt qu’un vote positif sur un projet de société ou un programme. Et les voix de gauche qui auront été perdues au premier tour reviendront au bercail tout naturellement au second tour. C’est la seule façon de gagner dans un contexte politique général où l’électorat de gauche est minoritaire en France, et de plus en plus à mesure que la population vieillit. Voilà l’idée.
Ce type de campagne convient bien à la personnalité de Hollande, qui est essentiellement un « politicien reflet » ; il a toujours fonctionné de cette façon, en se définissant par rapport aux autres, jamais par rapport à lui-même et ses propres idées. Il n’est jamais dans l’action, toujours dans la réaction. Le rejet de Sarkozy est son principal atout, et semble lui tenir lieu de campagne électorale. Les thème de l’équilibre, de la normalité, du raisonnable reviennent couramment dans ses discours, comme pour mieux l’opposer à Sarkozy et ses excès. Cela désole évidemment beaucoup de ceux qui aimeraient une gauche plus conquérante, plus affirmée au plan idéologique. De ce point de vue, le thème de la « gauche molle » développé par Aubry durant la Primaire socialiste ne manquait pas de pertinence.
Toutefois, ce qui fait actuellement la force de la candidature de Hollande pourrait devenir sa faiblesse, si l’anti-sarkozysme, qui semble structurer l’opinion française depuis de longs mois, venait à diminuer à mesure que Sarkozy entre dans la campagne et développe des thèmes mobilisateurs. Mais est-ce vraiment possible ? Sarkozy semble plombé par son bilan, avoir perdu toute crédibilité. Sans être désespérée, sa situation apparaît très compromise.
Et si c’était Hollande qui avait raison en définitive, du moins du strict point de vue de l’efficacité électorale ? Et si la gauche, à force d’être molle, avait fini par trouver la clé de la victoire ?

PMB

//Au fond, Hollande est d'abord et avant tout le candidat de l'anti-sarkozysme. Il n'y a pas de quoi rêver.//

Et c'est la seule et unique raison qui me fera voter pour lui, si ça se trouve, dès le premier tour. J'ai pas de quoi rire.

PMB

Au fond, Hollande c'est DSK moins les pépettes et la kékette.

Ouais... (cri de joie mesuré au microscope)

PMB

Eric Dupin, impossible de trouver votre article sur Rue89 tellement leur moteur de recherche interne est m.rdique.

Pourriez-vous le mettre en lien direct au bas de votre article ? Merci d'avance !

catherine Brachet

@René Fiévet
Votre analyse me semble pertinente ,mais ce que je voulais dire, c'est mon étonnement devant ces analyses des médias au jour le jour ,sans recul .Reconnaissez qu'Eric Dupin fait comme les autres dans cet article en laissant penser que Hollande est en perte de vitesse .Je ne le crois pas (60 -40 ,toujours dans les derniers sondages ) et toujours Sarkozy qui gesticule et ne convainc personne (un traité sorti de nulle part ,des accusations sur les fraudeurs de tout poil et la germanophobie des uns ,etc...)Et si un président calme et à l'écoute c'était possible ?Pas d'idéalisation mais un peu de retour de la démocratie ,cela n'empêche pas de la fermeté dans les décisions .

René Fiévet

@Catherine Brachet
A mon avis, Eric Dupin se contente de dire que Hollande ne suscite pas l’enthousiasme, ce qui me paraît exact, car assez bien mis en évidence par les sondages d'opinion. Et dans sa précédente communication, il relativisait précisément la soi-disant perte de vitesse du candidat socialiste dans les sondages, dont les médias font leur choux-gras. Comme il est difficile parfois de se faire comprendre…
Vous semblez penser que l’enjeu de ces élections c’est de substituer un bon président à un mauvais président. Et surtout, qu’il y aura plus de démocratie avec Hollande qu’avec Sarkozy. Quelle illusion! Je voterai pour Hollande bien sûr, mais nous n’aurons pas plus de démocratie pour autant : nous continuerons d’avoir un président qui a tous les pouvoirs, car c’est la logique même du présidentialisme à la française. Le style sera différent, c’est tout. De ce point de vue, mon pessimisme est total.

Arravanne

"nous continuerons d’avoir un président qui a tous les pouvoirs, car c’est la logique même du présidentialisme à la française."

Cela ira même beaucoup plus loin, puisque logiquement l'Assemblée Nationale sera Rose, les régions (22/24) sont déjà à gauche, la plupart des villes moyennes et grosses sont à gauche et cerise sur le gâteau le Sénat vient de basculer à gauche, elle est pas belle la vie démocratique future en France? Qui parlait il y a quelques années d'un Etat RPR pour s'en plaindre, les politiques sont les personnes qui ont la mémoire la plus courte ou alors ils sont tous atteints de la maladie d’Alzheimer.

catherine Brachet

On ne va pas reprocher à un parti de gagner des élections ! on peut espérer que le PS tiendra certaines promesses concernant les réformes institutionnelles ,d'autant que pour la première fois il aura les moyens de le faire (majorité aux 2 chambres ).Pas d'angélisme (Mitterrand ... ),mais peut -être un peu moins de cynisme avec Hollande .On verra !

PMB

Aravanne, la démocratie c'est ça : si un parti est majoritaire c'est par les élections !

Le hic c'est que cette gauche n'est guère de gauche. Voir ça :

http://www.mediapart.fr/journal/france/051211/rhone-alpes-le-juge-interdit-la-region-ps-de-fermer-un-lycee

chatel

@ Eric Dupin

Je me demande si FH est bien le candidat du PS non seulement parce que les grands barons socialistes ont plus de chances de retrouver leurs postes de présidents d'exécutifs locaux en demeurant dans l'opposition mais aussi parce que MA et ses alliés n'ont peut-être pas renoncé à diriger le pays. Dans l'hypothèses où NS (ou FB) serait (ré)élu, le PS pourrait en effet espérer remporter les législatives et MA, en tant que 1ère secrétaire du PS, serait alors nommée à Matignon.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

France Identitaire

  • Je publie le 2 février 2012 "La France identitaire - enquête sur la réaction qui vient" aux éditions La Découverte. Un site est consacré à ce livre où vous trouverez la quatrième de couverture, la table des matières, l'introduction et une revue de presse qui sera mise à jour progressivement. Vous pouvez lire aussi des extraits du chapitre consacré à la gauche publiés sur Slate.fr.

Suivez-moi sur Twitter

Publicité