Jacques Attali est un auteur prolifique et souvent inspiré - dans tous les sens du terme. Il est infiniment meilleur dans le conseil que dans l'action comme le bilan de son passage à la direction de la BERD (banque européenne de reconstruction et de développement) l'a illustré. Le personnage n'est pas immédiatement sympathique, prompt à ranger ses détracteurs dans la "République des imbéciles", lui qui prétend régenter la "République des experts".
Oui, mais voilà. Son rapport sur la "libération de la croissance française" devrait plus utilement occuper le débat public que les dernières nouvelles de Carla ou de Cécilia. Les propositions qu'il agite dessinent une vision de la société et du futur à discuter au fond. "Libération" s'est amusé, avec un certain bonheur, à imaginer ce que deviendrait concrètement la vie d'un Français en 2018 si ses préconisations étaient appliquées. Les premières réactions de la classe politique en disent long sur la vérité des clivages qui la traversent.
Nicolas Sarkozy a déclaré adhérer à "l'essentiel" des mesures du rapport, mais il s'est empressé de rejeter la plus impopulaire chez les élus (la suppression des départements), celle qui tranchait le plus avec son nouveau discours civilisationnel (la rejet du "principe de précaution") et aussi d'afficher sa prudence sur les réformes bousculant les corporations (comme les notaires). A droite, d'ailleurs, l'accueil du rapport Attali, pourtant d'inspiration plus libérale que sociale, est particulièrement réservé. Le centre n'est pas plus enthousiaste. François Bayrou a jugé que ses idées risquaient de "déstabiliser la société".
Mais c'est à gauche que le révélateur Attali opère le mieux. Les réactions contrastées qu'il provoque disent l'éclatement idéologique du PS. La gauche du parti dénonce l'idéologie individualiste et consumériste du rapport. "La Forge", think tank créé par Benoît Hamon, a produit une intéressante "contre-expertise" du document attalien. Selon son habitude, François Hollande a botté en touche en lui prédisant un destin de "ramasse-poussière". Bertrand Delanoë n'a pas réagi. Seule Ségolène Royale l'a accueilli positivement. "La France a besoin de réformes. Ce rapport a été fait pour aider la France et moi, je veux aider la France", a-t-elle clairement indiqué. On attend avec impatience le jour où les royalistes tenteront de s'emparer du PS en défendant ce type d'orientations...
La commission présidée par Jacques Attali a remis son rapport. Je ne discute pas les propositions, en effet je n'ai pas encore complètement lu le rapport, loin s'en faut et parfois il me faut revenir en arrière pour comprendre car ce n'est pas évident. Je n'ai pas les capacités intellectuelles de ceux qui ont tout lu et tout compris et mis en ligne leurs commentaires 24 heures à peine après la remise du rapport à son destinataire. A priori j'ai cru y voir des choses intéressantes. Par contre il me semble que Attali a eu tort de présenter son rapport comme un document dans lequel on prend tout ou rien.. Les parlementaires se sont élevés contre cette présentation et ils ont eu raison car ce sont eux les élus du peuple qui légifèrent.
Immédiatement plusieurs économistes de gauche ont présenté une "contre-expertise" alors que le projet avait été remis la veille au chef de l'état. Quelle élégance! A part certains blogueurs surdoués qui peut croire qu'en moins de 24 h ils aient pu lire les quelques 300 propositions du rapport et surtout les étudier alors que les 40 membres de la commission y ont travaillé plusieurs mois. Il s'agit de toutes façons d'une question de politesse envers tout travail, et qui que soit qui ai pu le faire, à savoir que l'on étudie ce travail, on l'analyse, on en tire des conclusions et ensuite, mais ensuite seulement on y apporte des corrections voire des critiques. Même les politiques ont perdu un minimum de savoir vivre. A la tête de ce mouvement Benoît Hamon. Je préfère, et personne n'en sera surpris, la position de Jean François Copé qui demande à ce que le projet soit étudié par les parlementaires qui seront ensuite susceptibles de l'amender. La position du PS pour ne pas changer est celle de l'opposition systématique. Sarkozy aurait du dire que ce rapport ne valait pas "un clou" afin que les socialistes le valident. Le PS est encore une fois indigne, irresponsable et démagogique, car si contre expertise il doit y avoir c'est au parlement qu'elle doit se faire. Les députés PS pour une fois auraient du s'aligner sur la position de JF Copé. Ils reprochent aux députés de la majorité de se conduire comme des godillots vis à vis du chef de l'état, il ne m'apparaît pas que ce soit la réalité par contre il me semble clairement que eux se conduisent comme des godillots envers leur premier secrétaire.
Le général de Gaulle s'est prononcé sur ces soit disant experts et je le cite " Il est vrai que je ne m'en remettrai pas aux leçons changeantes de maints docteurs qui manient en tous sens et dans l'abstrait le kaléidoscope des théories. Il est vrai que je ne me livrerai pas à la voltige d'idées et de formules que pratiquent les jongleurs de doutes et de contres, les illusionnistes pour colloques et journaux, les acrobates de la démagogie".
J F Copé veut faire étudier ce rapport par le parlement . Il a en ce sens une attitude responsable et conforme à celle du général qui disait encore et je le cite à nouveau " Il est vrai que si, à l'échelon suprême où je suis placé, il me revient de provoquer les expertises et les avis, puis de choisir et d'endosser, je ne me substituerai pas à ceux, ministres et fonctionnaires, qui doivent étudier, proposer, exécuter, en tenant compte des données complexes au milieu desquelles ils ont l'habitude et la vocation de vivre". le président de la république devra être sur cette ligne.
Rédigé par : flamant rose | 28 janvier 2008 à 10h54
Au Panthéon des experts, Jacques Attali a déjà une loge réservée. Que dis-je, LA loge la plus belle, celle que nous voyons tous juste à côté du rideau d’un théâtre, celle qui ne permet pas le mieux de bien voir mais le mieux d’être vu et bien vu.
Problème : ce panthéon regorge d’experts qui se sont trompés en long en large et en travers, ce avec une assurance, que dis-je une arrogance, toute attalienne. Rappelez-moi le nom de ce postulant-ministre qui avait prédit une explosion de la Soufrière (et fait évacuer des milliers de pékins) qui n’a jamais eu lieu. Et les experts d’Outreau, et un sacré paquet de politologues jurant que la guerre contre Saddam allait tout résoudre !
Mais n’étant pas moi expert, je ne critiquerai pas l’expertise dans sa totalité, m’en tenant à trois points :
- Sa proposition de libéraliser un grand commerce déjà bien libéral va tuer tout le petit commerce déjà si malade, accroître la désertification des centre-villes et des campagnes. Comme ceux qui résisteront devront bien acheter quand même de quoi manger, ils devront aussi garder des voitures dont on peut sans ça se passer quand on vit en ville. Mais voyons, le lobby des grands constructeurs… Il veut aussi favoriser le tourisme en France : bingo, avec son truc la vie sauvage commencera passé le périph.
- Elle veut offrir aux élèves de faire « évaluer les professeurs sur leur capacité à faire progresser tous les élèves ». Comme ça les profs auront encore moins d’autorité et seront aux premières loges pour payer la facture des parents défaillants, des sureffectifs, des équipements insuffisants, des locaux pourris, des programmes absurdes et surchargés, des directions recluses dans leurs tours d’ivoire. C’est bizarre, Attali n’offre pas aux profs d’évaluer leur administration.
- Jolie perle aussi : la suppression de la carte scolaire. Les boites pourries seront encore plus pourries, les bahuts chicos encore plus chicos. Le pays encore plus divisé, encore plus opposé, encore plus communautariste.
PS Je rejoins Flamant Rose sur le ^rincipe de respêcter le travail du Parlement. J'ai voté pour mon député, pas pour Attali - ni pour Sarkozy.
Rédigé par : DD | 28 janvier 2008 à 12h48
Moi je suis pour ce programme libéral là :
http://cvincent.club.fr
Rédigé par : Le Champ Libre | 28 janvier 2008 à 13h29
Franchement, avez-vous lu le rapport? c'est d'un creux et comme d'habitude Attali a pompé toutes les idées qui trainaient. par exemples que pensez-vous de :
« DÉCISION 198: Promouvoir l’image et la qualité des fournisseurs indépendants. » plus vague tu meurs.
« DÉCISION 237: Mieux connaître les intérêts économiques, sociaux et financiers du pays avant toute négociation européenne. », merci monsieur Attali personne n’y avait pensé, avant vous.
La seule décision concrète est la « DÉCISION 63 : Créer un poste de haut-commissaire au développement numérique », au hasard Monsieur Attali.
Petit rappel, en 1982 pendant le congrès de versialles M Attali prévoyait le développement planétaire du Minitel (c'est-à-dire l'informatique centralisée), chacun peut juger aujourd'hui son don en matière de prospective.
Rédigé par : GED | 28 janvier 2008 à 14h35
Attali est un bon, peut-être même un excellent, conseiller. Mais les conseillers ne sont pas...
Je ne vois pas comment la traduction de ce rapport pourrait se faire sans loi, sans texte législatif, donc sans passage devant le parlement.
Il y aura donc des débats, et des oppositions politiques et politiciennes.
Je n'ai pas pris connaissance du rapport dans son ensemble. J'ai lu, entendu les commentaires. Iconoclaste, décoiffant, étouffe-chrétien, libéral... Pour une fois je ne suis pas d'accord avec "Flament Rose". Une bonne partie de ces propositions ne sont pas nouvelles... beaucoup d'acteurs politiques avaient déjà eu le "loisir" d'y réfléchir. Ce qui explique en partie la rapidité des réactions.
Ce que je trouve étonnant c'est l'aspect fourre-tout qu'en donnent les commentaires médiatiques télé-radio. De l'immigration, aux taxis, en passant par l'évaluation des profs... Alors que d'après les échos il n'y aura pas "d'inventaire à la Prévert"... Mais un plan d'actions structurées autour de thèmatiques.s
Une proposition me fait penser que l'exercice auquel Nicolas Sarkozy a voulu se prêter n'est pas sans danger... Celle sur l'immigration. A quelques mois d'un scrutin, certes local, on voudrait faire remonter le front national que l'on ne ferait pas autrement. Au détriment de quel parti, de qui ?...
Bref de l'espoir, car le pire serait de rester encore immobile. Il nous faut tout sauf le surplace. Mais des craintes devant les contre pieds à venir.
Rédigé par : noop | 28 janvier 2008 à 14h39
1) le rapport existe
2) comme d'habitude la droite charge plus que la gauche ( quelle gauche ? )
3) la médiocrité reste démocratique ( l'inverse est vrai ! )
4) la suffisance et surtout l'inculture des médias est stupéfiante elles sont le premier probleme de notre société!
Quant a Attali , je suis d'accord avec l'analyse des premieres lignes !
Rédigé par : meunier | 28 janvier 2008 à 14h46
Analyse très pertinente. C'est sur ce type de sujets où on voit à la fois les divergences à gauche et à droite et tout le chemin que dois faire la société française pour rentrer dans les temps modernes.
Prenons comme exemple, une récommendation "begnine" comme la libéralisation de métiers tels que les taxis ou les coiffeurs :
La réalité est toute simple, en tant que société de rentiers, la France laisse survivre des avantages à ceux qui ont acquis (financièrement) une charge comme dans les anciens temps.
La vie de tous les jours : il est impossible de trouver un taxi et les coiffeurs sont hors de prix.
Les réactions : preque tous les politiques disparaissent de la salle au moment où le debat deviens plus intéressant que les histoire de couple de qui on sait !
Rédigé par : Daniel B | 28 janvier 2008 à 14h51
Comme la plupart des commentateurs je n'ai pas lu tout le rapport Attali.
Au de vue de certains extraits on peut dire qu'il y a des propositions frappées au coin du bon sens mais qui ne seront jamais mises en oeuvre,ex. suppression des départements, libéralisation des métiers régulés...d'autres un peu creuses ex. Promouvoir l’image et la qualité des fournisseurs indépendants... enfin certaines très dangereuses car bien peu réfléchies ex. suppression de la carte scolaire, libéralisation du grand commerce etc...plus tout un contingent d'idées (style catalogue à la Prévert) qui circulent depuis des décennies.
Moi ce que j'attend ce ne sont pas des idées car nous autres Français nous n'en manquons pas, mais plutôt comment mettre en oeuvre ne serait-ce qu'une toute petite partie de celles ci. Car le vrai problème en France me semble être là.
Rédigé par : Claude D. | 28 janvier 2008 à 14h55
Proposer que le Parlement examine le rapport en l amendant pourquoi pas mais peut être aurait il fallu pour cela que le Président de la République se garde de donner un avis sur la question car lui aussi a été très rapide dans son analyse (pour ne pas dire expéditif: "je suis d accord avec tout à 2 exceptions près"). Ce que Flamand rose reproche au PS de manière assez partiale et partisane il aurait pu tout aussi bien le reprocher à Nicolas Sarkozy.
Car aujourd hui quelle est la marge de manoeuvre des députés de la majorité? Désavouer leur président? Ils ne l ont jamais fait depuis le début de son mandat alors tenter la chose au moment où le président s engage à ce point sur la question ça me parait osé.
En emettant un avis aussi tranché sur la question c est Nicolas Sarkozy qui a lui même politisé à outrance le rapport. Il ne faut donc pas s étonner en période électorale de la réponse apportée par le PS.
Et de vous à moi le rapport Attali ne nécessite pas des heures d analyse tant il reprend des idées déjà suggérées mais abandonnées car peu pertinentes ou ayant donné lieu à de cuisants échecs (les villes nouvelles notamment).
Les réponses apportées par La Forge ne sont pas non plus novatrices mais elles ont au moins le mérite d établir clairement ce que pourrait être le positionnement de la gauche et de créer un débat, ailleurs qu à l Assemblée où les échanges risquent de tourner courts, seul vrai moyen de faire avancer les choses.
Pas sûr que citer le général au moment où vous abordez la question du débat à l Assemblée soit une bonne chose car, en son temps, De Gaulle n en a eu que faire de ce débat...
Rédigé par : Antoine | 28 janvier 2008 à 15h00
Comme la plupart des commentateurs je n'ai pas lu tout le rapport Attali.
Au de vue de certains extraits on peut dire qu'il y a des propositions frappées au coin du bon sens mais qui ne seront jamais mises en oeuvre,ex. suppression des départements, libéralisation des métiers régulés...d'autres un peu creuses ex. Promouvoir l’image et la qualité des fournisseurs indépendants... enfin certaines très dangereuses car bien peu réfléchies ex. suppression de la carte scolaire, libéralisation du grand commerce etc...plus tout un contingent d'idées (style catalogue à la Prévert) qui circulent depuis des décennies.
Moi ce que j'attend ce ne sont pas des idées car nous autres Français nous n'en manquons pas, mais plutôt comment mettre en oeuvre ne serait-ce qu'une toute petite partie de celles ci. Car le vrai problème en France me semble être là.
Rédigé par : Claude D. | 28 janvier 2008 à 15h00
Jacques Attali existe-t-il ? On peut se demander comment cet être parfaitement ordinaire, -deux bras deux jambes et une seule tête- peut continuer à faire se pâmer le Tout-Paris de son intelligence universelle ? Tour à tour romancier, conseiller, essayiste, banquier, historien, rêveur, banquier, réessayiste, etc., on n'en finit pas de compter ses œuvres, ses odes, ses avis, sa présence, ses silences. On pourrait médire et lui chercher des nègres pour tellement écrire. Je tâche de l'imaginer constamment penché sur son clavier, et je n'y arrive pas. Il écoute, dit-on, il s'entoure, sûrement, il mâche, il ressasse, il publie.
C'est notre Pic de la Mirandole à nous, qui vient nous balancer un pavé de mesures à prendre ou à laisser, comme s'il s'agissait là de la dernière révélation de l'ange Gabriel. Car, on le sait depuis longtemps, Jacques Attali a quelques sujets de prédilection dont les confluences font une œuvre : le temps, le monde juif, et un attachement permanent à nous dire de quoi sera fait demain. Jacques Attali se verrait-il en grand successeur des prophètes de la Bible que je n'en serais pas étonné. Lui qui s'étonnait amèrement que le peuple juif soit aujourd'hui sans guide (http://www.juif.org/video/2943,jacques-attali-les-juifs-au-xxie-siecle-un-avenir-incertain.php), ne se complaît-il pas dans le rôle du Messie version XXIe siècle ?
Entre son plaisir de paraître et sa peur de disparaître, Jacques Attali passe d'une rive à l'autre, avec l'absolue certitude qu'un jour il pourra marcher sur les eaux. Après lui le Déluge !
Post scriptum : En cas de noyade, pas d'inquiétude, il s'entraîne sérieusement pour la résurrection.
Rédigé par : Jean Biret | 28 janvier 2008 à 15h10
Flamant Rose
La politesse et le savoir vivre ne sont pas de mises en matière de lecture, d'analyses et de contre propositions au sujet d'un rapport dont on peut comprendre qu'il doive susciter un débat.
En revanche, on comprend en effet que le picorage n'est pas de mise, qu'il s'agit d'un tout, et que la tentation d'étaler dans le temps un coup telle disposition, un coup tel autre, serait inefficace et finalement peu susceptible de modifier en profondeur la donne de la société française.
Nul doute que le débat fera rage dans la suite de ce fil, mais notons au préalable que dans les cinq dernières années, la plupart des pays européens ont mis en oeuvre au moins les trois quarts des dispositions que prônent le rapport Attali. Certains y verront le signe du malin, une conjuration des imbéciles patentés, il n'en sera pas moins vrai que des pays gouvernés par des bords politiques différents ont fait peu ou prou leurs, ce train de réformes. Ca fait quand même pas mal d'imbéciles.
Il n'est pas étonnant que dans notre beau pays, que cela suscite au PS des réactions assez contradictoires (c'est là leur "actu" principale), mais aussi que notre droite bien plus sûrement colbertiste que libérale fasse la fine bouche. C'est quand même beaucoup plus confortable de ne toucher à rien, ou de ne toucher qu'au marginal ou à l'emblématique. Pour légiférer, droite et gauche française sont particulièrement productives, pour enclencher des réformes lourdes, potentiellement impopulaires, la chose est déjà moins aisée. Notre personnel politique à une espérance de vie notoirement
plus longue que la moyenne européenne, et tout ce qui pourrait contribuer à la raccourcir n'est pas par nature "bien vu".
Je goûte très peu à Benoît Hamon ou à Noël Mamère, à leurs idées et à leurs orientations, mais le document de 16 pages qu'Eric Dupin a mis en lien n'est pas totalement inintéressant. Et vous leur faite un mauvais procès en jugeant que ceux-là sont allés trop vite en besogne, car ils se sont contentés de réactiver de vieilles contre-argumentations, telles que le mouvement anti-capitaliste ou altermondialiste s'emploient à en produire depuis que justement de nombreux pays ont enclenché ce cycle de réformes d'adaptation, proclamées "libérales" et donc synonymes de repoussoir absolu. C'est de bonne guerre pour ceux-là d'agiter de nouveau toute une série de démonstrations plus ou moins fouillées, d'arguments de valeur inégale, pour nier et renier ce qui s'est fait.
Tort ou raison, pour ceux là, c'est raison quand même.
Chacun pourra d'ailleurs noté que s'est mise en place une tendance assez lourde chez les radicaux du PS et à la gauche de la gauche, de renverser l'argumentation de départ les concernant : l'idéologie, c'est le libéralisme, le dogmatisme est libéral, ils sont les pragmatiques. Mauvaise stratégie mais excellente tactique assez peu dénoncée à ce jour.
Rédigé par : matéo | 28 janvier 2008 à 15h24
Il y a un film extra sur Molière qui passe à la télé depuis un bon moment;je l'ai vu une dizaine de fois et j'ai trouvé qu'il y a un parallèle vraiment tragicomique:
le bourgeois gentilhomme qui se paie la plume de Tartufe pour séduire ....
Sarko(le bourgeois gentilhomme) se paie les conseils de Jacquot (Tartufe le faux dévot..)
La "langue de Molière" avait pour but de distraire le peuple
Les conseils de Jaquot risquent de désespérer le peuple
En tout cas c'est l'opnion simple de quelqu'un qui n'a rien à voir ni de près ni de loin avec la politique désastreuse actuelle du pays de Molière
Rédigé par : Ramos | 28 janvier 2008 à 15h29
Puisque noop n'est pour une fois pas d'accord avec F.R., je suis pour ma part plutôt d'accord avec ceci :
"Sarkozy aurait du dire que ce rapport ne valait pas "un clou" afin que les socialistes le valident."
Moins convaincu, en revanche, par la vision d'un PS de godillots en rang derrière Hollande, car je crois que - comme l'explique Eric Dupin - les trois cent et quelques propositions du rapport leur donneront une occasion de plus d'affirmer leurs divergences.
Politesse ou pas, le contre-rapport de Hamont mérite probablement un coup d'oeil.
Rédigé par : Gatien | 28 janvier 2008 à 15h44
Il ne manque qu'un article N°317: SUPPRIMER L'ENA
Rédigé par : al | 28 janvier 2008 à 16h37
Bonjour!
le rapport Attali: c'est 21 patrons et 1 syndicaliste (CFDT), qui n' est plus syndicaliste mais patron d'un cabinet conseil... avec une telle commission pas étonnant que le libéralisme le plus échevlé
règne en maître absolu.
Cordialement.
Rédigé par : Bilheran | 28 janvier 2008 à 16h43
Bonjour!
le rapport Attali: c'est 21 patrons et 1 syndicaliste (CFDT), qui n' est plus syndicaliste mais patron d'un cabinet conseil... avec une telle commission pas étonnant que le libéralisme le plus échevlé
règne en maître absolu.
Cordialement.
Rédigé par : Bilheran | 28 janvier 2008 à 16h44
Bonjour!
le rapport Attali: c'est 21 patrons et 1 syndicaliste (CFDT), qui n' est plus syndicaliste mais patron d'un cabinet conseil... avec une telle commission pas étonnant que le libéralisme le plus échevlé
règne en maître absolu.
Cordialement.
Rédigé par : Bilheran | 28 janvier 2008 à 16h46
Encore un rapport qui rejoindra un cimetière déjà bien encombré ! Au fait, quelle est la rémunération de M. attali, je pense qu'il ne travaille pas gratuitement ou presque comme les millions de smicards
Rédigé par : Jean Louis | 28 janvier 2008 à 16h59
Encore un rapport qui rejoindra un cimetière déjà bien encombré ! Au fait, quelle est la rémunération de M. attali, je pense qu'il ne travaille pas gratuitement ou presque comme les millions de smicards
Rédigé par : Jean Louis | 28 janvier 2008 à 17h00
@DD
Si le « postulant-ministre qui avait prédit une explosion de la Soufrière, fait évacuer des milliers de pékins, alors qu’elle n’eut jamais lieu » est Jacques Attali, alors je vous laisse imaginer la même situation où le même aurait été informé d’un risque d’explosion, n’aurait fait évacuer personne, et où l’explosion se serait produite. Je pense que vous seriez le premier à dénoncer l’incurie du postulant-ministre devenu « expert » ou à dénoncer le « responsable mais pas coupable », notion finalement plus « vendeuse » et garante de la continuité d’une carrière en politique. Passons.
Sur votre premier point : « proposition de libéraliser un grand commerce déjà bien libéral va tuer tout le petit commerce déjà si malade, accroître la désertification des centre-villes et des campagnes ». Oui, cette bonne vieille idée que la grande distribution tue le petit commerce fait partie des vérités révélées que rien ne saurait remettre en cause. Il existe pourtant bel et bien un commerce, dont je ne saurais dire s’il est petit, moyen ou grand, et qui tire parfaitement son épingle du jeu. Il est vrai que ce commerce là ne se contente pas de faire du commerce comme on en fait depuis 30 ans, de réclamer des mesures protectionnistes (style Loi Raffarin) et de beugler contre les hypermarchés sur l’air de « Avant eux, on vivait bien ».
Il y a des commerçants qui ont très tôt compris que la meilleure façon de lutter contre la grande distribution consistait à faire du commerce de façon fort différente. Les mêmes ont par exemple compris que lutter sur la variable prix était un combat perdu d’avance, en revanche qu’ils pouvaient préserver leur part de marché et même en gagner en se différenciant. Ils n’ont pas cherché à entrer dans la spirale des produits les moins chers, mais parfois au contraire à travailler les produits les plus chers, de très grande qualité ayant in fine un rapport qualité-prix identique, et à développer ce que la grande distribution fait mal ou ne fait pas : le conseil et le service. Ceux-là ont diversifié leurs sources d’approvisionnement, ont tiré leurs gammes vers le haut, attiré des clients plus exigeants, hermétiques à la simple logique du prix le plus bas, et très attentifs aux conseils et à l’expertise du distributeur. En gros, ceux-là se sont adaptés à la donne créée par la montée en puissance de la grande distribution, là où les autres n’ont rien changé à leurs habitudes que ce soit en termes de sources d’approvisionnement, en matières de marges et de coefficients multiplicateurs ou encore en termes de service.
Il en va ainsi depuis des décennies de ces boucheries qui ne rivalisent pas en termes de prix avec l’hypermarché du coin, mais qui proposent de l’agneau de Pauillac ou du Bœuf du Limousin (tout en conservant la pratique du service sur mesure), de ces magasins d’habillement qui travaillent des « marques » non proposées par nos hypermarché, qui ne font plus payer les retouches, et qui restent ouverts entre midi et deux, de ces boulangeries qui ont diversifié leurs productions de baguette en multiple produits de la « fermière » à la « tradition » en en passant par de multiples fournées tout au long de la journée pour que le pain proposé soit toujours chaud et croustillant. Autant de facondes sur lesquelles les grands distributeurs qui se battent aussi pour prendre des parts de marché dans leurs zones de chalandise ont du mal à s’aligner et à rivaliser.
La progression de ces commerces de proximité est en partie due à l’arrivée de la grande distribution qui certes a fait disparaître ceux qui ne pouvaient pas, ne savaient pas ou ne voulaient pas s’adapter, mais en a poussé d’autres à réagir en exploitant des segments, des niches ou des poches de leur marché, que la grande distribution n’avait pas le temps et l’énergie de capter, le modèle économique de celle-ci étant fondé sur les volumes, compensant des marges faibles (contre partie de prix les plus bas du marché) et le turn-over rapide des stocks.
Quand en plein Morvan ou en pleines Corbières, la moindre supermarché est à 25 minutes voiture, l’épicier du coin pour peu qu’il pense à proposer des produits et services que l’hyper ne propose pas, et à rester ouvert entre midi et deux heures, peut complètement vivre de son commerce et voir son affaire pérennisée.
Les lois Raffarin et Galland ont ceci de communs qu’elles sont des monuments d’économie dirigiste et créatrices de bureaucratie, qu’elles faussent artificiellement les règles de la concurrence, au détriment des citoyens et des consommateurs, tout en ayant conforté la position des « happy few » de la grande distribution, bénéficiant dans certains cas de véritables positions dominantes et de rentes de situation, le tout comme le dit la Forge (le think-tank de Benoît Hamon) ayant abouti à créer un oligopole, dont il est peu de dire que ce n’est pas là une manifestation d’un libéralisme échevelé. Rappelons à toutes fins utiles que ces lois n’ont pas germé dans l’esprit de je ne sais quel socialiste révolutionnaire mais dans celles de notables de province parfaitement de droite… « à la française » , cela va de soi.
Rédigé par : matéo | 28 janvier 2008 à 17h04
Ce pays mérite-t-il autant de faux prophètes? ceux qui prétendent le diriger- ou influencer ses dirigeants!-l'ont sans cesse trahi car ils sont totalement coupés de la réalité et ne savent rien de la souffrance des gens, du "peuple!", disent-ils tout en le méprisant...ils ne sont que les petits représentants de la société du spectacle qui les utilise...et nous les présente à travers son miroir déformant! signé et assumé par jean-françois deluol éducateur spécialisé et artiste peintre(deluol-genest)
Rédigé par : deluol dit genest | 28 janvier 2008 à 17h40
Gatien me reprend lorsque j'écris en parlant des socialistes"il me semble clairement que eux se conduisent comme des godillots envers leur premier secrétaire". Il a raison, je me suis probablement mal exprimé. je voulais dire " il me semble clairement que eux se conduisent comme des godillots envers leur premier secrétaire lorsqu'il s'agit de s'opposer au président" par opposition aux "godillots de l'UMP qui vus par le PS avalisent tout". Il est exact que les trois cent et quelques propositions du rapport donneront une occasion de plus au PS d'affirmer ses divergences". Mais après les municipales.
En ce qui concerne le rapport, qui est le sujet, si je me souviens bien lorsqu'il a installé la commission présidée par Jacques Attali, le président de la république avait demandé à ces 41 membres de travailler sans tabous et de ne pas craindre les résistances. A priori de ce côté là il va être servi. Il ne faut pas se voiler la face, ce rapport est franchement libéral. Il énonce clairement 2 évidences qui ne datent pas d'aujourd'hui et que nous sommes plusieurs à dire sur ce forum et ce depuis plusieurs mois : l'emploi n'a plus d'avenir dans la fonction publique et la pérennité des entreprises n'est plus dans les subventions de l'état providence. Et, contrairement à l'idée que veulent faire passer les anti-libéraux le libéralisme ce n'est pas le capitalisme et ce n'est pas non plus anti-social. Ce rapport met également en évidence ce que certains intervenants disent depuis longtemps à savoir que les autres pays européens se sont modernisés et sont cités en autres : l'Italie, le Portugal , la Grèce, le Danemark, la Finlande, la Suède, l'Espagne.
Rédigé par : flamant rose | 28 janvier 2008 à 17h50
@DD
A propos de l'école vous avez oublié l'article qui crie haro sur les redoublements, sans autre perspective que de rendre les élèves plus "optimistes" (et ces salauds de profs moins castrateurs). Ou comment s'appuyer sur la bisounourserie du clan pédago pour faire des économies.
Et comme une autre proposition préconise que nul n'entre en sixième sans maîtriser les fondamentaux il semblerait qu'entre démagogie et méthode Coué Attali ait enfin trouvé la recette du sirop Typhon.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 28 janvier 2008 à 18h05
voici ce qui a ete dit samedi dans l'emissin de la rumeur du monde animé par Colombani et Casanova qui sont tous les deux tout a fait d'accord avec tout ce qui a ete ecrit dans ce rapport: donc supposez vous ca va etre mis en application! et bien pas du tout: ils se sont mis a faire du chantage. Est-ce que vous ne vous rappelez pas que les pharmaciens sont a l'origine de la naissance du parti radical? On comprend l'allusion et les chantage general se formulent de la façon suivante: est-ce que vous ne savez pas que les corporations (comme les taxis, comme les notaires,comme les politiciens departementaux et senatoriaux...) peuvent faire appel a la gauche pour bloquer les reformes?
A bon entendeur salut!
Rédigé par : meleze | 28 janvier 2008 à 18h13
300 mesures ? 314 exactement ? Bon, soyons honnête, combien ces 41 personnalités Attali en tête, ont touché pour écrire ce recueille ? Et tant bien même, comment peut on présenter un "rapport" en se prononçant de la pensée universelle, unique courant du bien pour tous, gratin de l'intellectualisme politico-économique qui doit orienter la France dans son renouveau. Pourquoi la seule vision de la réforme passerait elle par l'unique libéralisme ? Comment peut-on faire l'apologie d'un système qui mettrait dans les mains de 10% des français l'économie entière d'un pays ? Comment pourrais je expliquer à ma fille de 8 ans qu'il n'y a point de salut en France dans la fonction publique, que la précarité est la loi obligatoire dans le privé, que seul le salut de la réussite réside dans le placement financé et la création d'entreprise, que seuls les investisseurs ayant du répondant financier pourrait se gausser de rétablir la justice sociale dans son pays ? Tout rapport Attali qu'il soit, le pouvoir, aujourd'hui, est entre les mains de quelques puissances financières et que les politique n'y peuvent pas grand-chose. Alors écrire un rapport faisant l'apologie de ce système …
Je reste et resterais jusqu'à la fin de mes jours un petits cadre salarié si d'ici là, la nomenklatura libérale ne bouleverse pas le monde …
Rédigé par : Triste salarié | 28 janvier 2008 à 18h51
Par delà le contenu du rapport, qui est un recensement sans surprise de tout ce que la technocratie actuelle est capable de concevoir comme remèdes aux problèmes du pays, il me semble que Sarko a surtout poursuivi, en interrogeant l'expert mitterrandien, la politique d'ouverture par laquelle il cherche à éteindre toute opposition à ses projets personnels.
Et ça marche du feu de dieu grâce au concours de Marie-Ségolène, toujours aussi sous-développée politiquement. Il a suffi qu'Attali, désireux d'installer son magistère par delà le bien et le mal, la flatte dans le sens du brushing pour qu'elle s'extasie et parachève ainsi la dilution de ce qu'elle est censée représenter, du moins aux yeux de la puissance médiatique et d'une partie non négligeable des militants, c'est à dire, si on ose encore le mot, la gauche.
Pas de hurlements svp, je ne suis pas en train de charger de tous les maux de l'hyper libéralisme un rapport que je n'ai qu'entrevu. Mais je crois que cela doit rester l'affaire de la droite.
L'existence d'une opposition forte est aujourd'hui plus que jamais nécessaire à la démocratie. Il me paraît donc essentiel que le PS se débarrasse au plus vite de la reine de l'ambiguïté qu'est la Patronne du Poitou s'il veut non seulement survivre mais aussi élaborer un contre-projet véritablement innovant.
Sinon en 2012 nous aurons à choisir entre les écopolis de l'un et celles de l'autre, l'abolition de la carte scolaire par l'un ou par l'autre, les Fadela-Boutin UMPS, les coiffeurs et les maquilleurs bon marché (comptes de campagne :-)etc, etc...et je ne parle pas des histoires parallèles de leurs culs à la demande des meilleures gazettes.
Merci donc à Benoît Hamon.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 28 janvier 2008 à 19h19
Lu aujourd'hui : Elisabeth Guiguou qui reproche à Royal d'imiter Sarkozy dans l'exposition de sa vie privée. Tout le monde au PS tire sur Royal mais j'ai l'impression que ça n'affecte en rien sa popularité chez une partie - hélas quasi-majoritaire - des militants.
Elle est capable d'être désignée candidate même avec 99% de l'appareil contre elle...
Un deuxième tour Sarkozy-Royal dans 4 ans? Au secours!!!
Je suggère donc aux dirigeants du PS de fonder un parti appelé PS2, qui conserverait la même structure, les mêmes personnalités, tout exactement identique pour ne braquer personne, mais qui préciserait dans ses statuts que Ségolène Royal ne peut pas être adhérente. Ce serait déjà une bonne chose de faite...
Rédigé par : Gatien | 28 janvier 2008 à 19h49
"Je ne suis pas d'accord avec le fait de revenir sur un certain déballage de sa vie privée. Les Français méritent mieux. La politique, ce n'est pas +Les Feux de l'Amour+", a dit l'ancienne ministre interrogée par la chaîne Public Sénat.
""Pour la gauche, courir sur ce terrain-là derrière Nicolas Sarkozy n'est pas très malin", a-t-elle ajouté: "Je pense que nous aurions intérêt plutôt à prendre l'exact contrepied, y compris sur le style".
L'ex-candidate PS à la présidentielle "avait dit qu'elle arrêterait (...) c'est très dommage", déplore encore Mme Guigou.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080128/tpl-partis-ps-royal-ee974b3_1.html
Rédigé par : Gatien | 28 janvier 2008 à 19h51
Rédigé par: matéo | le 28 janvier 2008 à 17h04
M'aurait bien étonné que j'échappe au cours magistral de Mr "Jesaitou" et "L'idéologie-c'est-les-idées-des-autres".
- Pas faux, le coup du principe de précaution pour la Soufrière. Oh là là, feriez-vous partie de ceux qui, au nom du même principe, ont fauché des maïs OGM ? Mondieumondieumondieu, à qui se fier !
- Le futur ministre en question est Claude Allègre, champion du monde de modestie, qui refuse de lier le réchauffement climatique et l'activité humaine, qui considère l'amiante de Jussieu comme de la roupette de samsonite. Le type que, le jour où il décidera que la Tour de Pise ne penche pas, personne ne pourra faire changer d'avis.
- Pas faux l'idée que le petit commerce puisse survivre* en faisant évoluer son offre et en partant sur du produit cher. Heu, à part Neuilly-Auteuil-Passy, qui pourra payer ces produits plus cher, chère Marie-Antoinette vendeuse de brioche ? Vous a-t-on dit que de plus en plus de gens avaient de plus en plus de mal à finir leur mois ? Qu'ils ne faisaient pas ça pour le seul vilain plaisir de casser les sondages de ce bon Mr Rolex ? Ajoutons que les grande surfaces, qui n'ont pas vocation à laisser la moindre miette à quiconque, mettent très peu de temps à piquer les bonnes idées de vos petits comemrçants si sympas et si inventifs. Mon boucher-charcutier fait ça, et sait qu'il n'a jamais que deux mois d'avance sur Lepaclair. Jusqu'à quand ?
* Ce n'est pas vraiment l'avis de Périco Légasse dans le dernier Marianne. Mais peut-être allez-vous me dire que le dernier média national qui n'appartienne aps aux amis de Mr Ryanair est un torchon gauchiste ;-)
Rédigé par : DD | 28 janvier 2008 à 22h10
amusant cette affaire Attali ou dois je plutot écrire Attila le pillard d'idées ,
allez lire plutôt ceci :
http://blog.charentelibre.com/journal/index.php?2008/01/26/187-il-s-est-fait-piller-son-programme-par-la-bande-a-attali
alors que cette droite decomplexée et surtout sans pudeur s'apprécie à sa juste valeur !!!! sachez qu'elle n'a aucune morale à aller piller les bonnes idées d'un médecin de province .... médecin qui aurait enfin pu être un bon exemple de pluri-représentation de notre société civile au sein des candidats de UMP !! car Jean-Léopold Siwé-Nana est bien un bel exemple de cette France multi ethnique !
Rédigé par : l'amusette | 29 janvier 2008 à 00h02
Bilheran : "le rapport Attali: c'est 21 patrons et 1 syndicaliste (CFDT), qui n' est plus syndicaliste mais patron d'un cabinet conseil... "
Vous avez mal lu.
D'une part il n'y a pas 21 patrons mais il y a d'autres syndicalistes : 1 CGC devenu patron de Sogeti et le président du groupe Alpha dont la proximité avec la CGT n'est pas un mystère...
Rédigé par : Karedig | 29 janvier 2008 à 01h33
Dans le cadre de mon hors sujet périodique sur les relations france-africaines dans le blog d'Eric Dupin :
Kouchner, dans un ultime sursaut négationiste, vient d'essayer de nous expliquer que l'erreur de la France lors du génocide rwandais n'était pas militaire mais politique. Il faut en déduire que la livraison d'armes aux génodidaires malgré un embargo onusien, le soutient logistique, l'appui d'officiers instructeurs et de services de renseignements, la participation aux combats, sont des actes politiques, et non militaires.
Pas de bol pour Kouchner, le premier ministre et le ministre des affaires étrangères de l'époque (à défaut de président de la république) sont encore en vie et le font savoir.
Juppé (affaires étrangères) met en garde contre "les amalgames de la repentance ou les compromissions de la +realpolitik+".
Et Kouchner de se contorsionner : en parlant de "faute politique" de la France au Rwanda, il ne visait "ni Alain Juppé, ni Edouard Balladur", à l'époque respectivement ministre des Affaires étrangères et Premier ministre.
Il y a donc eu faute, mais personne n'en est responsable, du moins pas en France.
Merci Bernard, "on a tout compris".
Tout çà pour dire que pendant qu'une majorité de francais se soucient de leur pouvoir d'achat, le tiers d'un continent subit les effets de la "Realpolitik". Et que Sarkozy (qui a reçu Omar Bongo comme un "vieux sage" parcequ'en Afrique, "l'âge ça compte", et qui négocie avec Déby le rappatriemment de quelques illuminés) ne semble guère décidé à changer quoi que ce soit aux monopoles de Bouygue ou Bolloré.
Rédigé par : Gatien | 29 janvier 2008 à 02h06
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080128/tpl-france-rwanda-diplomatie-genocide-ee974b3_2.html
Rédigé par : Gatien | 29 janvier 2008 à 02h10
Moi aussi, j’ ai à peine entamé le rapport. J’ attends donc de voir pourquoi toutes ces mesures euh ! décisions sont liées et doivent être appliquées en même temps.
Je suis assez sidéré par les critiques qui sont faites, souvent très hâtivement, à celles qui paraissent "emblématiques" (ou plutôt les seules que la plupart des commentateurs connaissent ou dont ils ont entendu parler). Si on reprend quelques situations :
- surabondance des pharmacies en ville, rareté en zone rurale ;
- nombre réduit et cherté des études notariales = lenteur des dossiers et croupissement des clercs;
- nombre important de gamins qui rêvent de monter leur salon de coiffure et pour qui c’ est un parcours du combattant ;
- succès et pérennité des boutiques de luxe dont les marques n’ iront pas en grande surface.
J’ ai lu plus haut une critique de la suppression de la carte scolaire. Oubliant que dans la proposition elle s’ accompagne d’ une responsabilisation de la famille.
Sans doute suis-je réservé quant à la suppression du département mais qui peut nier que le mille-feuille politique et administratif français nécessite une très sérieuse remise en question ?
Les Ecopolis ? A l’ heure où environnement et développement durable sont des concepts en pointe, où il apparaît qu’ il y a là un « gisement d’ activité » et où on commence à revenir sur l’ horizontalité des villes au profit de leur verticalité, battre l’ idée en brèche me semble paradoxal voire de mauvaise foi. Il en est même qui trouve le projet peu ambitieux !
Je me fiche de savoir ce qu’ il y a de redite ou d’ innovant dans ce rapport. Il répond à des nécessités objectives comme à des besoins et des attentes pour l’ essentiel incontestables. On n’ en fera rien ? Vu la publicité qui en est faite et étant donné qui l’ a commandé, je n’ en suis vraiment pas certain.
Si le rapport Attali est critiqué c’ est peut-être justement parce que Sarkozy l’ a voulu. Mais je suis sans doute de parti pris en disant cela …
Rédigé par : Erick | 29 janvier 2008 à 08h59
Je viens d' apprendre que les chauffeurs de taxi de Toulouse manifesteront demain notamment en bloquant l' aéroport.
Sait-on que la future ligne de tramway en direction de l'Ouest/Nord-Ouest évite soigneusement l' aéroport justement pour protéger leur "business" ?
A quand la grève des coiffeurs, des pharmaciens et des notaires ?
Rédigé par : Erick | 29 janvier 2008 à 09h06
Erick dit : « J’ ai lu plus haut une critique de la suppression de la carte scolaire. Oubliant que dans la proposition elle s’ accompagne d’une responsabilisation de la famille. »
Piqué au vif, je suis allé dans le Rapport, et j’ai trouvé ça :
« La carte scolaire, qui oblige les enfants à s’inscrire dans l’école de leur quartier, sépare les élèves des quartiers difficiles de ceux des centres-villes. Elle est contournée par ceux qui ont les moyens de
bénéficier de passe-droits ou de financer des études dans un établissement privé. Il faut donc permettre, dans un premier temps, un libre choix total de l’établissement par les parents et les élèves, qui pourront tenir compte de l’évaluation publique des établissements.
En cas de demande excédentaire pour un établissement, des priorités transparentes, géographiques et sociales, seront établies.
Des « droits à l’école » seront attribués à chaque enfant et utilisables dans toutes les écoles : ce dispositif permettra d’établir une véritable liberté de choix, pour que chacun puisse bénéficier dans son voisinage d’écoles publiques et privées conventionnées. En pratique, l’État affectera aux parents une somme d’argent par élève. Chaque parent pourra l’utiliser dans un établissement public ou privé de son choix.
Le conventionnement des écoles privées devra être très strict sur la nature des enseignements et le respect des valeurs de la République.
Les parents pourront ainsi bénéficier d’une totale liberté de choix de l’établissement et profiteront de ce financement quel que soit leur choix. La Suède utilise déjà ce système efficacement. »
- En gros : 1/ on supprime la carte, 2/ on la rétablit (« En cas de demande excédentaire pour un établissement, des priorités transparentes, géographiques et sociales, seront établies ») Autrement dit : ça change, mais c’est pareil ! La responsabilisation des familles, ok, mais elle ne change rien au fait de la suppression… qui de plus n’en est pas une !
« Mais je suis sans doute de parti pris en disant cela … »
Oh, ni plus ni moins que ceux à qui vous-même reprochez de l’être ;-)
Rédigé par : DD | 29 janvier 2008 à 09h47
@DD
"ça change mais c'est pareil". Pas sûr : si j'ai bien compris on donnerait aux parents une sorte de chèque-école leur permettant au besoin de mettre leurs enfants dans le privé.
Vive l'école libre !!!
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 29 janvier 2008 à 10h53
à DD et Trésor de Bienfaits:
Pour moi, cela ressemble simplement à la libéralisation du marché des établissements scolaires, avec un léger correctif dont on se doute bien quelle sera l'efficacité; ce qui est amusant, c'est le langage du droit ("le droit à l'école"), qui est une nouvelle fois mis à contribution pour justifier la déréglementation.
Le contre-rapport de "La Forge" est intéressant de mon point de vue.
De son côté Ségolène Royal et son think tank (ne riez pas), semblent promouvoir le goût du risque et de l'audace entrepreneuriale; c'est extrêmement séduisant (comme la personne de S. Royal: elle est si jolie depuis qu'elle s'habille en noir....) mais peut, selon moi, se révéler dangereux (donc d'autant plus séduisant?..).
C'est le discours du "devenez tous créateurs d'entreprise" (adressé en Allemagne aux chômeurs, qui lorsqu'ils s'y modèlent, sont exploités par les entreprises qui leur passent des commandes, comme ils ne l'avaient jamais été en tant que salariés ); ou le discours qui promeut l'employé "artiste" (et le transforme en intermittent du "spectacle").
Mais cela a également à voir avec le discours sur "l'autonomie"; avec la notation des profs par les élèves - ou des élus par les citoyens ; avec la démocratie "participative" (empruntée aux tecniques manageriales pour développer la servitude volontaire) et de manière plus générale avec tout ce qui sape les fondements de la plus petite autorité soit-elle ou la transgresse (ressort immuable de la publicité).
Le discours de la liberté au service de l'extension du marché, et de la conversion du citoyen en consommateur docile.
Pour ceux qui doutent encore que le libéralisme est non seulement une idéologie (après avoir été un idéal), mais est en train de devenir une religion, on peut renvoyer à l'ouvrage, qui vient de paraître, de Danny-Henri Dufour: "Le Divin Marché".
Rédigé par : D.H. | 29 janvier 2008 à 11h55
DD,
Ma phrase complète était : "Si le rapport Attali est critiqué c’ est peut-être justement parce que Sarkozy l’ a voulu. Mais je suis sans doute de parti pris en disant cela …"
Ceci pour rectifier les raccourcis que vous semblez affectionner.
Rédigé par : Erick | 29 janvier 2008 à 12h10
De toutes façons pour certaines personnes il s'agit de démolir Sarkozy. Je veux bien admettre qu'en tant que ancien du RPR j'ai un peu de parti pris mais quand même je pense être encore capable de penser par moi-même.
En fait en France et ce n'est pas nouveau tout le monde est favorables aux réformes à condition de ne pas être personnellement touché comme tout le monde est favorable au TGV à condition qu'il ne passe pas sur ses terres ou même à proximité.
Et puis il y a l'hypocrisie. Plusieurs intervenants ont parlé de la carte scolaire. Les représentants des enseignants défendent cette carte au nom de principes égalitaires, or personne n'ignore que ce sont les enseignants eux mêmes qui détournent le plus cette carte scolaire au profit de leurs enfants. Autres exemples : sur les régimes spéciaux. Les syndicats poussent des salariés à la grève pour défendre un régime qu'ils ont déjà négocié en coulisse. En effet officiellement il n' y a pas eu d'accord signé entre les syndicats et les entreprises concernées. Or ce sont les dits syndicats qui ont eux mêmes rédigés ce qu'on appelle un "relevé de conclusions" et que ce relevé a servi de document de base à la rédaction du décret paru ce mois ci. Il s'est fait en coulisse pour les régimes spéciaux ce qui s'est fait au grand jour pour le contrat de travail négocié entre le patronat et les partenaires sociaux et qui sera repris par le gouvernement.
D'autres intervenants ont parlé du principe de précaution. Je ne suis pas en en phase sur ce sujet avec le président. Je considère qu'il a cédé face à Bové et sa grève de la faim. Il y a un moratoire sur les OGM très bien. Pendant ce temps les pesticides continuent à polluer nos lacs et rivières. Et pourquoi n'applique t-on le principe de précaution sur les téléphones portables ? Certains scientifiques étudient la possibilité que ces téléphones soient à l'origine de certains cancers. On fait fi du principe de précaution sur ce sujet. On pourrait citer d'autres exemples.
Erick aborde une partie du rapport qui est la réforme des professions réglementées. Je suppose que les membres de la commissions ont étudié ce qui s'est fait ailleurs que chez nous. Un cas mérite l'attention, c'est celui de l'Irlande. Il y avait 1 taxi pour 180 à190 habitants. La libéralisation des taxis a été faite en 2000, ce pays est alors passé à 1 taxi pour 70 habitants. Je ne suis pas parisien mais je crois savoir que dans la capitale il y a 1 taxi pour 350 habitants. Faites la comparaison. On estime que rien qu'à Paris cette libéralisation pourrait créer 40.000 emplois.
En ce qui concerne les coiffeurs le rapport propose que 5 années d'expérience pourraient remplacer le BEP. Rien de nouveau car c'est une mesure qui se pratique déjà dans d'autres professions. Cela s'appelle une VAE ( Validation des Acquis de l'Expérience).
En fait, et en ce qui concerne les professions réglementées, le rapport se propose de supprimer un mécanisme de protection qui dure depuis trop longtemps. Les entreprises concernées (comme les taxis qui vont se mettre en grève) se retranchent derrière une soit disant meilleure qualité se service pour conserver ce qui n'est ni plus ni moins que des privilèges que l'on pourrait assimiler à un monopole et que ceux qui en bénéficient ne veulent bien évidemment pas perdre.
On en revient à ce que je disais au début " tout le monde est pour les réformes tant que l'on est pas personnellement touché" et ça c'est bien français. C'est la raison pour laquelle notre pays est si difficile à réformer et qu'il prend du retard sur nos voisins.
Rédigé par : flamant rose | 29 janvier 2008 à 13h20
"On en revient à ce que je disais au début " tout le monde est pour les réformes tant que l'on est pas personnellement touché" et ça c'est bien français."
Ah... le plaisir de l'auto-dénigrement...
Moi qui croyais que Sarkozy allait restaurer la fierté d'être francais...
Ceci n'est pas francais F.R., c'est simplement humain. Les américains ont même inventé une expression pour désigner cette attitude : le syndrôme "NIMBY" (Not In My BackYard).
Et si le problème actuel de la France était l'incapacité à reconnaître ses atouts? La tendance à considérer tout particularisme comme une tarre?
Le sentiment d'irrémédiable chute dans un puit sans fond?
Et qui donc a instillé cette manière de voir? C'est la droite, Sarkozy en tête.
Rédigé par : Gatien | 29 janvier 2008 à 14h31
On oublie aussi de préciser tout le plan com' de Jacques Attali avec la publication du rapport aux Editions XO.
http://www.politique.net/2008012302-rapport-attali-plan-de-communication-de-jacques-attali.htm
Rédigé par : Politique.net | 29 janvier 2008 à 14h41
"Et si le problème actuel de la France était l'incapacité à reconnaître ses atouts? La tendance à considérer tout particularisme comme une tarre?
Le sentiment d'irrémédiable chute dans un puit sans fond?
Et qui donc a instillé cette manière de voir? C'est la droite, Sarkozy en tête."
Gatien,
Vos premières interrogations ne me paraissent pas infondées sauf le couplet sur la "tare du particularisme" que j' avoue ne pas comprendre.
En revanche, sur "la droite et Sarkozy en tête" ... Avant et pendant la campagne présidentielle, vous n' avez dû qu' entendre parler des discours de Sarkozy au travers des commentaires de ses opposants. Il n' est pas possible de dire une chose aussi fausse, à moins de prendre une critique des politiques passées pour un plaidoyer en faveur du renoncement national et en gommant les idées et propositions.
Rédigé par : Erick | 29 janvier 2008 à 15h01
@ Gatien,
Vous auriez du traduire le syndrome NIMBY (Not In My Backyard). En français cela se traduit par "pas dans mon jardin". Les américains l'utilisent en effet pour faire part de leur opposition à ceux qui empiètent sur ce qu'ils considèrent comme étant leur du ou leur propriété.
Pas besoin d'être sociologue pour étudier le comportement de nos concitoyens. On le constate tous les jours et ce syndrome traduit tout simplement la montées des égoïsmes individuels au détriment de l'intérêt général. Vous dites que c'est tout simplement humain et je suis d'accord, mais on est tout de même en droit de s'opposer à une telle attitude et non seulement de s'opposer mais de la dénoncer.
Autorisez moi à penser que c'est la gauche qui entretient les conservatismes et qui est prête à jeter des milliers de personnes dans la rue à la moindre réforme d'importance. Dieu sait que j'éprouve une profonde aversion pour Mitterrand mais permettez moi quand même de le citer lors d'un interview à libération au sujet de la modernisation " Si vous considérez qu’être de gauche interdit de moderniser le pays à cause des souffrances qu’entraîne tout changement, je ne puis vous suivre". Et croyez moi qu'en 1983 des souffrances il y en a eu et la modernisation n'a pas été la seule cause.
Rédigé par : flamant rose | 29 janvier 2008 à 16h21
Erick me dit : ""Ma phrase complète était : "Si le rapport Attali est critiqué c’ est peut-être justement parce que Sarkozy l’ a voulu. Mais je suis sans doute de parti pris en disant cela …" Ceci pour rectifier les raccourcis que vous semblez affectionner.""
Si je vous lis bien, ça fait deux phrases. Or vous dites "ma phrase", je n'ai donc rien raccourci du tout. Ou alors il aurait fallu que je recopie votre post in-extenso ;-)
Mais je veux bien inclure la phrase d'avant. Cela d'autant plus que c'était en pensant à elle que je vous imputais autant de parti-pris qu'à untel (moi, pourquoi pas)/unetelle !
(Jean-François Copé himself vient de rappeler Son Excellence Mgr Jacques Atali à l'ordre de la correction démocratique. A mon avis, le sacrilège va se prendre une beau retour de volée du Commissaire Principal ! Sarkozy vient encore de semer la mastrubaction dans son camp. Le jour où on voudra tourner un remake de l'Apprenti Sorcier, il ne sera même pas nécessaire de faire un casting)
Rédigé par : DD | 29 janvier 2008 à 17h16
@Erick
En parlant des particularismes considérés comme des tares, je pensais aux discours qui consistent à dire "nous sommes les seuls à le faire donc c'est stupide" ou (variante subtile) "tout le monde le fait donc il faut le faire aussi".
Ces raisonnements ont été utilisés pour justifier les tests ADN, remettre en cause la laïcité, et bien d'autres choses encore.
"la droite et Sarkozy en tête" : C'est vrai que Sarkozy brouille les pistes. Il a en effet dit ou écrit que "la France ne manque pas d'atouts" ou proposé que le pays "relève les défis sans rien renier de ce qu'il est, de ses valeurs, de son identité". Le problème est qu'on ne voit pas bien à quoi le liquidateur de mai 68, pourfendeur de laïcité, et adversaire des droit-de-l'hommistes, fait allusion quand il parle des atouts de notre pays. En pratique, j'ai plutôt l'impression que Sarkozy est prêt à démenteler tout ce qui fait notre spécificité.
A mon avis, la culture francaise est complètement étrangère à Sarkozy. Sa culture est celle de la caste mondialisée des hyper-riches et des jet-setteurs.
Sa précédente femme était fière de ne pas avoir une goutte de sang francais, et sa récente conquête a pu déclaré "je ne me sens pas Française du tout. [...] J'aime me sentir Italienne. J'adore la cuisine et le tempérament des Italiens. Ils sont beaucoup plus sympas que les Français."
Est-ce un hasard?
@Flamant Rose
Je suis bien d'accord pour condamner avec vous les comportements de type "NIMBY". Je signalais simplement qu'ils n'avaient rien de spécifiquement francais.
Rédigé par : Gatien | 29 janvier 2008 à 18h24
Des tas de bonnes propositions dans le rapport Attali, en particulier ce que tous les entrepreneurs de France attendent depuis la fin des 30 glorieuses: La réduction de la sur-pénalisation du travail français.
Mais quelques "couacs" abracadabrantesques, comme:
1° L'augmentation de la CSG (si chère à la gauche/caviar), qu'on ponctionne même à un retraité touchant 300 euros par mois !!!
2°L’idéologie de la matière grise
"Occidentale et FRANÇAISE" au service des sous races du reste du monde continue à faire recette !
3° Une des recettes miracles d'Attali l'enchanteur: Faciliter l'immigration pour faire face aux refus de nos inactifs d’exercer un métier manuel.
4° Trouver 10 sites cohérents (avec l'Europe) pour dix Villes "ECO".... J'en vois 2 !
Par ailleurs,
Nous avons là un dilemme, Jérôme Kerviel est-il un héro ou bien un délinquant ? La réponse est complexe, mais pas tant que çà ! Le 27 Janvier, le patron de la Soc/Gen, Daniel Bouton a été mis en question pour avoir lâché plus de 50 milliards d‘€ au début de la semaine dernière. Il a écarté les suggestions selon lesquelles sa décision aurait lancé les bourses Européennes dans un brutal piqué. La vente massive de valeurs Allemandes à terme a pourtant renforcé le vent de panique et aidé les marchés à s’écrouler…. Mais a-t-on déjà vu un énarque reconnaître une erreur ?
A l’inverse, cette décision à déclanché la décision de la Réserve Fédérale US de réduire brutalement son taux d’intérêt, mardi. Décision qui à évité un crash similaire à Wall Street et peut-être sauvé le monde de la récession. Il s’en suit que quelques économistes américains respectés voient maintenant Jérôme Kerviel comme un sauveur involontaire. “Merci, Jérôme,” à dit l’influent économiste Ed Yardeni !
Rédigé par : Ozenfant | 29 janvier 2008 à 19h57
@ Ozenfant,
Vous dites en parlant du rapport Attali et je vous cite " L'augmentation de la CSG (si chère à la gauche/caviar), qu'on ponctionne même à un retraité touchant 300 euros par mois !!!". l'information sur l'augmentation de la CSG est exacte mais vous l'isolez complètement de son contexte. Si vous voulez donner une information, ou vous la donnez en totalité ou vous ne la donnez pas car le fait de la tronquer lui ôte son sens et c'est ce que vous faites.
La réalité c'est que en France le revenu du travail finance à hauteur de 60 % le social et que par conséquent un tel pourcentage joue en défaveur de l'emploi. Ce rapport met donc en évidence une chose que personne n'ignore à savoir le coût du travail. Il propose donc de baisser les cotisations des salariés et des entreprises et d'en transférer une partie sur la CSG et sur la TVA.
Ceci dit la première question à laquelle vous ne répondez pas et pour cause puisque vous sortez l'augmentation de la CSG de son contexte c'est : Pourquoi augmenter la CSG ? La réponse est simple : c'est pour limiter les effets inflationnistes que produirait un transfert des cotisations sur la seule TVA.
La seconde question c'est concrètement comment cela va t-il se matérialiser ? La commission suggère de supprimer 3 points de cotisation sociale. A un peu plus de 4 milliards le point cela devrait représenter entre 13 et 14 milliards d'euros. La commission propose ensuite de compenser cette perte par une augmentation de 0,6 points de CSG et 1,2 % de TVA qui passerait donc à 20,8%.
L'idée de la commission est de se dire que les salariés en ayant moins de prélèvements verront leur pouvoir d'achat augmenter et que les entreprises en ayant une diminution des charges pourront embaucher plus facilement. Dans l'esprit de la commission cette proposition permet donc, tout en favorisant l'emploi, d'augmenter le pouvoir d'achat des salariés.
Ceci dit chacun en pense ce qu'il veut mais si on donne une information il ne faut pas la tronquer sinon cela peut devenir de la désinformation.
Rédigé par : flamant rose | 30 janvier 2008 à 08h32
Flament Rose,
Isolé de son contexte ou pas, Attila propose bien d'augmenter le CSG, ce qui est une mesure inique.
De plus le contexte ne justifie rien:
Il aurait pu demander A LA PLACE une augmentation de l'ISF, dans le cadre des négociations actuelles à Bruxelles.
La mauvaise foi des nantis accrochés à leurs privilèges comme la vérole sur le bas clergé, a ses phrases clefs destinées aux gens qui n’ont jamais fait de gestion:
"Si vous augmentez l’ISF, les patrons français iront monter leur Stés ailleurs ! "
Mais c’est faux, puisque cette augmentation serait entièrement compensée par les diminutions de charges et par le fait que ce serait calculé -après investissement-… Ce serait donc un formidable incitation faite aux patrons pour investir dans leurs entreprise (et dans son développement par l'embauche)... plutôt que dans leur résidence secondaire !
Hé ! Oui, il existe beaucoup de patrons qui préfèrent voir la valeur de l’entreprise progresser sur le long terme, plutôt que de vouloir absolument dégager des bénéfices à court terme.
Mais non ! La cupidité des privilégiés français de la gauche caviar et de la droite réac (Le PS/UMP) est telle qu'ils s'entendent à merveille depuis Giscard, pour garder la France d'en bas en esclavage. La cupidité n’est pas une qualité quoi que veulent faire croire les plus riches au bon petit peuple, (même G.W. BUSH à fustigé "the greed" des multinationales).
Vous ne pouvez pas comprendre Flamingo, vous dont le principal soucis n'est pas de savoir si vous pouvez vous offrir de la viande 2 fois par semaine, mais de savoir combien vous aller gagner en achetant des valeurs à terme 2 fois par semaine (pardonnez moi si je me trompe de fréquence).
Non pas que je sois contre le droit ,de chacun de profiter du monde tel qu'il est !
En tant qu’ex. PDG et ex-gestionnaire de 3 autres sociétés, je ne fais pas partie des plus à plaindre, je trouve normal de payer des impôts et ne suis pas contre en payer plus, pour éviter aux retraités et aux smicards de payer cette saloperie de CSG.
Si vous êtes (comme moi) contre l’assistanat, il suffit de figer le RMI et de baisser le plafond des aides sociales aux classe moyennes supérieures, chères au PS/Caviar.
Mais un minimum de décence (qu'ont les riches Danois, Suédois, Allemands, Hollandais etc.) serait de ne pas EN PLUS, continuer à vouloir ponctionner les travailleurs pauvres et les retraités, avec la CSG !
Un minimum de décence, quoi !
Chacun voit le monde par la petite lucarne de sa personnalité (et de ses intérêts), je ne m’attends donc pas à ce que vous soyez capable de changer d’avis !
Rédigé par : Ozenfant | 30 janvier 2008 à 10h55