En pleine et violente crise économique génératrice de vives tensions sociales, le pouvoir dévisse dans une impopularité dont on voit mal comment il va sortir rapidement. Une chose est certaine: ce ne sont pas les opérations de communication qui remédieront au désamour qui s'installe entre Nicolas Sarkozy et l'opinion. A cet égard, l'effet raté de la prestation télévisuelle du chef de l'Etat du 5 février est sans précédent. D'ordinaire, la simple présence du président sur le petit écran à une heure de grande écoute lui assure un rebond dans l'opinion, certes plus ou moins durable selon les cas. Cette fois-ci, rien de tel.
Les enquêtes réalisées dans la foulée de cette émission se sont, au contraire, révélées catastrophiques pour l'exécutif. Le baromètre Ipsos-Le Point effectué aux lendemain et surlendemain de l'explication présidentielle montre une chute spectaculaire de 19 points, en un seul mois, du solde des jugements portés "sur l'action de Nicolas Sarkozy". Celle-ci n'est désormais plus appréciée que par un peu plus d'un Français sur trois, le chef de l'Etat recueillant son pire résultat depuis son élection. Le net basculement de François Fillon dans l'impopularité prouve qu'il s'agit bien d'un mécontentement portant sur la politique menée par le pouvoir. Sarkozy n'est plus populaire, dans cette enquête, dans aucune catégorie sociale alors que le rejet de son action est devenu massif dans les couches populaires.
Une enquête LH2-NouvelObs.com, réalisée les mêmes jours, aboutit à des résultats concordants même si le jugement des sondés, qui porte ici sur la personnalité de "Nicolas Sarkozy en tant que président de la République" est moins sévère. Pour cet institut, 56% des Français - qu'ils l'aient regardée ou pas - n'auraient pas été "convaincus" par les propos du chef de l'Etat. Le degré de conviction varie logiquement avec le niveau d'exposition à l'émission. Une enquête CSA-Le Parisien établit que la proportion de ceux qui ont trouvé le président "convaincant" passe de 55% chez les personnes qui l'ont vue en totalité à 16% parmi celles qui en ont seulement "entendu parler". Le baromètre Opinionway-Le Figaro aboutit à un résultat cohérent avec les chiffres précédents en estimant à 53% le score de ceux qui ont jugé Sarkozy convaincant après avoir regardé sa prestation. Les mesures de cet institut établissent que l'efficacité de la parole présidentielle s'est affaiblie par rapport à ce qu'elle était en 2007.
A l'automne, le président de la République avait su réagir à l'approfondissement de la crise économique en multipliant les initiatives, notamment sur les plans européen et international. Cette promesse d'action avait pu rassurer une opinion inquiète. Mais les réponses concrètes apportées par le pouvoir à la crise en France n'ont ensuite pas été jugées à la hauteur. Rien ne sert alors de multiplier les opérations de pédagogie médiatique.
Dans tout cela j'ai l'impression d'assister à une magnifique partie de poker menteur...
A qui profite la crise ? Quelle est-elle ?
La crise est née des crédits immobiliers pourris aux US et de la déconfiture de l'industrie automobile au niveau mondial.
Est-ce suffisant pour nous faire pire qu'en 29 , Je ne crois pas. D'autres plus compétents par ci par là commencent à le dire.
Alors que se passe-t-il réellement ?
La gauche a tout intéret à la crise. Avant c'était le système lui même qui tentait d'en tirer avantage là au moins localement en France c'est la gauche qui tente d'en tirer profit.
Et à ce petit jeu du catastrophisme ambiant et médiatique, Sarkozy semble dire "chich".
Lui aussi crois qu'il pourra saisir l'opportunité de faire bouger les lignes.
Pour le moment c'est la gauche qui semble s'en tirer le mieux.
Mais tout ça sont des jeux politiciens. La réalité est autre. Ponctuellement il va y avoir des effets négatifs sur l'économie, mais les milliards d'êtres humains vont bel et bien continuer à consommer et les ratios d'hier reprendront le dessus.
En revanche il est aussi clair que la "déesse croissance" en a pris un coup. Et ne serait-ce que cet été sur l'essence les "spéculateurs" ont touché en occident la limite du supportable pour la majorité.
La pédagogie ressemble un peu trop de part et d'autre à de la propagande les politiques de droite comme de gauche et les médias feraient bien d'arrêter de prendre les gens pour des c... ça devient de plus en plus insuportable.
Rédigé par : noop | 12 février 2009 à 12h05
La gauche me semble t-il cherche à provoquer une crise politique majeure car elle n'a pas d'autre solution face à la montée en puissance d' Olivier Besancenot. Je pense que Nicolas Sarkozy a compris et qu'il est prêt à relever le défi car il n'est pas du tout évident que d'une telle crise la gauche sorte gagnante. On se souvient, pour ceux qui comme moi l'ont vécu, du triomphe du général de Gaulle après les événements de mai 1968. Il n'y a qu'en France où l'on voit l'opposition combattre les mesures prises en période de crise. Aller devant le Conseil constitutionnel pour condamner le plan de relance il fallait oser. Une seule chose est sûre c'est que la France en sortira perdante.
Par ailleurs et puisque E Dupin fait un point sur les sondages, on peut également faire un rappel. En septembre 1983 un sondage indiquait que 59% des français étaient déçus par François Mitterrand contre 29% favorables et deux ans plus tard en 1985 ils n'étaient plus que à 26% de satisfaits. La situation était telle que Serge July alors directeur de libération écrivait " L'impopularité de Mitterrand, spécialement depuis 1983 a pris une telle ampleur qu'elle constitue une des grandes interrogations du septennat. On sait ce qu'il est advenu en 1988, il a été réélu haut la main. Ainsi va la politique. Il faut n'en avoir jamais fait pour penser le contraire. Et puis Sarkozy n'est pas encore à 26% de satisfait, il est aux alentours de 35.
Rédigé par : Flamant Rose | 12 février 2009 à 12h44
Cela fait un certain temps que la communication gouvernementale mériterait d' être améliorée par rapport à la désinformation massive pratiquée par la gauche. Cela étant, que sont prêts à entendre et accepter des gens qui "ne se sentent pas bien dans leurs baskets" ?
Maintenant, compter dans les insatisfaits d' une intervention ceux qui ne l' ont pas suivie ou monter en épingle le petit nombre de satisfaits "qui en ont entendu parler" est proprement hallucinant ! Même si c' est paraît-il commme ça que l' opinion se forme.
Rédigé par : Erick | 12 février 2009 à 14h27
Sans rapport aucun, une petite info passée inaperçue.
Où sont ceux qui défilaient il y a peu ?
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200907/amnesty-accuse-le-hamas-de-torture_186554.html?popup
Rédigé par : Erick | 12 février 2009 à 14h36
Qui emporte la confiance des Français dans tout ça ?
Les socialistes ? Des sondages disent qu'environ 25 % leur font confiance. C'est peu.
Le NPA ? Si son succès grandit il n'en est peut-être pas encore là.
Le Modem ? Bof
Les villepinistes ?
L'extrême-droite ? Le Pen ? Villiers ?
Peut-être la confiance est-elle morcelée entre toutes ces... idéologies.
Si Sarkozy n'a pas la majorité absolue, il a peut-être encore la majorité relative.
Rédigé par : Paulot | 12 février 2009 à 15h41
"L'impopularité de Mitterrand, spécialement depuis 1983 (...) une des grandes interrogations du septennat" (FR citant Serge July).
Si c'est exact, on reconnaît bien là le faux journal de gauche qu'était alors déjà devenu Libération!
Rédigé par : D.H. | 12 février 2009 à 16h56
Laissons de côté la gauche. La droite est aux affaires, elle mène politique, qu’elle assume. Deux lectures possibles à la chute de la confiance. Soit Sarkozy et le gouvernement en tiennent compte, et se disent que quitte à faire fausse route, autant changer de politique et donner à la majorité des sondés ce qu’ils veulent. Soit considérer qu’ils n’ont pas à infléchir leur politique parce que les sondages sont mauvais, et parce qu’ils ont une légitimité sur 5 ans issue des urnes, respectant ainsi l’esprit de nos institutions, et un principe républicain fondamental.
Dans le premier cas, on pourrait leur reprocher de trahir leur mandat, les accuser de clientélisme, et de céder à des sondages. Dans le deuxième, on leur reprochera surdité et aveuglement, idéologie et absence de pragmatisme. Reste à savoir ce qui se passerait sur la fameuse cote de confiance dans l’un ou l’autre cas.
Les premières réformes n’ont pas porté de fruits tangibles, palpables. La crise a obéré toute chance de capitaliser sur celles-ci, si celles-ci sont intrinsèquement positives ou bénéfiques, et tout le monde se fiche bien de savoir quels rôles positifs joueraient ces réformes dans le cas d’une reprise demain ou après-demain. Enfin, le « débat » franco-français en revient à l’éternelle querelle entre « relance par la conso » et « relance par la production ». Il convient de distinguer les partis et la population. Les partis dits de gouvernement qu’il s’agisse de l’UMP ou du PS panachent leurs plans. Les uns par 9 doses de relance de la production contre une dose de relance par la conso, les autres préconisant l’inverse. La population, elle, a un avis tranché, en tous cas un avis qui semble devenir majoritaire : c’est tout « conso », tout le monde souhaitant pour lui-même et son voisin plus d’argent, de pouvoir d’achat, de pognon.
N’étant pas smicard, cela m’est sûrement plus facile que pour d’autres. Mais je ne crois pas que 500 € de plus pour 9 millions de français vivant chichement aura des effets bénéfiques sur notre appareil productif, et donc sur l’emploi, j’entrevois mieux les bénéfices à attendre de la relance par la production, notamment à moyen terme en cas de reprise économique. Reste qu’encore une fois, entre mai 2007 et octobre 2008, ce gouvernement comme beaucoup d’autre a voulu aller plus vite que par le passé, mais a essentiellement avancé à la vitesse de l’escargot par temps sec. Que de temps encore perdu ! Et que nous nous sommes encore perdu dans des réformes qui n’avaient aucune urgence (l’audiovisuel notamment). Les hommes passent, les problèmes demeurent. Avis aux successeurs de NS.
Rédigé par : matéo | 12 février 2009 à 17h57
"... tout le monde souhaitant pour lui-même et son voisin plus d’argent, de pouvoir d’achat, de pognon."
Surtout et d' abord pour lui-même.
Rédigé par : Erick | 13 février 2009 à 08h45
Sur le seul point de son ratage de com', il est à parier que le passage de plat par des journalistes à la botte, initié il y a un demi-siècle par le héros de notre FR :-) et poursuivi par ses successeurs dont l'inénarrable FM capable de se faire interroger par deux femmes de ministre, ne passe plus.
Surtout quand il est assaisonné de ce qui devient une manie chez Notre Saigneur : l'humiliation. L'avanie faite à Pujadas, surtout avec un gros mensonge, s'est retournée conte son lanceur.
Relancer la production, bien sûr. Mais en diminuant le nombre de producteurs et donc le nombre d'acheteurs de la production, il y a un blème.
La diminution de producteurs, on en voit les effets pervers, par exemple, dans les médias. regardez ce qu'est devenu un Libé amputé de x gens de qualité : une soupe claire.
La réforme de l'audiovisuel avait une urgence (et une seule) : augmenter le pouvoir de Minimoi.
Beaucoup de gens n'en sont plus à vouloir plus de pognon, mais seulement de quoi ne pas lâcher prise. Voir l'augmentation du nombre de travailleurs pauvres, ces "working poors" aimablement légués par le thatchéro-blairisme.
Rédigé par : PMB | 13 février 2009 à 14h15
F.Lefevbre( UMP) avait protesté contre le sondage CSA-Le Parisien...
C'est connu, les sondages sont une science exacte qd ils vous sont favorables, du pipi de chat qd ils vous cassent...
Rédigé par : Tefy | 13 février 2009 à 22h05
Les sondages récents montrent que les français souhaitent que NS change de politique. Celle-ci -notamment le paquet fiscal- n’a pas eu les effets escomptés et le projet de NS –adapter la France au système mondialisé qui est en train de s’effondrer- n’est plus d’actualité. Il faudrait désormais que NS le reconnaisse et renonce à son programme de réformes ultra-libérales qui sont d’ailleurs toutes en panne.
Rédigé par : chatel | 14 février 2009 à 10h01
@ Matéo
« Soit considérer qu’ils n’ont pas à infléchir leur politique parce que les sondages sont mauvais, et parce qu’ils ont une légitimité sur 5 ans issue des urnes. »
L’élection confère une légitimité aux dirigeants et non à un programme politique. En un sens, toute politique est donc légitime, dès lors qu’elle est mise en œuvre par des dirigeants démocratiquement élus et qu’elle respecte les principes constitutionnels de l’Etat. De ce point de vue, même une politique non conforme au programme électoral du candidat élu est donc légitime. C’est ainsi que FM avait été amené à changer de politique en 1983 sans perdre pour autant sa propre légitimité.
Selon une autre conception, moins strictement juridique, de la légitimité, une politique n’est légitime qu’à condition de s’accorder avec la volonté générale en sorte qu’un gouvernement ne peut jamais légitimement gouverner contre la volonté du peuple. Qu’il soit difficile de savoir ce que veut la volonté générale ne saurait suffire à invalider ce principe.
Rédigé par : chatel | 14 février 2009 à 11h40
@Chatel
Partiellement d'accord. Il y a aussi une légitimité au programme politique sur lequel s'engage un candidat à l'élection présidentielle quand celui-ci est élu, même si en France ces vagues professions de foi sont trop imprécises, généralistes et incantatoires. En théorie donc le programme politique est bien le contenu du mandat donné à celui élu à la majorité, mais dans la pratique française, peut-on en effet considérer que cette chétive « feuille de route » permet vraiment aux citoyens de s'engager en parfaite connaissance de cause ? On peut dire comme vous que le « programme » n'a pas de légitimité, en tout cas pas beaucoup. On voit bien en ce moment, comme par le passé, que si une majorité de citoyens peuvent s'accorder sur certaines orientations décrites à grands traits, la déclinaison technique lors de la mise en oeuvre du programme peut rebuter une majorité de citoyens. Il me semble même que ce soit là une sorte de spécialité nationale, laissant à croire que les techniciens qui de tout temps mettent réformes et projets en musique s'y prennent de façon débile, idiote et péremptoire. Etrange continuité insensible aux alternances par ailleurs.
Le problème que me semble poser votre dernier paragraphe est celui du moyen à partir duquel on mesure la fameuse volonté du peuple entre deux scrutins. Sondages, manifs, effectifs de manifestants, combien ? A partir de quel effectif, devrait on considérer que la volonté populaire n'y est pas, que la légitimité n'y est plus ? Les citoyens sont mieux fondés par la Constitution à s'en remettre au temps républicain, comme une façon d'assumer les choix qu'ils ont pu faire majoritairement, et à attendre le prochain train pour débarquer majoritairement celle ou celui qu'ils veulent sanctionner ou dont ils veulent que sa politique s'arrête. Cela prend 5 ans. Maintenant, nous ne serons pas les seuls à avoir eu des gouvernements prenant des mesures « impopulaires », ne caressant pas le public dans le sens du poil. Des mesures impopulaires parce que dures ont souvent été évoquées ces dernières années concernant nos voisins européens; celles-ci s'étant avérées positives, bénéfiques. Elles ont pu également faire des dégâts, être brutales pour beaucoup de citoyens, et avoir rendu la société moins douce, mais elles ont souvent servi in fine l'intérêt collectif, emportant, cependant les gouvernements qu'il les avaient commises, à la trappe. Tout le débat reste ici ouvert sur l'aspect bénéfique, positif à terme de la présente politique. Vous n'en serez pas d'accord, moi déjà un peu plus, quand d'autres seront « fan ».
Rédigé par : matéo | 14 février 2009 à 15h31
@ Matéo
« En théorie donc le programme politique est bien le contenu du mandat donné à celui élu à la majorité ».
Sur ce point, je ne suis pas d’accord avec vous. Si tel était le cas, un dirigeant politique serait tenu de mettre en œuvre la politique préconisée pendant sa campagne. Or il peut être obligé de mener une politique différente, soit pour trouver les alliés dont il a besoin pour gouverner (SR aurait-elle pu appliquer son programme si, une fois élue, elle avait dû s’allier à FB pour gouverner?), soit parce que la situation l’exige (ce qui me parait être le cas aujourd’hui). Au demeurant, le mandat impératif est strictement interdit en France.
« Le problème que me semble poser votre dernier paragraphe est celui du moyen à partir duquel on mesure la fameuse volonté du peuple entre deux scrutins. Sondages, manifs, effectifs de manifestants, combien ? » Tout à fait d’accord. Il n’y a pas de règle en la matière. Mais on ne saurait en conclure qu’une politique à laquelle le peuple est opposé peut néanmoins être légitime. Une telle affirmation serait incompatible avec le principe de la souveraineté populaire, sauf à admettre que le peuple puisse être dépossédé de sa souveraineté entre deux scrutins. Bien entendu, l’opposition du peuple ne doit pas être confondue avec de simples manifestations de mécontentement provoquées par les mesures impopulaires résultant d’un choix politique assumé par ailleurs. Il me semble en conséquence qu’il est du devoir des politiques de s’assurer, du mieux qu’ils peuvent (la politique est un art, non une science), que leur action est approuvée par le peuple, comme il est du devoir du citoyen de veiller à ce que le pouvoir soit exercé conformément à sa volonté par ceux à qui il en a délégué l’exercice.
Rédigé par : chatel | 15 février 2009 à 14h01
Le régime autoritaire et personnel mis en place me parait etre à l'origine de la médiocrité des mesures retenues par le pouvoir Une crise économique d'une telle ampleur, aussi compliquée, demanderait que les compétences les plus éminentes soient appelèes à la rescousse Cela est impossible pour un "géant" qui s'est installé dans la posture de tout savoir sur tout . Un discours par jour, un sujet par jour . La crise est coincée entre la réforme des hopitaux psychiatriques et des congés de maternité. Il faut revenir à un vrai régime parlementaire ,avec un vrai premier ministre, de vrais ministres, des parlementaires écoutés, des directeurs de ministere qui soient de vrais patrons, et des specialistes éminents qui soient consultés.Pour les remplacer tous , un homme seul , qui n'est meme pas économiste, cela me parait un peu juste
Mon avis est que la crise économique dégénérera en crise sociale puis en crise de régime C'est un lazare carnot, un mendes ou un clemenceau plus un régime démocratique, qui nous sortira de là
Rédigé par : ashbee | 15 février 2009 à 16h56
Chatel,
J'avoue être en désaccord avec vous. Je pense qu'il faut "admettre que le peuple peut être dépossédé de sa souveraineté entre deux scrutins", car considérer l'inverse pose d'énorme problèmes d'interprétation de la volonté populaire et fait prendre d'énormes risques au fonctionnement même de la démocratie. Admettre la possibilité pour le peuple de "reprendre sa souveraineté entre deux scrutins" c'est ouvrir la boite de pandore, c'est justifier tous les désordres, et imposer la démagogie comme principe politique.
L'un des problème posé par la démocratie est la nécessité pour agir d'être élu, ce qui incite les responsables politique à agir pour défendre les intérêts de leurs électeurs, et non l'intérêt de tous. A quoi bon faire des économies, à quoi bon respecter l'écologie et la planète, puisqu'il ne s'agit que de préserver les intérêts des générations futures, et que ceux que l'on va défendre ne votent pas.
Votre point de vu me parait très propre à la culture française: idéalisation de la révolution Française (alors que la révolution n'a su qu'engendrer l'empire, et que la république n'a été instaurée de manière pérenne qu'en 1871). Je doute que nos amis anglais ou américains qui ont une culture démocratique différente, pensent comme vous. Et que dire de nos amis allemands chez qui le référendum est interdit.
Rédigé par : Michel | 15 février 2009 à 17h10
@ Michel
« Votre point de vue me parait très propre à la culture française: idéalisation de la révolution Française... Je doute que nos amis anglais ou américains qui ont une culture démocratique différente, pensent comme vous » Je vous l’accorde. Sur ces questions aussi, il me semble qu’il y a une exception française.
Ma façon de voir me paraît en effet parfaitement conforme à l’esprit de notre constitution qui stipule que le principe de la République est « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » (art. 2) et que « la souveraineté nationale appartient au peuple » (art.3).
Il résulte de ces principes que le peuple est le seul détenteur de la souveraineté nationale et qu’il n’en délègue à ses représentants que l’exercice. Le peuple n’est donc jamais dépossédé de sa souveraineté en sorte que la question de savoir s’il peut ou non "reprendre sa souveraineté entre deux scrutins » ne se pose tout simplement pas. Il s’ensuit, me semble-t-il, que toute politique contraire à la volonté du peuple est illégitime. Demeure évidemment le problème soulevé par Matéo : « à partir de quel effectif, devrait-on considérer que la volonté populaire n'y est pas, que la légitimité n'y est plus ? ». Je ne nie évidemment pas ce problème mais, comme je l’ai déjà fait remarquer à Matéo, qu’il soit parfois difficile de savoir ce que veut la volonté générale ne saurait suffire à invalider le principe de la souveraineté populaire.
Je suis entièrement d’accord avec l’opinion exprimée dans le deuxième paragraphe de votre commentaire, mais je ne vois pas en quoi il s’agit là d’un argument en faveur de la conception anglo-saxonne de la démocratie que vous défendez.
Rédigé par : chatel | 15 février 2009 à 21h14
non, m chatel, l'élection du president au suffrage universel ne fonde pas une légitimité universelle pendanr 5 ans montesquieu comme tocqueville se méfiaient du suffrage universel pour désigner un homme tout puissant, ce système dégénérant INEVITABLEMENT en despotisme Contrairement à ce qu'on raconte, c'est la quatrième république " pourrie" qui a remis la france sur les rails donc, je crois plus à l'intelligence de tous qu'à l autorité d'un seul ,même si c'est parfois un peu le foutoir
Rédigé par : ashbee | 16 février 2009 à 10h42
Pédagogie brouillonne certainement.
Tout le monde se focalise sur le pouvoir d'achat et c'est dans ce domaine que Sarkozy s'empêtre et que la gauche l'entraîne en vantant les mérites du plan d'OBAMA.
Sait-on qu'une nouvelle bulle financière est en train de se créer ?
Grâce à l'injection de milliards de dollars virtuels et des taux très bas, les financiers fabriquent de nouveaux produits toxiques pour se refaire rapidement une santé.
Sait-on que les lobbies US ont eu le plan d'Obama avant le Sénat qui n'a eu qu'une nuit pour lire 1 100 pages du rapport ?
http://www.youtube.com/watch?v=CvnwOjDjnH4&eurl=http://www.antagoniste.net/
Rédigé par : Blanc Cassis | 17 février 2009 à 05h16
Certains, buveurs de tisane assurément, se sont persuadés, en s'endormant sur leurs livres d'histoire, qu'il avait quelque chose de Napoléon ou de Louis XIV. Lui-même, qui ne boit pas, dit-il, émoustillé par ce soupçon de grandeur, mais confondant les rois, s'imagine en Louis XVI , on l'arrête à Varennes, on coupe le cou de Carla après que celle-ci a écrit à sa mère une lettre aussi déchirante que celle de Guy Mocquet.
Mais la vérité est dans le pinard, comme chacun sait, ou à la rigueur dans le pastis : s'il faut absolument que Sarkozy ressemble à quelqu'un plutôt qu'à rien, voici son véritable portrait :
Il veut faire maigrir les Andouilles* et ratatiner les Boudins*. Tiré à hue et à dia par ses six cerveaux* il fait tout de travers : distribue aux uns l'argent qu'il n'a pas et prétend soigner par le jeûne la misère et privation des autres. Avec cela content de lui. Et se pavane dans les médias, comme en carnaval, brandissant, sceptre ou lanterne, une vessie de cochon gonflée au bout d'un bâton. Il sème la discorde, répand l'amertume et la RGPP, ajoute la chienlit à la chienlit, cherche l'émeute et va l'avoir. On se moque de lui mais il fait peur. J'ai nommé Quaresmeprenant, grand lanternier* et fouetteur d'enfants*.
1) Andouilles : peuple femelle, au nombre desquelles on peut compter celles qui pensaient prendre un congé parental parce qu'en l'absence de place en crêche elle n'auront JAMAIS les moyens de payer une nourrice (environ 700 euros par mois).
2) Boudins : antillais par exemple.
3) six cerveaux : selon le témoignage de sa douceâtre moitié; deux chapitres du Quart livre de Rabelais sont consacrés à l'anatomie horrificque du prototype.
4) Lanternier : au choix, fabricant de lanterne, proxénète, diseur de fadaises. Sans doute un mélange des trois, bref, une sorte de bonimenteur qui fait prendre les vessies pour des...
5) Fouetteur d'enfants : fiché à trois ans, dans un cabinet noir à douze, selon les nouveaux droits et devoirs du beau-père de la nation.
P.S. Mardi-Gras c'est le 24 février.
Rédigé par : Trésor de Bienfaits | 17 février 2009 à 19h26
Napoléon, Louis XIV, chai pas.
Mais j'ai trouvé dan un livre pour enfants des années 30 un dessin montrant Jeanne d'Arc faisant sacrer le roi Charles Chose à Reims.
Et le dessin.... c'est lui !
Rédigé par : PMB | 18 février 2009 à 10h17
Napoléon, Louis XIV, chai pas.
Mais j'ai trouvé dan un livre pour enfants des années 30 un dessin montrant Jeanne d'Arc faisant sacrer le roi Charles Chose à Reims.
Et le dessin.... c'est lui !
Rédigé par : PMB | 18 février 2009 à 10h19
Çà ! C’est de l’article de haut vol, bravo Eric Dupin !
Après lecture de votre article, je me sens moins con !
En effet, moi aussi, j’ai fait partie des 53% de con-vaincus par le présidentounnet.
Bon d’accord, ça n’a pas duré, je me suis vite souvenu de ses très fréquents virements de bord.
J’ai surtout retenu son gag du chocolat au lait à 19,6% de TVA, mais à la décharge du conseiller qui lui a susurré dans l‘oreille une Nième connerie :
En France les circulaires fiscales officielles sont “quouasiment ” illisibles. Sans doute pour “enduire d’erreurs” les profs d’économie virtuelle “assis” qui ne sortent jamais de chez eux. (Comme le disait Esther Duflo au collège de France).
Ainsi, si les profs d’économie qui se rengorgent dans la petite fenêtre plasmato/cathodique se sont contenté de lire la circulaire sur les produits transformés de l’industrie agro-alimentaire : Il doivent croire dur comme fer que les conserves, plats cuisinés et autres sauces toutes prêtes doivent être vendue comme le chocolat au lait : à 19,6%.
Rédigé par : Gilbert | 20 février 2009 à 17h16
[ 20/02/09 - 17H10 - Reuters ]
Christine Lagarde en faveur de la nationalisation des banques en faillite.
« Il est tout à fait normal de nationaliser des établissement financiers qui ont fait faillite, même s'il n'est guère idéal que des banques soient gérées par des Etats », déclare Christine Lagarde.
S'exprimant à l'école de journalisme de l'université de Columbia, à New York, la ministre de l'Economie a également dit que les dirigeants de tous les pays étaient désormais résolus à ne pas se laisser se reproduire une faillite de type Lehman, dont la chute, en septembre dernier, est largement tenue pour responsable d'une accélération de la crise financière qui a plongé le monde développé dans la récession.
« Si des établissements financiers font faillite, alors il ne fait aucun doute que l'Etat doit intervenir », a dit Christine Lagarde.
http://www.lesechos.fr/info/finance/reuters_00122894-lagarde-en-faveur-de-la-nationalisation-des-banques-en-faillite.htm
Pronostic : la première banque française qui sera nationalisée après avoir fait faillite sera la BNP.
Rédigé par : BA | 21 février 2009 à 00h22
SVP, BA ! Racontez nous les comptes et légendes de la BNP !
Rédigé par : Gilbert | 21 février 2009 à 20h10
La BNP est en faillite. Sa nationalisation n'est qu'une question de jours.
Aujourd'hui, je viens d'apprendre que la Société Générale est encore plus en faillite que la BNP.
Cerise sur le gâteau : la Société Générale a menti sur son bilan. Ses chiffres de capitaux propres, c'est du pipeau. Lisez :
" La Société Générale et le tsunami.
Les branquignols de la Société Générale ont publié des communiqués d’autosatisfaction mercredi 18 février, mais pas leurs comptes de 2008 : le document de référence 2008 porte sur les chiffres de 2007 !
J’ai demandé des explications à la Société Générale qui m’a emailé que les comptes 2008 seront publiés le 4 mars. Or un honorable lecteur de mon blog, Jean Robique, nous signale qu’ils sont consultables en ligne et téléchargeables sur le site de… Reuters à l’adresse suivante :
http://library.corporate-ir.net/library/21/217/217918/items/324870/87B0CCAB-9166-4D4A-84A1-D62197186AD3_etatsfinancier.pdf
Il s’agit là d’irrégularités graves de communication financière qui sont des délits mais l’AMF n’existe que pour donner du travail et des revenus confortables à ses salariés. Il n’y a pas de juge en France pour condamner les banques qui ne respectent pas les lois et les règlements …
D’après ce document de Reuters, le total des dettes de la Générale (1 089 milliards d’euros) représente 26 fois (c’est le ratio µ) le montant de ses capitaux propres (40,9 milliards d’euros), alors que µ devrait être impérativement inférieur à 12,5 selon les règles des ratios Tier d’origine.
En effet, la Banque des Règlements Internationaux a imposé aux banques le respect de règles prudentielles connues sous la forme du ratio Tier qui a été défini à l’origine comme étant la part minimale des capitaux propres à exiger, à savoir 8 % du total des dettes (ou inversement pour le µ qui devait être inférieur à 12,5), mais les banques ont réussi à faire adopter des règles qui leur permettent de ne pas respecter ces contraintes.
Les mécanos de la Société Générale publient un ratio Tier de 8,8 %, alors qu’il est en réalité de 3,75 % en le calculant par l’inverse de µ.
Tricher et publier des chiffres qui ne donnent pas une image fidèle de la réalité, c’est construire des villages Potemkine.
Les grandes banques américaines (des Etats-Unis !) respectent toutes le ratio Tier d’origine (calculé par le rapport µ entre le total des dettes et les capitaux propres) :
Lire le tableau 1 et le tableau 2.
… alors que les grandes banques européennes ont toutes des µ supérieurs à 25 !
Sauf les banques privées helvètes, comme Julius Baer qui respecte les deux ratios d’endettement !
Lire le tableau 3.
En réalité la situation de la Société Générale est pire encore car un poste de la rubrique des capitaux propres, « Instruments de capitaux propres et réserves liées » passe curieusement de 7,5 milliards d’euros à 17,7 milliards d’euros de 2007 à 2008.
L’explication se trouve à la page 24 : « Les titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe et intégrant des clauses discrétionnaires relatives au paiement des intérêts sont qualifiés d’instruments de capitaux propres parmi les Instruments de capitaux propres et réserves liées.
Titres super subordonnés à durée indéterminée.
Compte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de versement de la rémunération des titres super subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe, ces titres ont été classés en capitaux propres parmi les Instruments de capitaux propres et réserves liées ».
… Ce qui signifie en clair et en français que les mécanos de la Société Générale considèrent que les 10 milliards d’euros apportés par les usines à gaz que sont la Société Française de Financement de l'Économie (SFFE) et la Société de Prise de Participation de l'État (SPPE) font partie de son capital, et que ces titres sont donc assimilés à des actions.
Or, après avoir bafouillé lamentablement en admettant que l’État allait siéger en tant qu’actionnaire au conseil d’administration de la Générale, Bécassine (Christine Lagarde) a bien précisé qu’il ne s’agissait pas d’actions et que l’État ne devait donc pas être considéré comme actionnaire, mais comme prêteur, ce qui a ensuite été confirmé par Sarko, qui a même prétendu qu’il s’agissait là d’une bonne affaire pour les contribuables qui vont gagner de l’argent dans cette opération.
Il faut donc retirer disons 10 milliards d’euros des capitaux propres publiés (qui tombent à 30,9 milliards d’euros) pour les reporter en dettes (qui montent à 1 099 milliards d’euros), ce qui fait un µ réel de 35,6, et un ratio Tier d’origine à 2,8 % pour la Société Générale.
Quand les ratios de base ne sont pas respectés, rien ne peut fonctionner normalement.
Depuis ces derniers mois, tout peut se produire et même Jean-Claude Le Tricheur en est maintenant conscient : il a déclaré que « des évènements considérés comme impossibles ont finalement été possibles » !
Les éléphants qui sentent venir de loin les tsunamis sont montés sur les collines : les bons spéculateurs ont retiré petit à petit leurs capitaux des banques et de l’Europe depuis le printemps 2007, comme l’atteste la baisse des cours.
Que se passera-t-il précisément ?
Il est difficile de le prédire car les États en Europe peuvent faire durer impunément un certain temps l’illusion des villages Potemkine.
« Les écarts de taux d'intérêt entre pays de la zone euro n'ont jamais été aussi élevés, ce qui indiquerait que « plusieurs de ces pays sont au bord de l'effondrement selon les analystes de BNP Paribas » rapporte une dépêche de l’AFP citée par un lecteur de mon blog.
1- En Allemagne, il semble acquis que la banque Hypo Real Estate au bord de la faillite est sur le point d’être nationalisée. Deutsche Bank a un µ de 70 !
2- Fortis, la banque de la Belgique, une institution réputée inébranlable est au tapis avec un dernier µ de 31 (le cours est tombé de 35 euros à moins de 0,50 euro !).
3- Les banques et beaucoup d’entreprises de l’Europe de l’Est sont surendettées.
4- En France, le patron de Peugeot dit que la situation est intenable car les banques ne lui prêtent plus, ni à ses clients pour acheter des voitures. Les usines ferment pendant des semaines.
Tous les indicateurs récents montrent que la situation en France se dégrade encore par rapport au 4ème trimestre de 2008.
http://www.jpchevallier.com/article-28235583-6.html#anchorComment
Rédigé par : BA | 23 février 2009 à 00h10
Bravo Gilbert, c' est réussi !
BA qui n' attendait qu' un encouragement pour répéter les bavasseries déjà déversées ailleurs.
Rédigé par : Erick | 23 février 2009 à 10h58
Une video dans laquelle Ivan Rioufol est opposé à Dominique Gerbaud au sujet de l'immigration clandestine, ça clashe et evidemment Rioufol ridiculise le rédac' chef de La Croix ainsi que la jolie Clara Dupont-Monod :
http://frenchcarcan.com/2009/02/23/ivan-rioufol-est-de-droite/
Rédigé par : Arthur | 23 février 2009 à 17h37
Washington ouvre la porte à une éventuelle nationalisation des banques.
Le Trésor américain a dévoilé lundi 23 février les modalités de son aide aux banques. L'intervention de l'Etat se fera le cas échéant sous forme d'actions préférentielles, convertibles en actions communes, avec droit de vote, si cela s'avère nécessaire.
Le département américain au Trésor a annoncé lundi 23 février les nouvelles modalités de recapitalisation des banques par l'Etat, qui consisteront, si le privé ne peut pas répondre aux besoins en capital, à faire appel aux finances publiques.
Washington ouvre ainsi la voie à une éventuelle nationalisation, au moins partielle, de banques américaines, suivant ainsi l'exemple britannique.
http://www.lesechos.fr/info/inter/300332125-washington-ouvre-la-porte-a-une-eventuelle-nationalisation-des-banques.htm
Les banques françaises seront nationalisées dans quelques jours.
Rédigé par : BA | 23 février 2009 à 17h53
BA,
Une analyse qui ne devrait pas vous déplaire :
http://www.authueil.org/?2009/02/23/1241-francois-perol-entre-droit-et-politique#co
Rédigé par : Erick | 24 février 2009 à 12h05
Washington se prépare à nationaliser Citigroup et Bank of America pour les sauver de la faillite, alors que :
- Citigroup a un ratio capitaux propres / dettes de 8,4 %.
- Bank of America a un ratio capitaux propres / dettes de 10,79 %.
Et en France ?
Prenons deux exemples : la BNP et la Société Générale.
BNP :
Total dettes : 2 016 581 millions d’euros.
Total capitaux propres : 58 968 millions d’euros, soit seulement 2,92 % des dettes.
http://media-cms.bnpparibas.com/file/38/4/etats-financiers-4t2008.6384.pdf
Société Générale :
Total dettes : 1 089 116 millions d’euros.
Total capitaux propres : 40 887 millions d’euros, soit seulement 3,75 % des dettes. (En fait, c’est même 2,79 % parce que la Société Générale a menti sur ses capitaux propres)
http://library.corporate-ir.net/library/21/217/217918/items/324870/87B0CCAB-9166-4D4A-84A1-D62197186AD3_etatsfinancier.pdf
Conclusion : les banques françaises sont encore plus en faillite que les banques américaines, ce qui n’est pas peu dire. Les banques françaises seront nationalisées dans les prochains jours.
Rédigé par : BA | 24 février 2009 à 14h24
Quand je pense que personne n'a pris la peine de remercier Trésor de Bienfait pour son "immense" papier du 17 février.
C'est super bien écrit, et perso je me suis bien poilé en le lisant. Quel talent !
Rédigé par : matéo | 24 février 2009 à 19h54
matéo a tout à fait raison: j'avais également été très impressionné par ce beau texte de notre amie ! Et puis, j'ai oublié d'y réagir, étant un peu pris par quelques soucis...
Rédigé par : Eric Dupin | 24 février 2009 à 20h49
N'en jetez plus !!!
Tout le monde a du talent sur ce blog, à commencer par le maître des lieux que j'aurais dû féliciter pour son remarquable article dans Le Monde diplomatique.
Rédigé par : Trésor de Bienfaits | 25 février 2009 à 11h50