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« Sarkozysme en folie | Accueil | Révélateur Attali »

21 janvier 2008

Commentaires

BA

Didier Maus est le président émérite de l'Association française de droit constitutionnel. Vendredi 18 janvier 2008, il écrit un article retentissant :

« Le Parlement peut-il désavouer le peuple ?

La signature, le 13 décembre 2007, du traité de Lisbonne sur l'Union européenne conduit à soulever une question constitutionnelle : le Parlement peut-il désavouer le peuple ? Les données du problème sont simples et connues :

1.- Par le référendum du 29 mai 2005, le peuple français a refusé la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ;

2.- Le traité de Lisbonne, dont chacun reconnaît qu'il reprend l'essentiel du traité de Rome, constitue une étape très significative du «processus d'intégration européenne» ;

3.- Dans ces conditions, que l'on soit favorable ou défavorable au traité, peut-on passer outre à la décision du peuple de mai 2005 en l'annulant par un vote du Parlement ?

Dans la France contemporaine, le référendum de 2005 est le troisième référendum négatif. Après le référendum du 5 mai 1946, une nouvelle Assemblée constituante a été élue et un nouveau référendum, le 13 octobre 1946, a permis d'adopter la Constitution de la IVe République. Le 27 avril 1969, le peuple français a rejeté le projet présenté par le général de Gaulle à propos de la régionalisation et d'une réforme du Sénat. Le résultat a entraîné, dans les heures qui suivirent, la démission du président de la République. De ce fait, cette réforme est restée lettre morte. La ratification du traité de Lisbonne par le Parlement, suite à un échec référendaire, consisterait donc une première.

D'un strict point de vue constitutionnel, la procédure normale de ratification d'un traité relève du Parlement. Ce n'est que lorsque le traité, sans être contraire à la Constitution, est susceptible d'avoir des conséquences sur les institutions que le président de la République peut demander l'accord du suffrage universel.
Le référendum du 20 septembre 1992 sur le traité de Maastricht était fondé dans la pensée de François Mitterrand sur les conséquences des évolutions politiques et juridiques contenues dans le traité.
Un raisonnement identique avait conduit Jacques Chirac à décider le référendum de 2005 sur le traité constitutionnel.
Le traité de Lisbonne contient non seulement d'importants aménagements et renforcements des politiques sectorielles de l'Union européenne, notamment en matière de justice et de sécurité intérieure, mais reprend les innovations les plus significatives de l'évolution prévues par le traité constitutionnel de 2004 et adopte, même si le lien est moins apparent, la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Il y aurait donc toutes les raisons de prolonger les raisonnements de 1992 et 2005 et demander au peuple français d'approuver le nouveau traité.

Prétendre que ce traité, sous prétexte qu'il comprend désormais un traité de l'Union européenne et un traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, serait un «minitraité» ou un «traité simplifié» relève d'une erreur d'analyse et d'un abus de vocabulaire.

Pour éviter de multiples consultations, le référendum pourrait être organisé en même temps que le premier tour des élections municipales, le 9 mars prochain.
À partir du moment où le traité de Lisbonne n'est pas substantiellement différent de celui de 2004, demander au Parlement de désavouer le peuple aurait un double inconvénient : amoindrir la confiance des Français dans leur système politique et constitutionnel ; enfermer l'Europe politique dans le cénacle des spécialistes et lui refuser une véritable légitimité démocratique.
Un nouveau référendum pourrait être à nouveau un grand moment de débat démocratique. Aux partisans du oui d'être convaincants. »

http://www.lefigaro.fr/debats/2008/01/17/01005-20080117ARTFIG00517-le-parlement-peut-il-desavouer-le-peuple-.php

EL

A propos de votre toute dernière phrase. Croyez-vous que les blogs puissent contrarier ce genre de pratique, et finalement les empêcher?

C/OGripari

Notre ami Sarko baisse dans les sondages, susurre t-on dans le microcosme.

C'est assez dommage. Car en effet, aucune mesure décisive n'a été prise. Juste des compositions de ciconstance. Si au moins , il avait été impopulaire pour cause d'abrogation du code du travail, ou du code général des impôts... Mais rien de cela.

Les prétendus signaux envoyés au monde de l'argent appartiennent à une désuète rhétorique d'une gauche qui ne sait toujours pas quoi dire. Il est vrai que toute flamboyante que soit sa vie privée, elle ne devrait pas tenir lieu de sujet de conversation. Le président ne doit rien cacher, mais ne faire aucun prosélytisme. A sa place, j'aurai répondu que "tout ce qui est du ressort de la vie privée ne présente pas d'intérêt spécifique qui doive être développé".

En réalité, Sarko brûle dangereusement la terre derrière lui : il est strictement condamné à réussir. Si il échoue, les Français reviendront vers un leader conservateur par réaction, et le pays sera perdu.

C'est pourquoi il va falloir attaquer le vif du sujet sans tarder.

Gilles GRIPARI

Ozenfant

"Un nouveau référendum pourrait être à nouveau un grand moment de débat démocratique. Aux partisans du oui d'être convaincants."

Génial !

Fanette

Nicolas Sarkozy, Grand Orateur de France a réussi son examen d'entrée au gouvernement, son entretien d'embauche, 53% l'ont voulu, et comme tout entretien d'embauche, n'est un bon élément que celui qui satisfait ses électeurs ou recruteurs, ainsi eus les français feront un peu plus attention en 2012.
Sarkozy bon produit marketing, il s'est bien vendu maintenant on attend toujours un président qui s'occupe des problèmes internes et non un Chiraquien qui passe son temps à régler les affaires étrangères !

DD

"A sa place, j'aurai répondu que "tout ce qui est du ressort de la vie privée ne présente pas d'intérêt spécifique qui doive être développé"."

Vous êtes naïf ou quoi, Gripari ? Sur quelle planète sise aux confins du système solaire vivez-vous ?

Car qui exhibe/instrumentalise sa vie privée depuis des années au risque assumé de l'intolérable (les enfants-marionettes) ?

Eric Dupin, j'ai honte :-) mais j'avais loupé l'épisode avec Mougeotte. C'est vrai que vous et ce monsieur ne faites pas le même métier. Le plus beau de l'affaire est son "no comment". Souverain mépris, sans aucun doute. Mais aussi aveu inconscient que cette censure était injustifiable sauf choix courtisan.

noop

J'avais dit au début du mois sur ce blog, qu'au train ou les médias couvraient les moindre faits et gestes, les moindres mots du présidents, même ses "supporters" allaient avoir une indigestion deavant cette hystérie médiatique... Ca vient doucement, mais surement.

Je crois que c'est cela que mesure la popularité. Un sentiment du présent immédiat. Le travail gouvernemental n'est pas vraiment pris en compte. Les résultats ne sont pas encore visibles (si il y en a un jour...).
Carla Bruni, Kadafi, une impression un peu brouillone de l'action engagée "relayés" avec "zèle et empressement" par la presse, sont à mon avis les raisons du déclin.

Il me semble que lors des prochaines élections, la gauche risque de ne pas complétement profiter de la situation. D'abord parce que le local n'est pas le national. Mais que même en "nationalisant" les enjeux, je vois plutôt le Fn et l'extrême gauche tirer les marrons du feu. Deux tendances que l'on a enterrée un peu vite après la présidentielle. Les "ras-le-bol" ou déçus de Sarkozy se retourneront vers le Fn, et les déçus du Ps vers Besancenot.
Voilà ce qui pourrait arriver si ce trou d'air et la donne politique rest inchangée jusqu'aux municipales.

Fanette

Je suis du même avis que Noop, les français risquent de partir dans les extrêmes, en votant Sarkozy ou Ségolène ils ne se sont pas trop brûlés les ailes, en choisissant modérément, mais comme tout vote contestatire, les municipales vont profiter aux petits partis écrasés par les grands.

Fanette

Donc, les partis extrêmes comme la LCR et le FN vont regonfler leurs partis avec les mécontents du Sarkozysme, ça commence déjà, il n' y a qu'à lire au minimum la blogosphère et faire un micro trotoir perso pour s'en rendre compte.

flamant rose

Je partage votre analyse sur les faits. Il est en effet incontestable que la baise de popularité de Nicolas Sarkozy est bien réelle et que cela va avoir des conséquences sur le résultat des élections municipales. Quoiqu'il en soit les élections intermédiaires ont toujours été en défaveur du pouvoir en place.

Je suis beaucoup plus nuancé que vous sur les causes. Je ne suis pas certain que la baisse de popularité du président soit directement liée aux réformes. Certes il y a une attente des français mais je crois surtout que c'est l'exposition de sa vie privée qui exaspère une partie de l'opinion et aussi quelques autres maladresses. L'opposition a réussi a faire croire à l'opinion que Nicolas Sarkozy s'est augmenté d'une manière inconsidérée alors qu'il n'a fait qu'aligner son salaire sur celui du premier ministre d'une façon transparente. Mais enfin l'opposition a bien joué, c'est la politique. Elle a profité du moment inopportun de la part de Sarkozy pour procéder à cette mise aux normes.

La gauche a réussi également à faire croire et votre billet le démontre puisque vous l'écrivez que l'essentiel a porté sur des réformes favorables aux catégories aisées ("paquet fiscal"). Là aussi bien joué de votre part et de celle de vos amis de gauche car la majorité n'a pas réussi à démontrer la désinformation. La loi TEPA comprend 9 mesures, mais la gauche en a mis une particulièrement en valeur c'est l'abaissement du bouclier fiscal alors que d'autres vont dans le sens du social et de la justice bien que personnellement je considère que l'abaissement du bouclier fiscal est une bonne mesure et que la suppression des droits de succession relève du bon sens.

Plus ça va et plus je comprends ceux qui quittent le pays. Ils vont là où ils ne sont pas considérés comme des volailles à plumer, ils vont là où ils peuvent profiter de l'argent qu'ils gagnent par leur travail et ils ne sont pas près de revenir car ce qu'une loi a fait, une autre peut le défaire et ça ils l'ont toujours à l'esprit. Le résultat c'est que au lieu d'admettre qu'on les plume trop on finit par ne plus rien leur prendre puisqu'ils sont partis, les entreprises commencent à faire pareil. Pauvre France ! Il faut faire payer les riches nous dit-on , il faut taxer les entreprises qui font du profit. Bientôt on ne fera payer plus personne et on ne taxera plus rien car ces catégories seront parties et comme il n'y aura plus assez de riches pour payer, ceux qui n'étaient pas imposables le deviendront et lorsqu'ils le réaliseront il sera trop tard. C'est le propre des cocus, il s'en aperçoivent toujours après, normal sinon ils ne le seraient pas.

Il me paraît de plus en plus évident que la gauche a très mal vécu le déclin du FN. Cette gauche a vécu 20 ans avec un FN aux environs de 15 % ce qui lui a assuré des victoires grâce à des triangulaires. Un FN à 8% ne lui convient pas, elle fera tout pour que ce parti remonte tout en accusant la droite parlementaire d'en être la cause.

Pour ce qui est du fin du règne de Sarkozy, s'il doit arriver ce sera en 2012 et pas avant. Royal, Hollande et les autres peuvent distribuer les cartons de la couleur qu'ils veulent, ils n'ont pas le pouvoir d'expulsion et ils le savent. Nous ne sommes ni en 1968, ni à Charletty. Je sais ils en rêvent…Et puis cette gauche arrogante devrait se poser une question, est ce parce que les sondages de Sarkozy sont à la baisse que les français souhaitent son retour ? Rien n'est moins sûr.

index

ECRIT LE 13 MAI 2006:

L'échec annoncé de Nicolas Sarkozy

Extrait :

"Nicolas Sarkozy échouera pour une raison simple : il ne parviendra pas à réaliser les promesses phares sur la base desquelles 53% des Français lui ont apporté leur suffrage.
Quelles sont-elles ? Plein emploi. Plus de pouvoir d’achat.Plus de sécurité."

La suite :

http://dalim.blog.20minutes.fr/archive/2007/06/13/l-%C3%A9chec-annonc%C3%A9-de-nicolas-sarkozy.html

noop

@ Flamant Rose
Les électeurs du Fn sont allés voir Sarkozy, ils retourneront vers le Fn version Marine... S'ajouteront à eux ceux de droite qui seront déçus ou se laisseront intoxiquer par le jeu politicien de la gauche. La proposition de la "Commission Atalli" sur l'immigration arrive comme un chiffon rouge (un "cadeau" empoisonné fait à Sarkozy) vis à vis d'une France qui est inquiète et s'interroge sur la "chance" réelle que constitue cette immigration.

Le risque, le danger de ce petit jeu (faire remonter le Fn pour affaiblir la droite) c'est que cette fois, une partie plus grande de l'électorat dise "chich"...

Tefy

ce qui me frappe c'est moins la différence popularité que la différence de visibilité et de clivage polt du pdt et de son PM

Pour preuve, dans le sondage JDD/Ifop, 1% des sondés n'ont aucune opinion à l'égard de Sarkozy avec la question : "Etes-vous satisfait ou mécontent de Nicolas Sarkozy comme président de la République ?", ce chiffre est de 4% pour Fillon.

http://www.lejdd.fr/sondages/82.htm

De plus, on note aussi que les opinions à l'égard de Sarkozy sont nettement plus tranchés , 31% sont "très" satisfaits ou "très" mécontents de Sarko (69% sont plus mesurés en étant "plutôt" satisfaits ou mécontents), contre 18% pour Fillon.

Idem pour le sondage BVA/Orange/express
http://minilien.com/?ZhrMzaThuD

On compte 7% de non-réponses pour Sarkozy à la question "quelle opinion avez-vs de NS en tant que Pdt de la rép ?" contre 14% pour François Fillon.
(étant donné qu'il n'y a de possibilités de réponses "modérées" dans le sondage BVA, les non-réponses sont plus élevées que dans le Ifop/JDD, les non-répondants peuvent être des gens "modérés" et des gens qui n'ont pas d'avis précis sur la question)

Ledun JP

Sarko n'est pas paye en retour de sa débauche d'énergie mais á part nous,je crois que lui s'en moque.
Les déclarations de Claude Allégre sont édifiantes :

"Qualifiant les premiers mois à l'Elysée de Nicolas Sarkozy d'"assez impressionnants", l'ancien ministre socialiste "les compare aux huit premiers mois de Giscard en 1974 ou du général de Gaulle en 1958". "Il y a eu vraiment des avancées", citant "le traité européen, la réforme des retraites devant laquelle tout le monde avait jusqu'ici reculé".

"Un bilan impressionnant comme l'étaient, au bout de huit mois, ceux de Giscard et de Gaulle", assure-t-il. "Le problème est de savoir si Sarkozy va continuer comme de Gaulle ou s'arrêter comme Giscard: son dynamisme me laisse bon espoir".

Voila la verite.
Pour le reste, je ne vois pas de probléme á ce que sa " fiancé " soit belle , grande et sympathique....

A tout ceux qui cherche un peu de fond á mettre dans leur Billet Anti Sarko primaire je vous conseille le site de l'UMP et son son tableau de bord du suivi des engagements . Edifiant

http://tableaudebord.u-m-p.org/accueil.html

LedunJP

LedunJP

Sondages : gros piége á con pour journaliste désoeuvré.

Il y a une semaine 15 MESURES sur 16 de la poltique de Sarko emportaient une large adhésion des Francais.

Dêja oublié ?

LedunJP

philbr

Le problème des sondages c'est que tant qu'ils vont dans le sens souhaité on ne leur trouve aucun défaut mais quand ils changent de sens ils ne sont plus importants, casser un thermomètre qui indique de la fièvre ne soigne pas le malade, c'est en tout cas un indicatif de l'appréciation de l'opinion publique (qu'elle ait tort ou raison est un autre problème)

D.H.

A considérer les choses d'un point de vue non partisan (ce qui est bien sûr impossible), j'essaierais de commenter l'actuelle impopularité de N. Sarkozy en émettant l'hypothèse (à côté de la déception après promesses, toujours invoquée), que les français (dont je ne m'exclus pas), ne savent décidément pas ce qu'ils veulent.
Après s'être résigné à un train de réformes néo-libérales (on avait été prévenu), voilà qu'on fait brusquement volte-face pour la fuir à toutes enjambées; on suggère (certes du bout des lèvres) à bouter les immigrés hors de France, et on est pris en même temps d'un affreux remords; on se laisse fasciner par l'ostentation du luxe, et on rouspète parce que l'on se sent méprisé; etc., etc. Mais peut-être Eric Dupin a-t-il des sondages qui infirment avec certitude ces différents points?
Il faut dire aussi que nous sommes présidés par quelqu'un qui a commencé par nous diviser les uns les autres: ceux qui se lèvent tôt, et les feignants; les privilégiés (?!) des régimes spéciaux, et les autres, et., etc. Difficile de rassembler tout en divisant (ce qui pourrait expliquer les résultats clivés des sondages cités par Tefy)...
D'un côté donc un peuple schizoïde (disons: irrésolu), de l'autre un président paranoïde( du moins, clivant les gens en bons et en méchants, en amis et en ennemis déclarés, dans les sondages ou non). Mais je m'aperçois que je décris la France comme un pays de fous, de la base au sommet: j'ai donc dû exagérer, quelque part...
En tous cas, l'incohérence sarkozienne et l'irrésolution que je suppose au peuple (dans la mesure où il est légitime d'attribuer une caractéristique psychologique globale à un ensemble d'individus, et où l'on est sûr de ne pas projeter sur lui la sienne propre), me semblent se répondre l'une l'autre.
mais ce n'est là qu'un avis de béotien.

Annick

Et dire qu'il y en a encore qui craignent le FN! alors que le FN n'a plus aucune chance de remonter, il manque d'argent doit vendre des biens, comment alors pourrait se maintenir le prestige de son chef, de plus, un homme en fin de course.
L'histoire a toujours montré qu'un homme, quand il s'agit d'un leader est irremplaçable. Exemple: Georges Marchais irremplacé à ce jour.
Même sa fille ne peut avoir le même poids ne serait-ce que parce qu'elle est une femme, mais aussi, parce qu'elle n'a pas son histoire de plusieurs décennies, ni ses motivations, elle est d'une autre génération.
Les électeurs du FN, comme des moutons, suivaient le mouvement pour son succès. Après les résultats de 2007, il y a gros à parier qu'ils le lacheront comme le font toujours les traitres.

philbr

De toutes façons il y a pas mal de partis politiques qui manquent de leaders ou dont les dirigeants sont a bout de souffle ou en panne d'inspiration

Annick

C'est ça, c'est la crise du 'leadership'. Le problème, c'est que celui-là a été utilisé comme instrument de pression par, non pas ses électeurs, mais par les autres, (qui s'apprêtent à en user encore apparemment): 'si ... etc. ... ça va profiter aux extrêmes ...etc. ', ce qui n'a pas manqué d'influencer fectivement SES électeurs. Instrumentalisation détestable.

Olivier

Eric Dupin, vous étiez beaucoup plus mesuré et nuancé durant la campagne...

Là, dans ce billet et d'autres récents, je sens comme un air de méthode Coué chez vous.

Voila que vous, spécialiste des sondages, et partant, fin connaisseur de leur versatilité, vous plongez la tête en avant dans la justification immédiate et sans appel d'un sus-dit bilan à 8 mois qui serait mauvais et désavoué des français.
C'est un peu juste; trop juste.

Les engagements : un programme électoral épais, fourni, précis et ambitieux.
Le temps : 8 mois et déjà bon nombre d'éléments de ce programme faits ou en route.
La durée : certains éléments sous soumis à longue durée, comme la réforme de l'état. Cela ne se verra que dans 2-3-4 ans minimum.
La rupture : dans la forme, le rythme, le fond, la durée, l'ouverture. Tout cela qui perturbe TOUS les journalistes, dont vous êtes, et qui pour la plupart ont mis du temps - en mettent encore - pour se caler sur ce qui se passe pourtant sous vos yeux; vous tous vous dissertez trop sur la forme sans plus savoir comment aborder le fond. La plupart d'entre vous, et parmi les plus connus, sont visiblement hors de leurs repères habituels; Voir certaines émissions est criant de vérité en ce sens; de temps en temps on croirait voir des ados parachutés dans un nouveau monde qu'ils ne savent pas appréhender, qu'ils ne savent plus maîtriser :-).
Alors pour beaucoup de journalistes, c'est la course à la phrase assassine, à la rumeur qui fait causer, au moindre % de baisse, à l'ironie etc...

Mais, je crois les français capables de raisonner et de comprendre. Bien sûr, Sarkozy a fait quelques erreurs - qui n'en ferait aucune ? - comme sur la vie privée ou des phrases trop vite prononcées. Mais vous ne trouverez AUCUNE déviation par rapport à son programme annoncé clairement, ni dans le tempo de réalisation.

N'en déplaise à beaucoup au PS, et à beaucoup de journalistes qui rament à retrouver le bon cap, Sarkozy applique son programme à la lettre. Il déroule ce qui était prévu.
Et nombreux sont ceux qui savent qu'il va continuer ainsi, tel que prévu. Lui aussi le sait.

Les 47% : ah que voila un chiffre ! Faut dire qu'il avait commencé très haut, plus haut que les prédécesseurs...
Mais c'est normal, le "pouvoir d'achat" ne se décrète pas et surtout IL NE SE DONNE PAS.
Dans ses phrases sur ce sujet Sarkozy a fait une erreur de communication, c'est évident.
Il l'a compris et il saura être plus pédagogique à l'avenir, vous verrez...

Vous savez les basiques de l'économie, c'est très simple.
Le moindre bon sens fait que tout le monde peut ET DOIT comprendre que quand on cultive 3 heures on récoltera 30 carottes et que si on veut en récolter 40 il faudra travailler 4 heures.
Le fameux "travailler + pour gagner +" ne sera réellement efficient que lorsque toute une série de lois, d'accords sociaux, d'état d'esprit - et surtout de changement(s) de mentalité(s) - et de changements majeurs auront été non seulement engagés mais en fonctionnement cohérent et durable ...
Il faut du temps pour tout ça, Sarkozy l'avait dit, il le sait; les français le savent même si une frange d'entre eux pensaient indument que ça irait plus vite, habitués en cela par les mannes gracieuses déversées quand un socialiste arrive au pouvoir avec ses utopies habituelles mais totalement hasbeen et surannées.

Si les basiques de l'économie sont simples, les basiques de la fiscalité le sont tout autant.
Les revenus de l'état sont directement et proportionnellement liés à la masse d'acitivité ET de consommation.
Plein emploi (et pas du 35h ou 32h hein !) et bonne consommation donneront FORCÉMENT des revenus importants et suffisants à l'état qui pourra alors se passer de toucher aux taux de prélèvements, voire les diminuer. Tout en diminuant la dette et en améliorant la modernité des structures de l'état.

Sarkozy n'a que faire des cartons jaunes et divers. Il a 5 ans. Son rendez-vous c'est fin 2011.
N'ayez crainte, au vu de la régularité du suivi de son programme, je vous prends date : d'ici 4 ans il récoltera beaucoup de cartons BLEUS ! :-)

Vous devriez vous intéresser de plus près à la piteuse gauche que nous avons tous sous nos yeux - et vous le savez bien ! - c'est chaque jour un peu plus pitoyable que la veille, ils plongent tous dans les pièges tendus comme de vrais masochistes... Rien absolument rien à part les sempiternels "ouin-ouin" incessants sur "Sarko il a fait" "Sarko il dit" "Sarko il..."; Le néant total.
Pauvre Ségolène hier quand elle parle de "déliquescence"... Euh, elle est à ce point aveugle qu'elle n'a encore rien vu de l'état du PS ?
Eric Dupin, faites oeuvre de charité : expliquez lui comment ce terme est adapté au PS !!

Le qualificatif "réactionnaire" a changé de camp depuis des mois et personne à gauche ne veut s'en rendre compte. Et même pas les journalistes qui n'osent plus réfléchir tout haut.

Je ne vous accable pas Eric Dupin; je peux comprendre tout à fait la déstabilisation générée depuis 1 an.
Tous les grands noms des journalistes et politologues en vogue en sont touchés, Apatie, Dupin, Barbier, les sondeurs connus, etc... plus aucun ne porte un regard réaliste.
Vous êtes, les journalistes dans leur ensemble, et encore une fois il n'y a aucune acrimonie aucune dans mon propos soyez-en assuré, vous êtes en passe de perdre beaucoup de crédibilité, presque tout autant que notre PS national.

Je n'ai aucune compétence plénière pour donner quelque conseil, mais tentez de prendre de la hauteur par rapport à la réalité de la nouvelle donne depuis quelques mois.
Cessez de traiter le "jour-le-jour", placez vous dans la prospective et dans la perspective de 5 années, oui 5.

Je vous assure que vu de nos yeux de citoyens auditeurs-téléspectateurs-lecteurs, on a l'impression que Sarkozy ayant secoué l'eau de l'aquarium, tous les poissons que vous êtes ne trouvent pas encore leurs nouveaux repères, ceux permettant l'analyse et le recul nécessaires à une approche sereine et adéquate aux changements qui sont désormais en marche... que vous le vouliez ou non, là n'étant pas la question.

Bien à vous, j'aime bien vos billets; mais ébrouez vous !

Amicalement,

Annick


Ah, j'oublai: merci Eric Dupin de ne pas nous censurer...

Michel

"En démocratie d'opinion, la popularité est une drogue dure pour les dirigeants. "

Sommes nous en démocratie d'opinion ? Pas dans notre constitution en tout cas.

Erick

Et pendant ce temps, à propos du rapport Attali, Hollande donne des leçons de courage politique :

"Proposer l'ouverture de toutes les professions, lesquelles pour beaucoup votent pour la droite, c'est plutôt intéressant! Proposer la suppression des départements à la veille d'élections cantonales? Cocasse! Proposer l'ouverture sans règle de toutes les grandes surfaces, les petits commerçants apprécieront!", a-t-il raillé.

DD

Rédigé par: Olivier | le 21 janvier 2008 à 17h39

Eric Dupin, comment, vous êtes encore là ? Vous n'avez pas cédé votre blogue et votre carte de presse à Olivier ?

Ebrouez-vous, bdm !

Ledun

Tout mes compliments á Olivier.

Au lieu de vous moquez relisez sont papier.
Sans insulte et sans être un béni oui oui,Olivier décri tres bien la situation des journaleux actuellement.

Quand on ne sait plus quoi dire on s'attaque á la personne. Oui ,bon . je ne trouve pas ca bien grave.
Si Sarko continue de travailler comme il le fait avec son équipe et s'il a raison dans sa politique, son succés sera d'autant plus percutant.

Laissons donc Hollande ironiser, Moscovici mettre la derniere main á un pamphlet Anti Sarko ( Super idee ! au lieu de preparer son programme pour reprendre le PS e main ! ) Et Sego á son aveuglement.
C'est tout le mal que je souhaite á l'UMP.

Trésor de bienfaits

Je n'ai pas eu connaissance de cette réaction de Hollande. Mais j'ai écouté Royal au grand Jury. Elle a refusé de commenter un rapport qui n'était pas encore publié mais elle s'est flattée d'avoir rencontré Attali qui lui en aurait, en quelque sorte, présenté les grandes lignes. L'oeil allumé -par une intense approbation probablement - elle a prévenu, à deux reprises ses interlocuteurs qu'ils auraient "une surprise" quand ils pourraient lire ce rapport dans son intégralité. Et il s'en est fallu de peu qu'elle ne dise qu'il correspondait à sa vision personnelle...

Karl Marx

ED:"Le seul vrai atout que conserve Sarkozy dans sa manche s'appelle l'opposition. Son état de déliquescence lui procure toujours un avantage comparatif."
D'autres posts ont fait état du danger de la remontée des extrèmes. Je pense en effet que le terreau est propice: baisse du rôle des institutions, principes constitutionnels bafoués ou au minimum contestés, personnalisation du pouvoir, absence d'opposition républicaine ou radicale (de droite ou de gauche). Le FN est-il aussi déliquescent? sans doute, mais peut-être cela peut-il se redresser ou sinon, un nouveau mouvement apparaître sur ses cendres, amalgamer extrême droite et extrême gauche (un Doriot moderne?), je ne sais pas. Les circonstances sont favorables en tous cas à l'émergence de groupes fascistes ou populistes en France. Le pire est que je pense que la droite elle-même a perdu ses repères. Les syndicats sont inexistants, les différentes classes sociales ne retrouvent plus la défense de leurs intérêts dans des partis bien structurés. Sans faire de catastrophisme, cela me rappelle les années 30 (1830 ou 1930? sans doute un peu des deux).

flamant rose

La France n'est pour rien dans la crise que connaissent actuellement les places financières, alors quand je lis les propos de Lionel Jospin qui se demande je le cite "si la France a une équipe sérieuse à sa tête pour faire face à la crise financière mondiale" je me dis que la politique n'autorise pas tout surtout de la part d'un ancien premier ministre. C'est le cas typique du procès d'intention. Il voudrait déstabiliser la France auprès du monde qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Compte tenu de ses anciennes fonctions cette attitude est scandaleuse, où est l'intérêt de la France.

Et puis, par ailleurs quelle faculté d'oubli. Cette crise n'est encore rien par rapport à celle de 2000 ou le krach a été terrible. Entre le 4 septembre 2000 et le 12 mars 2003 le CAC 40 est passé de son plus haut historique de 6922 à 2403 points soit une baisse de 65%. Jamais on n' a reproché au gouvernement de l'époque de n'avoir pas su endiguer la crise tout simplement parce qu'il n'y était pour rien

Pauvre Jospin, pauvre gauche, après les propos de Hollande rapportés par Erick c'est plus qu'un état de déliquescence dans lequel se trouve le PS. Si les socialistes n'ont rien à dire, qu'au moins ils se taisent, cela leur évitera de dire des conneries. Et dire que Jospin voulait être chef d'état !

pauline

Ouvrez les yeux !!!!

LE ROI EST NU

Gatien

Je partage les craintes de Karl Marx et de quelques autres au sujet des extrêmes et d'une ambiance, disons... "pré-fasciste".
Le long texte d'Olivier est à cet égard édifiant : Notre sauveur est arrivé. Tout a changé, rien n'est comme avant, tout ce que vous pensiez était faux et IL nous le révèle, c'est l'aube d'une ère nouvelle, IL a aboli les conservatismes et les anciennes valeurs, et la pensée est en train d'abdiquer devant son génie. Amen!

Olivier, vos leçons d'économie me font rire, même moi qui n'y connaît presque rien :

"Le moindre bon sens fait que tout le monde peut ET DOIT comprendre que quand on cultive 3 heures on récoltera 30 carottes et que si on veut en récolter 40 il faudra travailler 4 heures."

La moindre observation du réel montre qu'on travaille de moins en moins et qu'on produit de plus en plus. Tout l'inverse.

"Les revenus de l'état sont directement et proportionnellement liés à la masse d'acitivité ET de consommation."

Il va falloir que vous m'expliquiez ce qu'est la masse d'activité "ET" de consommation. J'espère que vous ne dirigez pas une entreprise parceque si vous calculez le chiffre d'affaire en additionnant dépenses et recettes vous êtes mal parti.

"Plein emploi (et pas du 35h ou 32h hein !) et bonne consommation donneront FORCÉMENT des revenus importants et suffisants à l'état"

Donc je résume :
(A) recette fiscale = (B) activité x (C) prélèvement
Vous pensez vraiment que, si B augmente, A devient indépendant de C?

Si je vous suis bien Olivier, et si je fais abstraction des incohérences de détail, vous dites qu'il suffit d'un système où les recettes compensent exactement les dépenses et qu'alors tout va bien. Je suis d'accord, "il suffit". Et la méthode que vous proposez pour arriver à cet équilibre miraculeux, c'est "surtout des changement(s) de mentalité(s)".
Diantre! Moi qui croyais que la réalité comptable était mathématique, je découvre qu'elle est psychologique!

Il y a en fait une vrai incohérence dans ce discours sur le changement de mentalité. Les électeurs de Sarkozy ont-ils envie qu'on vienne changer leur mentalité? Bien sûr que non! Croyez vous que les autres sont prêts pour un lavage de cerveau? Pas plus.
Nous n'élisons pas un président pour qu'il modifie notre culture, nos valeurs, nos mentalités (pour les remplacer par quoi d'ailleurs - un mélange "new-age" importé d'on ne sait où?). Là dessus Sarkozy fait une grosse erreur. La France n'est pas prête pour le fascisme, pas encore...


p.s. Olivier, "les basiques" c'est une écriture phonétique de l'anglais "basics" non? La traduction est "bases". Si le mot existe vraiment en francais, je serai ravi de l'apprendre.

Gatien

@Olivier

"Et nombreux sont ceux qui savent qu'il va continuer ainsi, tel que prévu. Lui aussi le sait."

"Il l'a compris et il saura être plus pédagogique à l'avenir, vous verrez..."

"Sarkozy n'a que faire des cartons jaunes et divers. Il a 5 ans. Son rendez-vous c'est fin 2011."

"Sarkozy l'avait dit, il le sait"


Mais comment faites vous pour être aussi bien informé?
J'y suis! Olivier = Carla Bruni!!

Gatien

@Flamant Rose

Le fait que la France ne soit pas à l'origine de la crise financière ne veut pas dire qu'elle ne doive rien faire pour y faire face, si?

Sous Jospin, l'économie francaise était en tête des économies européennes, et on n'entendait pas nos partenaires européens nous faire la leçon au sujet de mesures économiques inadaptées, contrairement à ce qui s'est passé depuis avec Sarkochirac.

Olivier

@ Gatien

J'avais bien compris que vous n'étiez pas d'accord avec moi :-)
Mais ce n'est pas un problème...

Je ne vais pas reprendre point par point vos critiques, ce serait trop long;
J'admets volontiers avoir fait des raccourcis dans mon post, ce blog n'est pas lieu où faire dans la thèse de 200 pages...
L'essentiel étant d'en comprendre la finalité, que manifestement vous n'avez pas saisie.

Juste l'exemple de votre réponse ""La moindre observation du réel montre qu'on travaille de moins en moins et qu'on produit de plus en plus. Tout l'inverse.""
-> c'est justement là que vous faites une erreur monumentale !
Où travaille-t-on MOINS pour produire UN PEU plus ?
-> dans nos "quelques" sociétés occidentales, dont la France avec ses fameuses 35h. Ça oui.
-> PARTOUT AILLEURS C'EST L'INVERSE, ILS travaillent BEAUCOUP plus que nous et, de fait c'est une pure réalité de nos jours, produisent BEAUCOUP PLUS que nous... pour MOINS CHER.

Pour vous Gatien, votre "observation du réel" semble se limiter à votre entourage immédiat = la France.
Mais cette France ne représente que 1% de la population mondiale. L'Europe des 27 à peine 7% je crois.
3 pays, juste 3 : Chine, Inde, Brésil représentent près de 50% de cette population.
Et eux ne vous attendent pas Gatien, ni vous ni ceux qui pensent comme vous au PS notamment.
Dans très peu d'années, plus de la moitié des informaticiens et chercheurs, professions clés du futur, seront indiens et chinois.
Ne nous leurrons pas Gatien, d'ici peu, si nous ne réagissons pas À TEMPS, nos avantages encore existant dans ces domaines seront irrémédiablement perdus... Finito, basta, caput.
Et tous nos acquis sociaux enterrés durablement.
S'il vaut mieux couper un orteil tout de suite pour espérer sauver la jambe, alors il faut le faire.
Attendre et prier pour que l'orteil guérisse tout seul avec notre médicament français ... hummmm !

Soeur Anne et frère Gatien, ne voyez-vous rien venir ?
Non ? ... vous pensez vraiment que vous accrocher à vos branches 35h et retraite à 60ans sera une parade d'immortalité éternelle ?
Vous en êtes sûr, vraiment sûr ?

Arrêtez de ne regarder que dans les environs de nos nombrils ! Regardez froidement le MONDE scrogneugneu !
Ne croyez-vous pas plus intelligent d'anticiper, de prévoir, de planifier, de réagir, de s'adapter ?
Plutôt que de tourner en rond dans des problématiques franco-françaises...

Alors, oui je persiste : il s'agit bien de changer en profondeur "certaines" mentalités dans ce pays.

Quant à votre sortie sur le facisme, c'est d'un ridicule à pleurer...


@ Gatien (encore)

Sur votre réponse à Flamant rose vous citez Jospin.
Il ne vous aura pas échappé que Jospin à créé les 35h et qu'il en a donc laissé les dégâts aux gouvernements de Chirac après 2002. L'erreur de Chirac ayant été de ne pas ABOLIR purement et simplement ces lois dès 2002. Mais ce sont bien Raffarin et DeVillepin qui ont du gérer tant bien que mal les conséquences.

DD

Ledun me reproche ceci, après ma réaction au post suffisant et donneur de leçon d’Olivier : « Quand on ne sait plus quoi dire on s'attaque á la personne. Oui ,bon . je ne trouve pas ca bien grave ».
Mais il avait d’abord écrit à l’adresse d’Eric Dupin, journaliste désœuvré par l’ukase de Mougeotte et travaillant sur les sondages :
« Sondages : gros piége á con pour journaliste désœuvré. »
Cher Ledun, ce serait peut-être bien de ne pas faire le premier (et malpoliment) ce que vous me reprochez, non ?

Par ailleurs, je sais très bien quoi dire : il est excellent ce papier d’Eric Dupin, journaliste professionnel, Maître de conférences à l' Institut d'Etudes Politiques de Paris, membre de l'Association française de science politique*. Jusque à sa conclusion sur l’impuissance du PS.
* On peut avoir votre CV, Mr Ledun ?

Gatien

@Olivier

Mon observation ne se limite pas à la France mais à toutes les sociétés en développement, et sur plusieurs siècles. Je parle d'une évolution temporelle. On produit plus en plus et on travaille de moins en moins, dans tous les pays occidentaux, grâce à l'amélioration de la productivité.
La seule parade pour faire face à la concurence des pays où les salaires horaires sont plus bas, c'est d'avoir une productivité horaire plus élevée pour que le rapport production/salaire reste avantageux en europe.
Si ce rapport nous est défavorable, le fait que nous travaillions 10, 35 ou 50h n'y changera rien.
C'est comme si vous disiez "je vens à perte mais je compense en vendant beaucoup". Ca ne tient pas la route.

Or, cher Olivier, il ne vous a sûrement pas échappé que les 35h, hormis le fait qu'elles ont créée environ cinq-cent milles emploi (plus d'après les optimistes, moins selon les pessimistes, mais tout le monde s'accorde à dire que le chiffre est positif), ont aussi permis une amélioration substantielle de la productivité, grâce à la "flexibilité" accrue obtenue par les employeurs.

philbr

Avec la crise financière qui semble progresser
il va être possible de juger sur du concret si la politique de Nicolas Sarkozy est efficace ou non

Ozenfant

Les pronostiques sont généralement le fait des supporters dont le macro-égo est inversement proportionnel à leur microcéphalite aigüe.
Mais là, la chute de popularité de Sarkozizi n’est plus un pronostique, mais une réalité.
Ho! Rien d’exceptionnel, pour le moment, tout se déroule comme prévu dans le scénario.
Par contre, rien n’est prévu quand à savoir quels seront les premiers rats à oser quitter le navire !
Ce sont souvent les rats de la cabine du capitaine qui comprennent les premiers… à suivre !

Normal, nous dit André Frossard: "Les gens intelligents sont ceux qui changent d'avis avant les autres."

bernard

Sarko doit une fiere chandelle à Jospin et les 35h. En effet quel os aurait-il eu à ronger si les 35h n'exstaient pas ?

Karl Marx

Dieu sait si je n'étais pas favorable aux 35 heures, mais tous les économistes un peu sérieux reconnaissent qu'ils ont amélioré la productivité de la France, qui a l'une des meilleures d'Europe et des pays du Nord économique. De plus, notre moyenne d'heures travaillées et toujours très élevée. Non, il s'agit bien des modes de production et d'organisation du travail qui doivent être améliorés pour favoriser la croissance.

Erick

"On peut avoir votre CV, Mr Ledun ?"

Répartie originale, excellente et définitive, DD, à une époque où il est de bon ton de dénigrer les élites parcheminées. Vous pourriez avoir de longues conversations avec Gilbert Ozenfant.

Gatien,

Il me semble que le chiffre d' emplois créés est toujours sujet à discussion personne n' ayant réellement réussi à démontrer les chiffres avancés. Le coup de la productivité est le seul argument qu' on ait pu trouver en faveur des 35 h. C' est sans doute vrai mais il n' empêche qu' elle ne suffit pas à combler notre déficit de production réelle par rapport à nos voisins ou concurrents.
Une chose "amusante" : ceux qui défendent les 35 h et avancent la productivité sont souvent les mêmes qui dénoncent la détérioration des conditions de travail (qui, par ailleurs, sont cause d' absentéisme et donc de baisse de productivité).

DD

Répartie originale, excellente et définitive, DD, à une époque où il est de bon ton de dénigrer les élites parcheminées.

Ne vous connaisant pas assez, ne connaisant pas assez Ozenfant, j'ignore si votre compliment est premier ou second degré.

Ce qe je sais par contre, c'est que je n'aime pas qu'on donne des leçons qu'on n'applique pas.

Quelle que soit la couleur politique des Ons..

Maxime

Pfff...
Vous êtes un loser en somme
Vous êtes de gauche et vous travailliez au Figaro.
Franchement que pensiez vous faire ?
Il faut maintenant aller voir vous amis de gauche pour vous faire embaucher dans leurs journaux

matéo

Comme le rappelle ED, quoi de plus naturel que la cote de popularité d’un Président décroisse quelques mois après son élection et d’exercice du pouvoir. Je laisse le soin à d’autres de tirer des conclusions des écarts entre la décroissance que vit Sarkozy et celle des précédents présidents.

Deux remarques :

La chute de popularité de Nicolas Sarkozy semble effectivement marquée par la surexposition de sa vie privée (pas si privée que cela, justement). Sa décote est significative comme le dit ED chez les femmes et chez nos séniors. Je n’aime aborder ces sujets qui me semblent à 100 lieues de l’essentiel, mais force est de constater que si tout le monde se plaint de la « pipolisation » de la vie politique, les grands quotidiens nationaux, les rédactions des grandes stations d’information, comme celles des jités publics ou privés, sans parler de nos grands News Magazines en parlent tant et plus tout en dénonçant ce nivellement par le bas. Idem pour les citoyens qui râlent tant et plus quand ces non-sujets sont abordés en quantité astronomique, mais qui se ruent sur les supports commettant des « Unes » que Voici, Voilà et autres ne renieraient pas.

Que cette surexposition soit avant tout le propre de Sarkozy lui-même, ou avant tout celle que donne « malgré elle » la sphère médiatique, cela a le don d’énerver le citoyen lambda. Que notre président soit un queutard invétéré, un concentré d’énergie, qu’il préfère la purée aux choux de Bruxelles, ou qu’il ait des problèmes de transit intestinal est typiquement une non-information, et qu’on soit plutôt de droite ou de gauche, ça gonfle encore et encore.

La deuxième remarque est plus celle de quelqu’un qui a voté pour lui. Comme beaucoup de mes concitoyens qui n’ont pas l’esprit de chapelle, je vote depuis plus de 10 ans par défaut et non par choix. Sur la base des programmes, il n’y avait pas photo pour moi : le programme et les idées que présentaient Nicolas Sarkozy me semblaient les moins pires. Pas génial, pas forcément à la hauteur de mes attentes, de solides impasses, certains orientations peu inspirantes voire un peu limites, mais bon globalement plus partant pour ce programme et le bonhomme qui allait avec que les autres propositions étalées devant moi.

Parmi les mesures annoncées, correspondant à des idées que je trouvais fondamentalement bonnes, figuraient par exemple la réforme et l’autonomisation des Universités. Première déception en constatant que du point de vue de la méthode, on torchait un chantier lourd en trois coups de cuillère à pot. Deuxième déception en voyant que si l’autonomie semblait satisfaire effectivement plus d’un Président d’Université sur deux, la sélection, condition essentielle quand on vise à l’excellence ou tout du moins à augmenter la valeur des diplômes, était ramenée à la portion congrue avec un vague dispositif « sélectif » entre la troisième et la quatrième année. Je me figurais également qu’on s’efforcerait de mettre un terme progressif aux filières totalement bouchées dans lesquelles, sous couvert de liberté de choix, on laissait entrer des milliers d’étudiants voués au vu et au su de tout le monde au chômage en fin de cycle. Walou.
Le principe (la théorie) que je crois fondamentalement bon des heures supplémentaires défiscalisées et quasi exonérées de charge est devenu, après le passage entre les mains de notre parlement, une usine à gaz faisant perdre à un outil qui se voulait pratique son efficacité. Une mesure simple sur le papier correspond en fait à une perte de temps, puisque la complexité et l’enchevêtrement des conditions suspensives nécessite un niveau d’expertise et de compréhension, déjà peu accessible à des DRH blanchis sous le harnais. Autrement dit comme dans le cas des Universités, l’art et la manière de faire d’un bon principe, d’une théorie simple et saine, un monument de ciselure bureaucratique, dont la première caractéristique est d’être inefficace et pourquoi pas à terme contre-productive.
Pour le « paquet fiscal » (et sa célébrissime base-line « le choc de confiance »), c’était un point programmatique qui ne m’avait pas du tout excité avant l’élection. Je n’ai jamais compris, et je dois avouer que je ne comprendrai jamais comment on peut se priver de recettes dans un contexte où nous en manquons déjà cruellement. Je ne nie pas par exemple l’intérêt de défiscaliser totalement ou partiellement les droits de succession, mais cela ne devrait pas être une priorité quand les dépenses sont devenues, en 25 ans, supérieures structurellement aux recettes. Que ce différentiel génère un déficit annuel, devenu chronique, et que le financement de celui-ci alimente une dette colossale, dont nous (les actifs d’aujourd’hui) basculons la charge à nos enfants et à notre descendance.

Voilà sur trois sujets « traités » par la gouvernance Sarkozy, trois motifs de déception portant à la perte de confiance dans le bonhomme et sa politique. Le volontarisme est une chose, le caractère positif de beaucoup d’éléments du programme aussi, mais la déclinaison pratique des deux laisse franchement à désirer. On décèle dans les premiers pas de la gouvernance Sarkozy bien plus une continuité, la persistance des travers franco-français, qu’une rupture salvatrice et régénérante.

A suivre.

king selewa

excellent article M. Dupin!

Patrick Delattre

Vous parlez de censure au Figaro.
Or, (presque?) tous les médias, hors internet, pratiquent la censure. J' en suis une vicime constante dans les forums. Surtout lorsque je critique les journalistes. Les journaux Libération et Le Figaro sont d' ailleurs de grands spécialistes de la censure.
La pire, actuellement, est l' omerta journalistique sur le traité de Lisbonne dont l' objet est rien moins que la liquidation de la démocratie française.
Mais c' est vrai que les journalistes se prennent pour l' "élite". La conférence de presse de Sarkozy a montré qu' il n' en sont que les larbins

flamant rose

@ Gatien

Vous me dites : "Le fait que la France ne soit pas à l'origine de la crise financière ne veut pas dire qu'elle ne doive rien faire pour y faire face, si?". A la lecture d'une telle phrase il est évident que vous avez raison, mais ce n'était pas l'objet de mon propos, je ne parlais pas non plus de la crise boursière bien moins importante que celle qu'a eu à gérer Jospin en son temps. Je critiquais la phrase de L Jospin qui se demande " "si la France a une équipe sérieuse à sa tête pour faire face à la crise financière mondiale". Vous Gatien vous faites partie de ceux qui pensent que Sarkozy gère mal. Vous avez évidemment le droit de le penser et même de l'écrire mais vous n'êtes pas un ancien premier ministre et ce que vous dites à une portée assez limitée, comme moi, comme nous tous. Mais de la part d'un ancien premier ministre l'écho est tout autre et je trouve par conséquent ces propos tout à fait déplacés, d'autant plus que telle que la phrase est construite "je me demande si…….."il s'agit ni plus ni moins qu'un procès d'intention avec un écho international. Je trouve que ce n'est pas digne.

@ Gatien (encore)

Vous dites dans une réponse à Olivier en parlant des 35 h " elles ont aussi permis une amélioration substantielle de la productivité". Karl Marx reprend le même thème un peu après. Vous être loin d'être les seuls à parler de gains de productivité. A moins que mon raisonnement ne soit faux auquel cas vous me reprendrez il est évident que la France à un gain de productivité important. Je m'explique.
Avant la loi comme tous les salariés j'étais aux 39 h et comme beaucoup de personnel d'encadrement je travaillais à peu près 42 h/semaine sans que les heures supplémentaires me soient payées. En 2000 je passe au 35 h, mais je travaille toujours 42 h et je ne suis toujours pas payé en heures supplémentaires. Comme je ne peux pas reporter mon travail sur la semaine suivante je fais en 42 h ce qui est statistiquement comptabilisé comme étant fait en 35h. Il est donc évident que les statistiques sont faussées et qu'ainsi la productivité de la plupart des cadres d'entreprises soit devenue plus importante.

@ Matéo

Je partage tout à fait votre analyse sur les 2 remarques que vous faites d'autant plus que vous le dites "vous n'avez pas de chapelle". Sur la première des ces remarques, rien à ajouter. Sur la seconde vous soulignez le fait que Nicolas Sarkozy ne soit pas allé au bout de la réforme sur l'université. Bien évidemment que vous avez raison, la sélection il fallait la mettre en place, bien sûr qu'il fallait mettre un terme au moins provisoire sur les filières bouchées. Mais il y a un élément important dont vous ne parlez pas. Il y a eu un moment donné des milliers de jeunes dans la rue et le spectre de 1986 avec la mort d'un de ces jeunes est toujours présent. Les manifestations d'étudiants et de lycéens sont très difficiles à gérer car même s'ils n'ont pas raison ils sont là. Nicolas Sarkozy a du tenir compte de la situation. Imaginez un seul instant que cela ait dégénéré, Juliard n'attendait que ça. Néanmoins je reste persuadé que l'on y viendra à cette sélection tout simplement parce qu'elle est indispensable. Lorsque G Aschieri a déclaré qu'il ne voulait pas que les universités françaises soient parmi les meilleures car cela voudrait dire qu'elle sont élitistes, j'espérais que la gauche désavoue de tels propos, cela n'a pas été le cas et c'est tout simplement scandaleux.
Pour ce qui est des heures supplémentaires c'est effectivement une usine à gaz. Ils y a des cabinets d'avocats qui font des formations aux DRH d'entreprises alors qu'à eux mêmes il y a des choses qui échappent.

Olivier

@ Gatien

Les 35h et le gain de productivité ... Parlons en !
Si justement la France a gagné en productivité, c'est parce que les entreprise ont été dans l'OBLIGATION de COMPENSER les heures rognées par des efforts en terme de réorganisation des services, de remise à plat des organigrammes, d'optimisation des plannings horaires hebdomadaires et annuels des salariés, de modification des structures géographiques de leurs sites voire même à l'intérieur des bâtiments, etc etc...
Tout cela pour faire des ÉCONOMIES d'échelle, en 3 seuls mots : CHASSE AUX GASPILLAGES !

Le gain de productivité ne vient de nulle part ailleurs que de là.
Ce gain a permis grosso-modo de produire le même volume en 10% d'heures en moins, sans changement de salaires.

C'était la SEULE possibilité pour elles de continuer leurs activités sans se mettre dans le rouge; mais sans embaucher pour autant.

L'argument du gain de productivité, et a fortiori celui d'être les meilleurs en ce domaine comparativement à d'autres pays est donc, bien qu'avéré, totalement fallacieux.

Les conséquences ont été très nombreuses :
- très peu d'emplois nouveaux, sauf à considérer les "emplois-jeunes" comme des emplois, et là aussi j'emploie le terme de fallacieux car c'étaient des emplois assistés NON productifs par essence.
- une perte progressive de pouvoir d'achat au fil des années car les entreprises n'ont plus eu - et n'ont toujours pas - de potentiel financier pour pouvoir l'améliorer.
- une frilosité accrue dans les recrutements.
- des fuites d'emplois par délocalisations accentuées.
- sclérose de certains services publics, particulièrement l'hôpital dont on voit AUJOURD'HUI les effets désastreux en considérant les énormes quantités d'heures non payées depuis 8 ans. Pourquoi n'ont-elles jamais été payées ? ... simplement parce que Jospin & Co n'ont jamais eu le courage d'assumer les 35h, en ne prévoyant pas les ressources nécessaires à ces financements; pourquoi n'ont-elles pas été prévues ? ... parce que Jospin n'avait plus un sou et aurait été contraint à des prélèvements supplémentaires. Inconcevable en 2001-2002 à la veille d'une présidentielle.
Il a donc laissé, après sa majestueuse défaite en 2002, le chantier "en l'état" à Chirac.
Chirac aurait du absolument abroger ces lois des 35h immédiatement après son élection, ce qu'il n'a pas fait; et ensuite c'était trop tard.
Et c'est 8 ans après qu'on prend de plein fouet le retour de manivelle, les salariés du public disant, à raison au vu de la loi, "Bon assez on veut être payés".
C'est pareil ailleurs qu'à l'hôpital, mais ça s'est traduit autrement (surcharges, lenteur, délais rallongés etc...).
Car, si au tribunal le plaignant "peut" attendre 6 mois au lieu de 2, à l'hôpital le blessé ne peut pas attendre 1 jour sous peine de mourir. Les salariés des hôpitaux étaient obligés de bosser comme avant. D'où le nombre d'heures faramineux en souffrance dans ce secteur.

Maintenant Sarkozy a un chantier gigantesque devant lui. 5 ans n'y suffiront d'ailleurs pas.
Et si lui échoue, j'ai bien peur qu'il n'y ait guère d'alternative et qu'on atteindra malheureusement un point de non-retour définitif.

Que vous soyez d'accord ou pas n'y changera rien;
La France n'en est pas à choisir la couleur de la moquette ... soit rose avec le PS soit bleue avec Sarkozy, et se dire qu'on pourra toujours rechanger cette couleur 5 ans après.
Le choix était plutôt : continuer à bégayer notre aveuglement de la planète qui nous entoure OU se donner les moyens, avec les efforts inhérents, pour surnager sur cette planète.

Le choix clair exprimé le 6 mai a été un choix de survie de la France au vrai sens du terme.
Il faut comprendre les 85% de participation comme une réelle prise de conscience collective.
Aujourd'hui viennent les efforts à faire, les mouchoirs à mettre sur les récriminations catégorielles (et elles sont nombreuses et diverses), la patience à avoir.

Sarkozy sait qu'il n'est pas là juste pour faire gaffe à ce que sa popularité reste bien au chaud à + de 50%. Il n'en a que faire, il est là pour un tout autre dessein.

La vraie rupture elle est bien là : aucun de ses prédecesseurs n'étaient dans ce registre et on ne peut que le regretter.
C'est aussi cela que les commentateurs comme beaucoup de journalistes n'ont toujours pas compris : on a changé d'époque ET de mode de fonctionnement, ils ne peuvent plus raisonner comme avant.

@ Matéo
Mêmes remarques.
Sarkozy, s'il n'a pas été aussi loin qu'annoncé sur les sujets comme l'université, la justice, les retraites, les 35h, le service minimum et d'autres, c'est qu'il gère tout cela en tenant compte de ne pas brusquer, de ne pas pénaliser.
Mais il enclenche les réformes, il brise les carcans, il modifie les lignes politiques, syndicales et sociétales, il a démarré une modernisation en profondeur de la société française.
Peu importe qu'il puisse être en deçà des 50%, il le savait avant d'être élu que ça se passerait comme ça.
Ca n'empêche pas quelques erreurs de sa part et qu'il devra aussi en corriger le tir; mais c'est un réactif, il saura faire.

Vous pouvez, je crois, vous préparer à vous époumonez encore des années, car c'est loin d'être terminé, et si certaines avancées sont trop timides, je n'ai aucun doute qu'elles seront encore améliorées dans les années qui viennent. Et parmi celles-ci, celles que vous avez citées comme la sélection etc...

Qui veut voyager loin doit savoir ménager sa monture...

Patrick Delattre

Vous allez rire.
Ce matin Libé publie un article sur la censure dont vous avez été victime au Figaro.
J' envoie un commentaire pour dire que la censure existe aussi à Libé.
Résultat, mon commentaire a été censuré!
Libé qui dénonce la censure en pratiquant la censure c' est le journalisme moderne sans doute.

D.H.

Pour revenir à l'impopularité de N. Sarkozy, il y aurait un parallèle à établir entre la versatilité de l'opinion publique vis-à-vis de son Président de la République, et la brusque chute des valeurs boursières.
Toutes les deux traduisent bien sûr une forte inquétude vis-à-vis de l'avenir; mais la ressemblance entre les deux phénomènes suggère surtout que Le Président de la République (la même chose se serait produit à plus ou moins brève échéance, je pense, avec S. Royal), est devenu plus que jamais un produit, que l'on consomme, que l'on achète et que l'on vend. En ce sens la démocratie d'opinion et la démocratie de marché ne sont vraiment qu'une seule et même chose.
Et c'est N. Sarkozy kui-même qui, en accélérant la transformation de notre société en démocratie de marché, en est la première victime.

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France Identitaire

  • Je publie le 2 février 2012 "La France identitaire - enquête sur la réaction qui vient" aux éditions La Découverte. Un site est consacré à ce livre où vous trouverez la quatrième de couverture, la table des matières, l'introduction et une revue de presse qui sera mise à jour progressivement. Vous pouvez lire aussi des extraits du chapitre consacré à la gauche publiés sur Slate.fr.

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