La cohérence du sarkozysme est soumise à rude épreuve cet an-ci. Plusieurs événements suggèrent que le pouvoir navigue désormais à vue.
Le chef de l'Etat avait assis sa fortune politique sur de mâles proclamations guerrières en matière de sécurité. On allait nettoyer au "kärcher" les cités de banlieue et la République allait reconquérir ces territoires manu militari. Ce n'est pas précisément ce qui s'est passé. Les émeutes de Villiers-le-Bel ont signé l'échec d'une politique de force, d'ailleurs plus déclamée que pratiquée. Résultat: la ministre de l'Intérieur opère aujourd'hui un virage sur l'aile en réinventant timidement la police de proximité, trop souvent caricaturée, créée par Jean-Pierre Chevènement.
La nomination de Fadela Amara comme secrétaire d'Etat à la Ville fut un des succès de la politique d'ouverture de Nicolas Sarkozy. On allait voir ce qu'on allait voir. Quelques mois plus tard, la désillusion est totale. Largement privé de moyens, le "plan banlieue" est embourbé. La ministre de la Ville elle-même affirme publiquement qu'elle n'y "croit pas" !
L'exemple de l'incohérence vient d'en haut. La conversion brutale du président à une fumeuse "politique de civilisation", en lieu et place des exigences de croissance et de pouvoir d'achat hier encore brandies, a tout du changement de pied improvisé. Les Français ont toutes les raisons d'accueillir avec le plus grand scepticisme ce nouveau discours - qui devrait au demeurant rester un discours. "L’Arabie Saoudite et la France partagent les mêmes objectifs d’une politique de civilisation", a osé déclarer Sarkozy à Riyad, dans un pays qui ne respecte ni la démocratie ni les libertés les plus élémentaires. C'est dire le sérieux du concept de "politique de civilisation" à la sauce sarkozienne. Malgré son goût nouveau pour la philosophie qualitative, le président s'est toutefois vanté d'avoir évoqué une "quarantaine de milliards" d'euros de contrats au cours de ce voyage. Au royaume du wahhabisme, Sarkozy ne s'est pas contenté de célébrer, sur tous les tons, "Dieu qui est le rempart contre l'orgueil démesuré et la folie des hommes"...
Encore une fois ce que vous dites est tout à fait juste. Sarkozy est un Chirac bis qui se moque des électeurs de Droite ! Qu'il s'en repente en mars !
Rédigé par : luc | 15 janvier 2008 à 11h32
Votre article vise juste.
Le sarkozysme "pâtirait-il" de la grève des scénaristes à Hollywood? L'inspiration lui fait défaut.
Rédigé par : Jean Vinatier | 15 janvier 2008 à 12h00
jusqu'à la lie!
la presse française en-dessous de tout, toute honte bue, rit quand le timide Joffrin rassemble tout son courage pour poser une question-truisme.
il n'est que dans le canard enchainé qu'on trouve les chiffres qui permettent de juger de la politique sur le logement, le pouvoir d'achat, les retraites, la sécurité, dire à quel point la république est réprochable
le processus d'information est désormais connu: il y les hommes qui murmurent à l'oreille de sarkozy, puis sarkozy qui murmure à l'oreille des journalistes, lesquels se déplacent eux-memes à l'élysée pour cela
pendant ce temps tous les grenelle, tous les marshall, tous les new deal, les ordres nouveaux et autres continuent d'être relayés tels quels
c'est la honte, et ça vva suivre ceux qui étaient à la conférence de presse pour un moment
Rédigé par : Martin P. | 15 janvier 2008 à 12h04
SARKOZY EST UN VENDEUR DE TAPIS, SAUF QU'IL ESSAYE DE VENDRE DES TAPIS AU ARABES( MAITRES VENDEURS DE TAPIS)
Rédigé par : charine | 15 janvier 2008 à 12h25
Avant son élection, on voyait déjà ce cher personnage dans tous les journaux, presque tous les jours. Les gens pensaient-ils sérieusement qu'il en serait autrement après ?
Etait-ce de la naïveté ou bien de l'espoir après les années Chirac ? On ne peut que constater que la libération du temps de cerveau a très bien fonctionné, grâce à nos médias préférés. Et ça continue... sauf que maintenant on ne parle plus seulement de lui sur le plan politique, mais également sur tout le reste.
A croire que le mot d'ordre des rédaction est "il FAUT un sujet sur Sarkozy" ...
Rédigé par : Christophe | 15 janvier 2008 à 12h38
les journalistes sont trés mauvais face à la bonne communication de sarkozy.tout simplement parceque ces memes journalistes, toujours la critique négative à la bouche, ne sont devenus que des marchands de papier ou des coureurs d' audimat. tout ça pour gagner beaucoup d' ARGENT juste ce qu'ils reprochent au président......céest lamentable!
AU RECYCLAGE LES JOURNALEUX!
Rédigé par : franca | 15 janvier 2008 à 12h41
Disons qu'avec Sarkozy l'on a plus de mousse que de savon, même si il y a des paillettes dans la mousse. Le savon il se le garde pour lui et ses amis
Rédigé par : philbr | 15 janvier 2008 à 12h54
Cher luc, même si certains électeurs de sarkozy souhaitent "se repentir", croyez vous sérieusement qu'ils vont voter à gauche ?
Rédigé par : wilo | 15 janvier 2008 à 13h13
Cela etait previsible, que ceux qui l'ont elu le savait mais ils l'ont fait par sentiment alors c'est a eux de tirer les lecons pour les prochaines elections
Rédigé par : CAMILLE VITU | 15 janvier 2008 à 13h31
Dieu que la critique est aisée... Même si l'omniprésence de Sarkozy en incommode plus d'un (dont je suis), il n'en reste pas moins que la "visibilité" de la France à l'étranger s'est accrue. Sur le plan intérieur, après l'immobilisme de Chirac, il montre qu'évoluer est possible même dans ce pays ingouvernable. Essayer de nouvelles voies c'est aussi hésiter, se tromper, faire évoluer sa position. La cohérence viendra avec le temps et l'expérience du pouvoir.
Rédigé par : Alain H | 15 janvier 2008 à 13h37
A l'attention de Alain H :
Sarko n'est pas un débutant que je sache. Alors, l'espoir de cohérence, franchement, de la part d'un type qui dit tout et son contraire dans un même discours, il faut être naïf pour l'espérer !
Rédigé par : radamanthe | 15 janvier 2008 à 13h43
Votre plume est conduite par la rancune.
Non SEGO n'a pas gagné !
Les journalistes francais sont dans de mauvais draps. Voila qu'ils doivent faire des analyses de fond, ce qu'ils ont désapris. Alors ils nous parle á longueur de papier de Sarko ci Sarko ca, mais surtout pas du fond !
N'envoyez plus vos camera ou vos journaleux pailettistes,et Sarko sera un peu moins present dans vos feuilles de choux. Laissez votre journaliste éciónomiste, politique, socisale le temps de l'analyse !
Biensur cela mousse moins, n'est pas Mr Dupin ?
Ledun JP
Rédigé par : ledun Jean-Paul | 15 janvier 2008 à 14h13
Vu de l'etranger, je suis en parfait accord avec l'avis de Alain H. Ca faisait 30 ans qu'on attendait que ca bouge... alors ne boudons pas notre plaisir et vivons pleinement le changement pour lequel les francais ont vote... souvenons nous en !
Rédigé par : voixexpatriee | 15 janvier 2008 à 14h16
Alain H,Voixexpatriée, Ledun jean-Paul...
Bizarre que trois avis positifs á Sarko, viennent de trois expatriés.
´Ce qui m'amuse le plus c'est de voir les journalistes s'acharnaient á detruire l'homme pendand que les francais montrent un accord plus ou moins massif sur les choix de sa politique...
A mourir de rire,messieurs les journaleux.
Ledun JP
Rédigé par : Ledun | 15 janvier 2008 à 14h37
Concernant l'intérêt général, dont Sarkozy n'a rien a faire, l'incohérence est manifeste et la République devient sous nos yeux le bal des fous.
Mais ne s'agit-il pas de nous donner le tournis pour mieux escamoter la cohérence sous-jacente ?
Le candidat du Medef, qui n'a pas hésité à emprunter la rhétorique de l'extrême droite pour l'emporter, continue à oeuvrer imperturbablement en faveur du Patronat le plus rapace. Encore un peu de temps, quelques accords d'entreprise comme tours de passe-passe, et le temps de travail ne sera plus encadré. Sous le doux nom de flexécurité les licenciements n'auront plus à être justifiés, le CDI ne sera plus qu'une ombre, tandis que le salarié, gratifié d'une pseudo formation en guise d'interim entre deux postes, mais ne sachant où il logera demain, devra accepter le premier emploi venu, et sous-payé, mais néanmoins déclaré conforme à ses compétences par une ANPE-UNEDIC sommée de faire du chiffre. Dans ces domaines Sarko ne varie pas et sans conteste il est franc comme l'or.
Le copain, que dis-je, le "frère" des tenanciers de casino et autres entreprises de loisir avilissantes a-t-il jamais cessé de leur faire des cadeaux ? Le dernier en date c'est la télé publique sacrifiée à terme, et comble de cynisme, sous couvert d'une nécessité culturelle...La culture Mickey peut-être ?
Non Sarkozy n'a pas perdu la tête, c'est nous qui la perdons en pensant qu'il ne sait pas ce qu'il fait.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 15 janvier 2008 à 15h16
a Ledun,
Pas vraiment bizarre, mais plutot caracteristique de la vision que nous avons de notre pays vu de loin, loin de la politique politicienne, loin du microcosme parisien, loin du politiquement correct ... qui nous fait considerer la chance que nous avons d'etre francais si nous comparons notre pays a ceux dans lesquels nous vivons et travaillons... et le malheur que les francais ne sortent pas davantage du leur pour voir comment vit un russe, un polonais, un chinois ou un indien... ca eviterait probablement de dire des enormites et ca ferait comprendre oh combien les reformes deviennent urgentes dans notre pays si nous ne voulons pas perdre la bataille du 21eme siecle
Rédigé par : voixexpatriee | 15 janvier 2008 à 15h28
La France a pris énormément de retard par rapport à la plupart de nos voisins, par peur du changement ou de l'affrontement avec les syndicats, par laxisme et pour des tas d'autres raisons.
Nicolas Sarkozy a été élu pour adapter notre pays au monde dit "moderne". Pour ceux qui vivent la politique au jour le jour évidemment cette vision du président pose un problème car cela implique de réformer. L'opposition de gauche se situe parmi eux dans le but unique de faire monter le mécontentement se moquant éperdument de l'intérêt de la France. Il est probable que ce n'est pas son problème. Si l'on a le moindre doute il suffit d'observer la position du PS sur la ratification du TCE "On y est favorable mais on s'abstient car la procédure ne nous convient pas ". Pour les autres, ceux qui voient à plus long terme et donc l'avenir des génération futures, il faut quelqu'un qui ait une vision quitte à voir le bateau France au milieu des vagues dans les semaines et les mois à venir.
Pour l'instant le gouvernement n'a procédé qu'aux réformes les plus urgentes. François Fillon a déclaré que les réformes de fond se feraient cette année c'est à dire la réduction du nombre de fonctionnaires, le nouveau contrat de travail, l'allongement à 41 ans de la durée du travail etc…. Les opposants se sont organisés, la mise en route a tardé mais elle se fait. Eric Dupin intitule son billet "Sarkozy en folie" un autre "Le sarko show" et j'en passe, faites le tour des blogs. Il va y avoir des vagues, on va changer le modèle social de la France, celui que le monde entier , nous dit-on, nous envie. Le président de la république a été élu sur la rupture, il ne peut se permettre comme J Chirac de se faire élire sur un programme "la fracture sociale " et faire un virage à 180 degrés. Sarkozy fera donc ce qu'il a dit et c'est tant mieux. L'opposition nous pousse à croire qu'il navigue à vue alors qu'il fait preuve de pragmatisme. Ce n'est pas un idéologue. La situation économique mondiale a changé depuis son élection alors il adapte sa politique.
Là où j'émets quelques réserves c'est sur la politique d'ouverture. J'aurais aimé être l'auteur de la phrase de Patrick Devedjian "je suis pour l'ouverture y compris aux Sarkozystes". Quand on entend un membre du gouvernement dire qu'il ne votera pas pour son président on perçoit les limites de cette politique. Lors du prochain remaniement trop d'ouverture au détriment de fidèles comme MAM pourrait effectivement poser problème.
Je ne suis pas certain que la trajectoire de regrets, affirmée par certains commentateurs, soit celle de l'électorat Sarkozyste. Il baisse dans les sondages d'opinion c'est vrai mais une importante majorité de l'ordre d'un peu plus 90% de son électorat lui reste fidèle. Il perd beaucoup parmi les électeurs de gauche ce qui ne me préoccupe pas et dans une moindre mesure chez ceux du FN ce qui ne me préoccupe pas plus. Ce qu'il faut à l'UMP c'est garder sa base électorale.
Sarkozy a fait la rupture y compris dans la communication. Son talent de débatteur , ses capacités à encaisser les coups et à les rendre (Joffrin en a fait l'amère expérience), lui ont permis de faire la rupture d'avec la parole "rare". Nicolas Sarkozy assume tous ces faits et gestes parce que c'est un homme moderne. Il assume ses amitiés avec les industriels, il met fin à l'opacité du passé. Les 3 précédents présidents côtoyaient des hommes riches, ils avaient des maîtresses quand ce n'était pas une double vie, les journalistes le savaient mais n'en parlaient pas. Aujourd'hui ils dénoncent ce dont ils n'osaient pas parler auparavant par peur de déplaire au prince et, cerise sur le gâteau, ils se posent en donneurs de leçons. Un peu de décence ne leur ferait pas de mal, à croire que ces messieurs dames préfèrent l'hypocrisie à la transparence.
Quelque soit son interlocuteur, il y a quelques jours Poutine aujourd'hui les dirigeants de l'Arabie Saoudite Nicolas Sarkozy fait preuve de pragmatisme. Ce pragmatisme me rappelle celui de De Gaulle en ce sens qu'il sait qu'il ne peut pas changer le monde alors il essaie de changer la France. Mais ça, ses opposants refusent de l'admettre car eux voudraient que ce soit les autres qui changent et ce n'est plus du pragmatisme mais de l'idéologie et on ne dirige pas un pays avec ce genre de doctrine.
Je ne suis pas certain que Sarkozy réussisse dans son entreprise de redressement du pays compte tenu des obstacles que l'on dresse devant lui, mais il y a une chose dont je suis convaincu c'est que si lui ne réussit pas je ne vois pas qui y parviendra. Il y va de l'intérêt du pays.
Rédigé par : flamant rose | 15 janvier 2008 à 15h32
a Tresor de bienfaits.
tout a fait d'accord , il sait ce qu'il fait...
au fait deja 3 syndicats qui viennent d'approuver la reforme du contrat de travail..1 qui l'a refuse (la CGT) et nous attendons la position de la CFDT
Rédigé par : voixexpatriee | 15 janvier 2008 à 15h34
a Flamant rose
rien a ajouter... tout est dit et tres bien dit. Je suis cela dit moins critique sur l'ouverture , mais je comprends le point de vue des refractaires...
Rédigé par : voixexpatriee | 15 janvier 2008 à 15h53
@ radamanthe :
On ne peut pas réellement se préparer à la fonction de Président.
Quant à dire tout et son contraire, F. Mitterrand en a largement usé en 14 ans de pouvoir, et personne ne le lui reproche aujourd'hui. Sarkozy a au moins le mérite de sortir le pays de sa torpeur et de son immobilisme (y compris idéologique).
Il a 5 ans de mandat, il n'y a pas de raison de sonner le clairon après juste 6 mois.
Rédigé par : Alain H | 15 janvier 2008 à 16h54
les allemands se moquent de la vie politique française. Ont ils tord ?
Rédigé par : unionsbuerger | 15 janvier 2008 à 17h08
a unionsbuerger
oui et non... qu'ils n'oublient que l'echec de la Cosntitution europeennee est le bien triste resultat de la vie politi... cienne .. francaise...
Rédigé par : voixexpatriee | 15 janvier 2008 à 17h14
Bravo pour votre article Eric Dupin !
Tout y est. Les vérités, les amalgames, les oublis volontaires, la désinformation... Allons.
"Villiers-le-Bel échec d'une politique de force" ??? Villiers-le-Bel c'est l'échec permanent de l'intégration et la remontée des voyous qui se foutent d'être manipulés et instrumentalisés par la gauche et la droite. Je rejoins le point de vue de Fadela Amara qui dénonce cela... mais des deux cotés. Les médias, la gauche avec l'aide de l'idiot utile Devadjan ont feint de ne pas l'entendre.
Sarkozy et Mam ne réinventent pas la police de proximité, ils réinstaurent les ilotiers... Bonne chance à eux...
Le Plan banlieues... là je vous suis. Après la débauche d'énergie et d'argent du plan Borloo, que faire ? Devant le vote ethnique des banlieues on peut imaginer que la droite soit perplexe et à court d'idée... Oh moins la parole de ce gouvernement est libre. Ca change.
Mais pourquoi faire l'impasse sur la négociation patrons-syndicats qui s'achève... Rendez-vous compte un accord. En quatre mois. Inédit. Inespéré. Ca c'est un succès. Sarkozy en a été l'initiateur.
A-t-il dit qu'il allait inverser la marche de la France (dans le mur) en sept mois ? Vous l'avez entendu ? Pas moi, pas les électeurs.
En tous les cas ceux qui vous reprochaient sur votre blog il y a peu d'être trop complaisant avec Sarkozy, et trop dur avec la gauche, j'espère qu'ils sont encore là, pour vous lire. Pendant la campagne vous étiez plus modéré je trouve. Sans doute aviez vous senti que la stratégie de diabolisation conduite par le Ps jetait dans l'urne des bulletins Sarkozy qui auraient pu aller ailleurs.
Rédigé par : noop | 15 janvier 2008 à 17h54
A quoi bon dire du mal de Sarkozy !
Il avait tout promis en tant que ministre de l'intérieur: qu'a t'il réalisé ?
Tout était déjà dit avant son élection, son frère avait écrit un livre décrivant le personnage.
Une seule proposition à un moment donné, pouvait laissait penser que peut-être, "le voyou allait se transformer en homme d'état" (Emmanuel TODD).
Ce moment fût quand juste avant les élections, il annonça la casse du carcan qui nous paralyse: La réduction de nos charges (les + élevées du monde) sur les salaires !
J'ai alors pensé que j'allais, en dépit du personnage "tout en gueule", quand même voter pour ce nouveau "Thatcher" à la française qui allait enfin faire ce que tout le monde de travail attendait depuis 30 ans: L'ABANDON DE NOS LOIS FISCALES DATANT DES TRENTE GLORIEUSES !
Las ! Une seule attaque de FABIUS reprise par la presse, et notre Thatcher National se dégonfla aussitôt devant la première mesure indispensable de sauvegarde publique… mais jugée impopulaire !
La relance économique fût abandonnée au premier danger de baisse de quelques point de popularité.
Le boulegogue Thatcher que j'espérais était en fait un caniche en mal d'amour.
S’il avait sauvé le peu qu’il nous reste de tissus industriel en nous redonnant la compétitivité que nous offrait le plan ARTHUIS (au moins avec nos concurrents directs en Europe), j’aurais bien volontiers pardonné les fautes de mauvais goût à répétition, le "prendre aux pauvres pour donner aux riches", les changements continuels de discours et les frasques sexuelles du président Sarkozizi.
J'aurais TOUT pardonné en échange de la sauvegarde de notre entreprise N°1: les PMI, TPME; et de notre indépendance industrielle
Gouverner c’est prévoir : Que prévoit-il ?
Gouverner c’est bien savoir déléguer : Qui délègue t’il ?
Gouverner c’est bien représenter son pays : Quel pays étranger nous supporte t’il sans se marrer ?
Gouverner c'est savoir s'entourer: j'ai vue une longue interview de Guéant... tout est dit !
L’électron libre.
Rédigé par : Ozenfant | 15 janvier 2008 à 18h20
Revenons-en au thème de ce blog : Sarkozysme en folie (?)
30 ans de demi-mesures en complet décalage avec les évolutions du monde ont conduit la France au bord du "décrochage" (je ne veux pas employer "déclin", ce serait exagéré).
Tout celà se paie aujourd'hui en termes de croissance, d'emploi, de pouvoir d'achat.
Sarkozy donne des coups de pieds dans la fourmilière, et c'est bien ainsi. Il donne parfois l'impression de naviguer à vue (sur les mesures), mais le diagnostic et la direction sont claires dans son esprit.
Il faut laisser le temps à chacun de trouver sa place dans le débat (le parlement doit faire entendre sa voix), et espérer que Sarkozy ne baissera pas les bras avant la fin de son mandat!
On critique, on s'impatiente, on boude ... mais qui souhaiterait honnêtement en 2008 revenir au style anesthésique de Chirac, Jospin ou Mitterrand ??
Rédigé par : Alain H | 15 janvier 2008 à 18h22
Ajoutons la politique étrangère dont la ligne n'a pas changé d'un iota depuis la campagne : plus bushiste tu meurs.
J'apprends ce soir qu'il y aura une base française dans les Emirats, juste en face de l'Iran.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 15 janvier 2008 à 21h10
Vais-je oser quelquechose d'aussi prétentieux?...
Allez... J'ose :
Rédigé par: Gatien | le 11 octobre 2007 à 15h33
[...} dans peu de temps, sa popularité va s'écraser comme un fruit trop mûr tombé de l'arbre, et qu'il n'aura plus l'air que d'un mauvais clown.[...]
Quand Sarkozy sentira le sol se dérober sous ses pieds, que la valeur travail ou la dénonciation des priviléges ne suffira plus à faire illusion. Que va t'il pouvoir inventer pour créer encore l'évenement médiatique? Une dramatisation de la situation sécuritaire comme au bon vieux temps de Sarkozy ministre de l'intérieur? Des révélations angoissantes sur des complots terroristes en cours, justifiant des mesures d'urgence? Une relance du discours anti-immigrés (déjà bien fourni), mettant l'accent sur tel ou tel fait divers? Une guerre préventive? Un conflit avec les bureaucrates-de-Bruxelles-qui nous-mettent-des-bâtons-dans-les-roues?...
On peut aussi s'inquiéter pour Sarkozy lui-même. Comment le toxicomane des sondages encaissera t'il une baisse de popularité durable? Comment, le guide suprême admettra t'il que sa majorité mette en doute sa politique, comme elle commence à le faire? Combien de couleuvres sera t'il encore en mesure de digérer, à chaque fois que des membres de son gouvernement d'ouverture trouverons "dégueulasses" des propositions qui semblent découler assez naturellement de l'idéologie sarkozyenne?
Nicolas a besoin de notre soutien.
Nous réclamons plus de sondages OpinionWay et moins de sondages TNS/CSA. Nous voulons des économistes qui constatent un choc de croissance, au lieu de souligner l'absurdité du paquet fiscal. Nous demandons l'organisation de référendums pour/contre la croissance, le chômage, le pouvoir d'achat, qui montreront que le président est toujours en phase avec le peuple.
Adhérez à notre mouvement, rejoignez : www.santé_mentale_et_méthode_coué_pour_notre_président_adoré.fr
Rédigé par : Gatien | 16 janvier 2008 à 01h17
@Alain H
Vous demandez : "On critique, on s'impatiente, on boude ... mais qui souhaiterait honnêtement en 2008 revenir au style anesthésique de Chirac, Jospin ou Mitterrand ??"
Jospin vs. Sarkozy?
Intéressante proposition, dans la mesure où les résultats économiques de Jospin ont été bons et que la police de proximité revient au goût du jour...
Je suis au moins un à préférer Jospin sans aucune hésitation. Et je parie que si un deuxième tour était organisé aujourd'hui entre ces deux Jospin serait élu...
D'ailleurs, Sarkozy ne déploierait pas autant d'énergie à torpiller le PS s'il avait confiance en ses propres capacités...
Rédigé par : Gatien | 16 janvier 2008 à 01h25
Ce type est dangereux.
Rédigé par : Gatien | 16 janvier 2008 à 01h39
@ Gatien,
Pas besoin de Sarkozy pour torpiller le PS, le PS se suffit a lui meme pour un succes jamais dementi dans l'auto-destruction...
Je vais peut etre en surprendre plus d'un, mais le seul moment ou j'ai cru dans le PS , c'est en 1981 /82 avec Mauroy 1er ministre... enfin un gouvernement qui osait mettre en oeuvre la politique qu'il avait annoncee... mais las ! le virage a 180 degre qui a suivi a demontre l'absence de courage de ce parti pour aller au bout de son discours et de ses reformes... depuis, plus rien... jusqu'a Sarkozy ! Alors oui aujourd'hui je suis convaincu que si il y en a un qui peut faire changer la France... je veux dire par la , la sauver ! c'est bien lui. Pourvu qu'il ne se decourage pas et aille au bout de son projet !
Rédigé par : voixexpatriee | 16 janvier 2008 à 08h30
Sarkozy c'est Chirac avec 20 ans de moins et quelques paillettes en plus
Rédigé par : philbr | 16 janvier 2008 à 08h54
@ Philbr
C'est votre liberte de le penser, mais je ne partage pas votre avis.
Ne serait ce que sur le plan politique, alors que Chirac s'est coupe des meilleurs de ses troupes lors de la chasse aux sorcieres de 2002, Sarkozy a ouvert le gouvernement aux chiraquiens et a la gauche en 2007...
Autre exemple, le cote sympatique de Chirac qu'on peut opposer a l'arrogance de Sarkozy... mais vaut il mieux un president sympatique qui dort au Chateau ou un president arrogant qui se retrousse les manches... ? mon choix est fait !
Rédigé par : voixexpatriee | 16 janvier 2008 à 09h20
pardon... la chasse aux sorcieres de 1995 bien sur.. en 2002 il s'est contente de ne rien faire du tout ...
Rédigé par : voixexpatriee | 16 janvier 2008 à 09h22
Attendons 5 ans et nous pourrons comparer les bilans, ce n'est pas sur que celui de l'ancien ait à rougir par rapport à celui de son successeur
Rédigé par : philbr | 16 janvier 2008 à 09h34
Si on se souvient de l' ensemble des discours de Sarkozy lors de la campagne électorale, on devrait pouvoir se rendre compte d' une double cohérence : celle de ces discours entre eux et celle entre eux et les propos d' aujourd' hui.
Que les idées et propositions soient mises quasiment en même temps sur la table a effectivement de quoi donner le tournis (comme dirait Bayrou qui a tant donné l' exemple de la réforme à l' EN) à ceux qui se sont satisfaits du train-train de ces dernières décennies. C' est pourquoi par exemple il leur est naturel de dénoncer le "tout et son contraire" sans l' expliciter et de dénoncer le "concept fumeux de civilisation" en oubliant qu' il avait en fait sous-tendu la campagne de Sarko.
Le pouvoir navigue à vue ? Mais c' est une impression bien naturelle quand le rapport et le commentaire politiques ne s' attachent qu' au mot présent, au pied de la lettre. Et souvent le procés d' intention se substitue au commentaire-même.
Quant à "l' ouverture", si je comprends et partage en partie les réserves de FR, je pense aussi qu' elle a un effet trés positif : provoquer de vrais débats au sein du gouvernement et améliorer la transparence de l' action de ce dernier.
Rédigé par : Erick | 16 janvier 2008 à 10h34
Pauvres UMP, vous avez de plus en plus de mal pour défencdre votre champion.
Rédigé par : GED | 16 janvier 2008 à 10h43
Cher GED,
votre sollicitude serait plus efficace et necessaire pour un parti isole, le PS.
nous parlons ici non pas de l'UMP, mais d'un president et d'un gouvernement d'ouverture, ce qui est, depuis 30 ans, une vraie nouveaute...
Rédigé par : voixexpatriee | 16 janvier 2008 à 11h25
Cà fait 15 ans qu'il nous balance des effets d'annonces a tout va, on ne crois pas en bling, bling, tout ce qui compte pour lui, c'est l'argent, et encore plus d'argent, quand vous aurez marre de payer pour ces nantis de capitaliste, peut-être que votre cerveau imbibé de Tsarkozysme haineux, vous pourrez peut-être pousser un peu plus votre réflexion à l'égard de ce sinistre personnage qui fait honte à la France !!!!
Ce mec est un guignol et il vous a roulé dans la farine maintenant, il se sert dans la caisse (vide) et c'est les plus riches qui devront payer, à ujn moment ou à un autre.
Le problème des Français, c'est qu'ils ont du mal à accepter la réalité, il faudra bien se réveiller, à la fin.
Rédigé par : benflasherbe | 16 janvier 2008 à 12h37
l'ouverture, d'accord, la main tendue au monde arabe, d'accord, c'est bien, un peu faux-cul, tout de même, je ne pense pas qu'un seul arabe y croie, mais peut-être cela laisse-t-il espérer une évolution des rapports entre l'occident et les pays arabes, ou au moins maghrébins, mais dire que l'arabie saoudite a une politique de civilisation comme cella de la France, c'est énorme, non?
Rédigé par : lil | 16 janvier 2008 à 14h12
Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer à propos du nouveau contrat de travail: il doit permettre aux entreprises d'embaucher plus facilement (dit L. Parisot), mais le chomage n'arrête pas de baisser... Je pige pas.
Rédigé par : Annick | 16 janvier 2008 à 14h55
Annick,
Il doit aussi permettre à l' entreprise de se séparer plus facilement de salariés en période de vaches maigres ou dans tous les cas où l' activité de l' entreprise et/ou les conditions dans lesquelles elle s' effectue évoluent fortement.
Aujourd' hui, on peut espérer que cet accord permettra une accélération de l' embauche.
La nouveauté est le "contrat de mission" qu permettra à une entreprise de se développer sans être pénalisée plus tard par une charge salariale devenue inutile.
Rédigé par : Erick | 16 janvier 2008 à 15h23
Merci Erick, c'est vrai, ce sera le salarié jetable, l'idée m'est tellement étrange que je n'y pensais même pas.
Pour les cadres et ingénieurs, le contrat de mission: on se demande comment ceux-là pourront être performant autant que peut en avoir besoin une entreprise, s'ils savent qu'à la fin de leur mission, ce sera le chomage, en attendant de trouver un autre emploi, pendant que l'entreprise continuera à se remplir les poches des fruits de leur travail.
Rédigé par : Annick | 16 janvier 2008 à 17h20
@voixexpatriee
Vous dites :"Je vais peut etre en surprendre plus d'un, mais le seul moment ou j'ai cru dans le PS , c'est en 1981 /82 avec Mauroy 1er ministre... enfin un gouvernement qui osait mettre en oeuvre la politique qu'il avait annoncee... mais las ! le virage a 180 degre qui a suivi a demontre l'absence de courage"
J'en déduis que vous êtes un révolutionnaire, de ceux qu'on appelle aux Etats-Unis les "néo-conservateurs". Rien d'étonnant pour moi dans ce que vous dites, dans la mesure où - je crois - le passage de l'extrême gauche à l'extrême droite est plus fréquent que le passage de la gauche modéré à la droite modéré. Le sytème politique est d'une certaine façon circulaire!
Je ne crois pas à la révolution, et le virage à 180° après Mauroy représente pour moi un signe de réalisme, plutôt qu'un manque de courage. Essayer, constater l'échec puis faire marche arrière est un signe de sagesse, et la sagesse me semble bien plus nécessaire pour un homme politique que la capacité à brasser de l'air et à tout mettre sans dessus-dessous.
Donnez un coup de pied dans une fourmillière pour voir si la colonie de fourmi se développe mieux après, et on en reparle?
Rédigé par : Gatien | 16 janvier 2008 à 17h23
La déception est à la hauteur de ce que fût l’espoir.
Evidemment nous n’avons pas cru que tout allait se résoudre d’un seul coup malgré le ton convainquant .........
http://www.louis.over-blog.org/
Rédigé par : Louis de Saint-Aout | 16 janvier 2008 à 17h30
@ Eric Dupin
Vous dites "L’Arabie Saoudite et la France partagent les mêmes objectifs d’une politique de civilisation", a osé déclarer Sarkozy à Riyad, dans un pays qui ne respecte ni la démocratie ni les libertés les plus élémentaires".
Pour mémoire en janvier 1983 la France de Mitterrand et de Mauroy n'a pas eu d'état d'âme pour emprunter 2 milliards de dollars à l'Arabie Saoudite. L'argent n'a pas d'odeur même s'il provient d'un pays qui" ne respecte ni la démocratie ni les libertés les plus élémentaires".
L'histoire peut se montrer cruelle pour la gauche moraliste.
Je dis la "gauche moraliste" et non "Eric Dupin" car pour vous avoir lu je sais que vous faites partie de ces hommes de gauche dont François Mitterrand n'était pas la tasse de thé. Vous, vrai homme de gauche, n'avait vous pas dans "l'après Mitterrand" hésité à comparer sa politique à et je vous cite " du libéralisme tempéré d'aumône démocrate-chrétienne"
@ Gatien
Je sais que parfois je vous fatigue mais je suis obligé de vous reprendre. Vous dites " Je ne crois pas à la révolution, et le virage à 180° après Mauroy représente pour moi un signe de réalisme, plutôt qu'un manque de courage". Hélas la réalité est tout autre : Après le résultat des municipales de 1983 et la situation financière catastrophique du pays, Mauroy a répondu non dans un premier temps à Mitterrand qui voulait le reconduire au poste de premier ministre avant de se résoudre contraint et forcé pour diverses raisons de dire oui le 16 mars lors d'une rencontre qui précéda le conseil des ministres. Mauroy a alors dit au chef de l'état que par loyauté il acceptait de mettre en œuvre une politique qu'il n'approuvait pas. Il n'y a ni réalisme, ni courage car cette politique de rigueur a été imposée à la France sous la pression internationale.
Je rajoute que si politique de rigueur il devait y avoir chez nous dans les mois à venir cela n'aura jamais d'équivalent avec ce que l'on a connu en 1983.
Rédigé par : flamant rose | 16 janvier 2008 à 19h12
Sur la "politique de civilisation":
SArkozy, en Arabie saoudite, la définit comme une politique ancrant le pays dans sa culture religieuse, partie intégrante d'une civilisation. Et ajoute que les droits de l'homme ont progressé en Arabie saoudite. Sait-il que les droits de l'homme dans ce pays sont bien plus niés qu'en Iran.
Curieusement, au même moment ou presque, Zapatero organise une conférence des civilisations à Madrid, ayant pour objet le rapprochement des TOUTES les civilisations. Zapatero, nouveau pote de Sarkozy? Ca n'en prend pas le chemin.
Rédigé par : Karl Marx | 16 janvier 2008 à 20h50
@Flamant Rose
"Après le résultat des municipales de 1983 et la situation financière catastrophique du pays, [...] Mauroy a dit au chef de l'état que par loyauté il acceptait de mettre en œuvre une politique qu'il n'approuvait pas. Il n'y a ni réalisme, ni courage car cette politique de rigueur a été imposée à la France sous la pression internationale."
C'est à peu près ce que je voulais dire : il y a eu virage à 180° parcequ'on allait droit dans le mur. Ce n'est pas à moi que vous auriez dû vous adresser mais à notre expatrié qui semble avoir regrêté la rotation.
Rédigé par : Gatien | 16 janvier 2008 à 22h00
En relisant mon commentaire d'hier à 19h12 je m'aperçois avec horreur que j'ai osé écrire "n'avait vous pas" au lieu de "n'avez vous pas". Ayez l'amabilité de penser qu'il s'agit d'une erreur de frappe. Ma vue baisse.
De plus il semble que j'ai attribué à Gatien des propos qui n'étaient pas les siens. J'ai du l'agacer un peu plus.
Rédigé par : flamant rose | 17 janvier 2008 à 09h39
Pourquoi la presse française ne relate jamais les problèmes de la France avec l'Allemagne comme le décrit si bien cet article du journal Suisse Le Temps http://www.letemps.ch/template/international.asp?page=4&article=223481?
Sarkozy détruit la relation franco-allemande.
Rédigé par : GED | 17 janvier 2008 à 10h07
Annick,
Marrant : j' attendais votre réaction un peu en forme de slogan. Je n' aurai donc pas la prétention de vous convaincre. Mais :
Le nouveau dispositif rendra moins douloureux des licenciements de toute façons inéluctables, notamment en offrant des indemnités améliorées et des possibilités de formation.
La mobilité du salarié à son initiative sera améliorée (aménagement du départ, formation entre deux emplois).
Une remarque sur les missions temporaires : celles-ci font le succés des entraprises de travail temporaires auprés de nombreux salariés qui ont une compétence particulière, qui souhaitent changer relativement souvent d' environnement professionnel et qui veulent aménager leurs cycles travail-loisirs. Ils sont beaucoup plus nombreux que les contempteurs de l' emploi précaire le pensent.
Rédigé par : Erick | 17 janvier 2008 à 11h56