Sur quelle légitimité se fonde l’action de réformer ? En démocratie d’opinion, la réponse est devenue complexe. Les mécanismes classiques de la démocratie représentative ne suffisent plus à rendre compte de l’attitude des gouvernants. Ceux-ci n’ont certes pas disparu. Nicolas Sarkozy a, au contraire, revalorisé la notion de programme électoral. Au cours de la campagne présidentielle, il s’est employé à décliner toute une série de propositions de réformes. Et c’est aujourd’hui fort du mandat clair que les électeurs lui ont confié que le président de la République entend mener son action. « Je veux tout dire avant pour pouvoir tout faire après », avait-il prévenu le 15 mars.
On avait annoncé la couleur, peut ainsi répliquer la majorité à tous ceux qui contestent les réformes engagées. Cet argument a été martelé pendant le conflit social sur les régimes spéciaux de retraite. Selon cette conception, en votant pour un candidat, l’électeur ratifie un programme qui, dans son ensemble, lui convient. Tant pis si, dans le détail, certaines mesures ne lui plaisent pas. Le citoyen commande un menu politique.
A l’ère du zapping, l’idée de consommer la politique à la carte progresse néanmoins dans les esprits. On entre alors dans une logique de démocratie d’opinion. Le mandat électoral ne suffit plus à légitimer une réforme. Il faut encore que celle-ci soit approuvée par les sondés au moment même où elle est proposée. Cette manière de voir a été exprimée pour la première fois, avec le plus de clarté, par Michel Rocard. Dans un discours devenu célèbre, prononcé à Joué-les-Tours le 20 septembre 1990, l’ancien Premier ministre avait conditionné la décision politique à sa popularité. « Nos gouvernants doivent, dans la société d’aujourd’hui, rechercher l’appui de l’opinion avec toutes les difficultés que cela présente », affirmait-il. Et encore : « Les partis ne sont ni légitimes ni fondés à vouloir autre chose que ce que veulent les Français ».
Nicolas Sarkozy n’est pas très éloigné d’une telle conception. Confiant dans ses capacités à convaincre, le chef de l’Etat est extrêmement attentif à la manière dont ses réformes sont perçues. Le conflit autour des régimes spéciaux de retraite a été le théâtre d’une véritable bataille de l’opinion. L’UMP a insisté sur le fait que cette réforme était « approuvée par une large majorité des Français ». De fait, une batterie de sondages a mis en évidence l’accord du plus grand nombre avec des mesures qui ne pénalisaient que certains.
Encore fallait-il aussi que les grèves déclenchées pour s’opposer à cette réforme soient impopulaires. Sur ce plan, les divers instituts ont fourni des indications apparemment contradictoires pour ceux qui oublient que l’opinion est très sensible à la manière de poser les questions. La tendance à réprouver des mouvement sociaux qui ont presque paralysé les transports publics était néanmoins peu contestable. Contrairement à ce qui s’était passé en décembre 1995, l’opinion ne s’est pas retournée contre le gouvernement en novembre 2007. Son appui a joué un rôle décisif dans la capacité du pouvoir à forcer les syndicats à la négociation sur la base des principes de la réforme. A l’Elysée, des sondages confidentiels pratiquement quotidiens ont éclairé le président sur la réactions des Français aux différentes phases du conflit.
Il serait toutefois injuste de reprocher à Sarkozy de ne vouloir réaliser que des réformes populaires. On peut citer au moins deux cas où le chef de l’Etat passe outre aux réactions négatives de l’opinion. Toutes les enquêtes montrent qu’une large majorité de Français sont hostiles à l’instauration d’une franchise médicale annuelle. Le gouvernement a néanmoins fait voter cette mesure par le Parlement. Le candidat Sarkozy l’avait annoncée pendant la campagne même si elle ne figurait pas dans ses documents de propagande. Une réforme de la carte judiciaire avait également été promise par le futur président. Rachida Dati la met en œuvre malgré les vives protestations des professionnels de la justice. On manque ici d’enquête d’opinion mais il est probable que la suppression des petits tribunaux n’est guère populaire dans le pays.
Conditionner la mise en œuvre des réformes à leur popularité risque de conduire à abandonner des actions pourtant conformes à l’intérêt général. Les maires connaissent bien le problème. Un projet de tramway est souvent impopulaire en raison de la nuisance des travaux et des conservatismes locaux. Une fois ce nouveau moyen de transports en place, il est généralement plébiscité. L’opinion est parfois aussi myope que le marché. Indexer la décision publique sur ses peurs et ses rejets constitue une forme de démagogie. Des gouvernants dignes de ce nom sauront prendre le risque d’une impopularité, au moins temporaire. Nicolas Sarkozy arrive peut-être au moment d’y être confronté.
Article publié dans Enjeux-Les Echos de janvier 2008.
"Charondas, législateur de Catane (VIIe siècle avant JC) ordonna qu'aucun citoyen ne se présente dans la place publique pour y proposer la réforme d'une loi, sans s'être mis lui-même la corde au cou qu'il y garderait jusqu'à ce que le peuple eut prononcé son jugement à l'égard de cette réforme : si on l'acceptait, le proposant serait dégagé aussitôt ; mais si le peuple jugeait le changement de la loi inutile ou dommageable, le réformateur serait étranglé sur le champ avec sa corde." (Histoire universelle de Diodore de Sicile, traduite par Monsieur l'Abbé Terrasson).
Il nous reste beaucoup à apprendre des Anciens !
Rédigé par : Pif | 10 janvier 2008 à 09h40
Surpris que vous n'ayez pas évoqué l'abolition de la peine de mort, qui était alors en 1981 largement contrée par l'opinion...
Et Mitterrand savait qu'il devait faire ce changement sociétal très vite après son élection ... sous peine de ne plus jamais pouvoir le faire.
Rédigé par : Olivier | 10 janvier 2008 à 10h13
En foi de quoi, Rocard ne mit pas en oeuvre le Livre Blanc sur les Retraites.
A 3% plus une voix prés, mieux que des sondages, aurions-nous eu droit aux "jurys citoyens" ?
Il me semble que les sondages peuvent être utilisés dans deux buts bien différents : pour suivre l' opinion ou pour définir comment l' aborder au mieux.
Un certain nombre de dossiers importants doivent être traités dans l' année. Nous verrons bien ce qui l' emportera, de la démagogie ou de l' impopularité.
Rédigé par : Erick | 10 janvier 2008 à 11h42
Dans un sondage, il y a plus de liens entre la question et la réponse qu'entre l'opinion réelle du citoyen et le problème évoqué (souvent complexe et multiple).
Il est très simple de façonner l'opinion et de la manipuler, Sarkozy peut compter sur l'opposition pour l'aider dans cette manoeuvre (socialistes français = degré zéro de la politique) et passer ses réformes avec un joli packaging.
Vous êtes maire et vous voulez construire un rond-point dans votre commune ? Commencez par faire un sondage d'opinion sur la sécurité routière à la sortie des écoles, puis mettez en valeur le rond-point comme solution la moins accidentogène à l'aide de questions biaisées. Sans le sondage personne n'en aurait voulu, maintenant les habitants l'exigent.
Alors, il vaut mieux rayer définitivement cette démocratie d'opinion et sa légitimité pour en rester à la démocratie représentative et sa légalité. Je suis vieux jeu, je sais.
Rédigé par : all | 10 janvier 2008 à 12h13
D'une manière générale les français n'aiment pas les réformes. On se doit de constater que les grandes réformes qui ont été faites l'ont été à la suite de sorties de crise. Ce fut le cas en 1945 avec la fin de la seconde guerre mondiale, en 1958 après la crise de la décolonisation et le retour aux affaires du général de Gaulle. Depuis cette date la France n'a connu aucune crise "grave" si ce n'est en 1968 qui n'a débouché sur aucune réforme institutionnelle, mais seulement sur l'évolution des mœurs. Ensuite la réforme voulue par de Gaulle en 1969 sur la réforme du Sénat et la régionalisation fut repoussée par les français. Une seule réforme de fond a été entreprise et encore de façon incomplète c'est celle des retraites sous le quinquennat de J Chirac. Quand aux députés, ils ne pensent pour la plupart qu'à leur réélection. A mon sens ce qui est en cause ce ne sont pas les institutions mais les hommes à quelque niveau que ce soit, régional, départemental ou local.
Il est donc normal que nous ressentions le besoin de réformes et que de nombreux français en soient enfin conscients. L'actuel président de la république, et si cela avait un autre ce serait la même chose, doit rattraper des décennies de retard parce que ses prédécesseurs ont été des hommes qui parfois et pour diverses raisons n'ont pas osé. Il faut réformer pour faire face à la mondialisation et la plupart de nos voisins européens l'ont fait. Il faut réformer la fonction et les services publics, l'enseignement à tous les niveaux, le code du travail, notre système de santé etc….
Je ne pense pas que l'on arrivera à faire les réformes nécessaires en ayant le regard rivé sur les sondages d'opinion, les réformes à entreprendre sont d'une telle ampleur qu'il faut faire abstraction de la démocratie d'opinion. On ne doit pas prendre en compte le résultats des futures élections municipales, cantonales, européennes ou régionales. Si le pouvoir en place perd ce n'est pas grave, sauf pour ceux qui perdront leurs mandats d'élus, si la France doit y gagner. Les institutions permettent d'entreprendre les réformes qui s'imposent au pays, les hommes au pouvoir le voudront-ils ? et les autres arrêteront-ils de mettre en cause chaque jour l'autorité de l'état dans des conditions parfois scandaleuses? En effet même si on n'est pas d'accord avec une réforme on ne doit pas se sentir obligé de faire usage d' expressions telle celle employée par Elisabeth Guigou. La méthode "goldwin" n'a jamais fait avancer les choses. Et puis si on se veut un responsable politique on prend ses responsabilités vis à vis de ses électeurs. Il faut être un charlot pour nous expliquer que l'on est favorable à une réforme mais que l'on se déplacera pas pour l'exprimer car la méthode employée ne convient pas. Et c'est parce qu'il y a trop de charlots de ce type dans la vie politique française que notre pays n'avance pas.
Rédigé par : flamant rose | 10 janvier 2008 à 12h20
Eric Dupin,
Mais oui, mais c'est bien sûr !
La question est... pourquoi la presse ne se rend-elle pas compte de cette Lapalissade ?
Rédigé par : Ozenfant | 10 janvier 2008 à 15h51
La legitimité depend de ce qu'on veut bien en faire.
Se faire élire democratiquement suffit à n'importe quel gouvernement.
Et si celui ci est suffisamment habile et pédagogue (qualitées que je concede volontiers à Sarko)il peut faire passer des lois qui n'ont rien à voir avec le programme presidentiel.
Un bémol,ces meme lois doivent etre démocratiques.
Si des mesures démocratiques ,justifiées et necessaire provoquent l'opposition de la majorité de l'opinion je ne vois pas ou est le probleme=soit le gouvernement se prendra une claque electorale soit il convaincra le peuple du bien fondé des dits mesures.
En fait un gouvernement ,pour etre legitime doit remplir deux conditions.
Un ,etre élu democratiquement.
Deux,ne pas faire voter des lois anti-démocratiques.
Après si certains opposants ne reculent devant rien pour parvenir à leur fins( je pense à la georgie par exemple)et crier au loup à tout bout de champ.Le peuple juge quoiqu'ils en pensent.
Rédigé par : Mulder | 10 janvier 2008 à 16h50
Et l'intéret général, et l'intéret du pays, ça existe ?
En France on peut en douter. Nos médias "d'opinions" nous manipulent, nous donnent la nausée, ou nous abrutissent, parfois les trois à la fois. Et c'est eux qui seraient les garants d'une démocratie d'opinion. Alors tout, mais pas ça.
Oui il ne reste plus qu'à espérer que Sarkozy et quelques uns de ses ministres soient de taille pour affronter l'impopularité inévitable.
Rédigé par : noop | 10 janvier 2008 à 19h21
Article révélateur du crise du politique. Par définition, une société est une cacophonie d'intérêts, de passions, d'apirations diverses, hétérogènes, particulières, contradictoires. C'est le rôle du politique d'arbitrer, de coordonner, de faire des choix dans l'intérêt généal, pour permettre l'existence et la conduite de projets collectifs. Si les sociétés étaient homogénes et capables de dégager spontanément une direction, il y a des millénaires que l'autogestion serait une réalité. Que ces vérités élémentaires doivent être rappelées est assez révélateur de l'état d'anarchie-soft qui caractérise la société française et dont le prix sera de plus en plus lourd....
Rédigé par : Guzet | 10 janvier 2008 à 20h32
Pourquoi ne jamais parler des autres moyens de mesurer ou plutôt de "sentir" , "apprécier" l'opinion publique? La presse, indépendante, mordante, inflexible, intransigeante, proche des citoyens, en est un. Encore faudrait-il qu'une telle presse existe en France. Sonder les cafés, les lieux de débats, les associations professionnelles, les syndicats, les associations de consommateurs, d'usagers, etc... et les SDF, qui voient souvent et entendent toujours beaucoup de choses.
Les sondages sont en effet uniquement représentatifs de la question - toujours orientée- qu'ils posent.
J'ai répondu à 2 sondages la semaine dernière, et je crois bien qu'aucun ne reflète vraiment mon opinion, les questions étant potentiellement complexes, et les réponses simplistes: êtes-vous d'accord, tout à fait d'accord, tout à fait pas d'accord, pas d'accord du tout etc.
Rédigé par : Karl Marx | 10 janvier 2008 à 21h22
Une enquete en 2003 avait demontré que plus de 90% des journalistes , en france ,etait à gauche.
Alors vous savez les sondages orientés(soit disant par le pouvoir ,alors qu'ils sont commandés essentiellement par les journaux et les redactions des chaines)ca me fait franchement rigoler.
La gauche ,meme minoritaire,donne le ton en france de la politique,voila la verité.
Alors je ne me fie pas trop aux sondages et pour les journaux je prefere en acheter deux et politiquement opposés et meme ainsi je ne m'y retrouve pas.
Preferant ,sans doute,au fond de moi, mon bon sens .
Et puis vous savez les medias,meme orientés,ne rendent pas les gens idiots,ils sont capables de faire la distinction,pour la plupart,entre du blabla idéologique et ce qu'ils vivent au jour le jour .
Pensez donc ils ont fait ca pendant des siecles et ils ont quand meme rendu possible l'avénement de la democratie.
Rédigé par : mulder | 11 janvier 2008 à 01h04
décidément flamant rose est mon commentateur préféré!
Rédigé par : caveau du palais | 11 janvier 2008 à 11h08
X files,
Une enquete en 2004 avait demontré que plus de 90% des journalistes , en france ,etait à droite.
Alors vous savez les sondages orientés(soit disant par le pouvoir ,alors qu'ils sont commandés essentiellement par les journaux et les redactions des chaines)ca me fait franchement rigoler.
La droite ,meme minoritaire,donne le ton en france de la politique,voila la verité.
Alors je ne me fie pas trop aux sondages et pour les journaux je prefere en acheter deux et politiquement opposés et meme ainsi je ne m'y retrouve pas.
Preferant ,sans doute,au fond de moi, mon bon sens .
Et puis vous savez les medias,meme orientés,ne rendent pas les gens idiots,ils sont capables de faire la distinction,pour la plupart,entre du blabla idéologique et ce qu'ils vivent au jour le jour .
Pensez donc ils ont fait ca pendant des siecles et ils ont quand meme rendu possible l'avénement de la democratie.
Rédigé par : Ozenfant | 11 janvier 2008 à 19h01
X files,
C'était bien sûr un gag qui chez moi veut dire que le PS/UMP est un duo de droite en ce qui concerne un social d'assitanat et de gauche pour la politique économique.
Les journalistes bobos se disent de gauche, mais sont de droite.... bien que fans de Delanoé et du PS caviar.
Et si tu commençais par éviter de vouloir absolument coller des étiquettes sur les gens (De gauche, de droite, du centre).
Je suis un homme, solidaire des smicards, des travailleurs, des employés: tous ces gens que le PS a toujours méprisé.
Suis-je alors d'extrême gauche ?
Je suis, comme Ségolène, pour que les djeuns qui glandent en bas des barres des cités se mettent à chercher du taf.
Suis-je pour cela d'extrême droite ?
Je suis pour qu'une politique économique réaliste à l'instar de la flex-sécurité Danoise soit appliquée en France, suis-je centriste ?
Je suis pour que les hôpitaux soient entièrement gratuits et accessibles aux pauvres qui n'ont pas les moyen d'un mutuelle, suis-je à gauche du PS ?
Je suis contre l'assistanat qui à crée des dynasties de 2 ou 3ème génération de RMistes, suis-je Sarkozyste ?
Je suis pour la suppression des charges sur les salaires qui pénalise les salariés et l'embauche et pour l'augmentation des taxes sur les bénéfices et sur le chiffre d'affaire afin de provoquer la relance économique (contrairement au PS).
Suis-je tout simplement cohérent et pragmatique ?
Ne serait-il pas temps que les rationnels de ce pays sortent de la dialectique ringarde du PS/UMP ?
Rédigé par : Ozenfant | 11 janvier 2008 à 19h08
élire un président n'est pas lui donner quitus
pour toute réforme,même annoncée.On a déjà vu
des projets repoussés ou annulés.Dans le cas des régimes spéciaux,pour les mettre à terre
en 2 mois,Sarkozy a appliqué une stratégie quasi militaire:
-au préalable,offensive de Com' par médias interposés:montée aux créneaux des Baverez,
Beytout,Minc,Cohen,Marseille,entre autres.Il
s'agit de montrer qu'une minorité de privi-
légiés profite d'avantages indus.
-engagement des concertations au pas de charge:délais très courts,résultats fixés à
l'avance comme objectif incontournable.
-aux premières grèves,nouvelle offensive de
Com':les usagers sont montrés comme otages.
Les réactions individuelles s'opposent ainsi
à la solidarité collective pour défendre des
acquis sociaux(nivellement par le bas)
-avec une gauche vacillante après les prési-
dentielles,les syndicats n'ont plus de sou-
tien,au contraire de 1995.Les concessions
obtenues sauvent la face....
Pour la réforme judiciaire,Sarkozy prend
moins de précaution parce qu'il n'a pas besoin de l'opinion publique.
Rédigé par : zikoss | 11 janvier 2008 à 19h27
Quel est l'esprit de notre constitution ?
Nous élisons un président et une assemblée pour le contrôler.
Après la chute des idéologies devenues des instruments de manipulations des masses, l'électeur devrait se baser sur quoi pour faire son choix ?
Sur la pertinence technique des propositions d'un candidat ? Il n'a pas les outils, il n'est pas compétent pour les évaluer.
Il se base sur son "flair" et sur ses "partis pris". C'est tout. Certains seront plus sensibles à leurs intérêts de classe, d'autres à l'intéret général.
Il n'y a que sur certains excès criant de droite ou de gauche, quand la ficelle est trop grosse, qu'il peut juger du bien fondé.
Il semble entendu que le libéralisme est un excès, que le socialisme est un excès. S'en remettre à ces doctrines seules pour mener une politique mène à des disfonctionnements graves.
Finalement ce post Eric Dupin, renvoie à votre préoccupation précèdente d'une ouverture qui brouille les clivages et une lecture claire du paysage politique.
Dans la situation de notre pays la démocratie d'opinion serait un mal certain, où les pouvoirs de manipulation (la presse d'opinion) seraient omniprésents et fonctionneraient à plein régime, masquant l'intérêt général.
Rédigé par : noop | 12 janvier 2008 à 11h04
@ozenfant,
He bien je suis d'accord il me semble, sauf que je trouve qu'on mesestime trop l'importance de l'idéologie d'une certaine elite médiatique.
La méconnaissance de l'economie par les francais colore ce propos dans ce sens ;Si ce n'etait pas le cas comment expliquer que personne ne sache vraiment ce que c'est que le libéralisme?(qui n'est ni de droite ni de gauche)
Comment expliquer que les commentaires économiques se resument à un debat droite gauche?
Bien pensant mal pensant?(tout le monde pense etre mal pensant et accuse l'autre d'hégémonie mediatique,ou est le vrai ?)
Comment expliquer qu'un anti-libéral moyen pour illustrer son propos parle de l'exemple chinois qui est l'exact contraire du libéralisme par definition(je vous invite à vos dictionnaires).
Oui dans nos médias la coloration du débat est de gauche,je persiste,mais pas d'une gauche libérale mais d'un pseudo-marxisme mi honteux mi revendicatif.
En bref je comprends ton propos,je le respecte,je le partage en partie mais il ne me fait pas changer d'avis sur le fond(jusqu'a preuve du contraire).
Rédigé par : Mulder | 12 janvier 2008 à 14h42
@Mulder,
Je suis bien d'accord avec toi sur ce point là:
Nous traînons comme un boulet l'idéologie obsolète de nos élites médiatiques.
Et malheureusement ces élites, absolument obnubilées par les soi-disants EXPERTS économiques (sans la moindre expérience d'économie de terrain), sont incapable de voir plus loin que le bout de leur nez:
Incapables de voir les solutions simples et efficaces que le monde du travail muselé réclame depuis 30 ans: PAS UN SEUL AUTRE PAYS AU MONDE NE TUE SON INDUSTRIE PAR DES TAXES SALARIALES AUSSI ELEVEES.
C'est aussi anti-social de taxer l'embauche et les salaires... que c'est anti-développement !
Après Arena, après Duralex, après les chaussures Jallatte et après le groupe Charles Jourdan, pour ne citer que quelques marques bien connues de la plupart des Français, c'est aujourd'hui le groupe Salomon qui met quasiment la clé d'un site sous la porte, mais pas pour cause de cessation d'activité, pour cause de délocalisation (cf. Arena): http://poliblog.canalblog.com/archives/2008/01/12/7531404.html#comments
Rédigé par : Ozenfant | 12 janvier 2008 à 18h36
"Légitimité à réformer"
C'est je crois une caractéristique bien française. Dans notre pays c'est la gauche qui "réforme", qui est "progressiste", la droite doit être "conservatrice" et "réactionnaire". Les médias ont défendus ce modèle. Les enseignants défendent ce modèle...
Pour faire court, la gauche est légitime pour réformer, la droite est légitime... pour faire une politique de gauche.
La gauche l'annonce d'ailleurs en général dés les soirs de ses défaites éléctorales. Elle s'opposera aux réformes annoncées par la droite, même si elles ont permis à cette dernière de remporter une majorité de suffrages. Ca a le mérite d'être claire. C'est ainsi en France, pour nos élites intellectuelles seule la gauche est légitime pour mener des réformes.
Rédigé par : noop | 14 janvier 2008 à 09h24
@noop
Vous dites :
"C'est je crois une caractéristique bien française. Dans notre pays c'est la gauche qui "réforme", qui est "progressiste", la droite doit être "conservatrice" et "réactionnaire". Les médias ont défendus ce modèle. Les enseignants défendent ce modèle..."
Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une spécificité francaise (pourquoi autant de posteurs dénigrent t'ils systématiquement la France?). Les Torry en angleterre, les républicains aux Etats-Unis, la CDU en allemagne, en fait la plupart des grands partis de droite dans les démocraties occidentales, sont aussi qualifiés de conservateurs ("qui oeuvre au maintient de l'ordre établi"). Ils se distinguent par :
-La défense de valeurs traditionnelles (patrie, famille, travail, religion, identité)
-La foi dans l'ordre, la hiérarchie et la discipline,
-La défense de l'entreprise privée,
-Un état peu interventionniste.
Vous voyez une grande différence avec notre droite francaise? Moi non, à quelques nuances près sur le dernier point, mais les mêmes nuances s'appliquent à beaucoup de partis de droite européens.
Sur le terme "réactionnaire"... mon dictionnaire dit que c'est un synonyme de "conservateur"...
Rédigé par : Gatien | 14 janvier 2008 à 13h04
Houra!!!
Il y a au moins des ministres qui réfléchissent plus loin que le bout du nez de Sarkozy!!
Michèle Alliot-Marie veut remettre en place la police de proximité!
J'applaudis des deux mains, et le PS aussi apparemment.
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080114/tts-france-police-ilotiers-ca02f96_2.html
Rédigé par : Gatien | 14 janvier 2008 à 13h11
Bonjour Gatien
Ils se distinguent par :
-La défense de valeurs traditionnelles (patrie, famille, travail, religion, identité)
-La foi dans l'ordre, la hiérarchie et la discipline,
-La défense de l'entreprise privée,
-Un état peu interventionniste.
Vous voyez une grande différence avec notre droite francaise? Moi non, à quelques nuances près sur le dernier point, mais les mêmes nuances s'appliquent à beaucoup de partis de droite européens.
On peut s'appuyer sur des valeurs "eternelles" et vouloir faire évoluer, vouloir adapter, réformer la société afin qu'elle aille vers l'avenir...
On peut dénigrer, le travail, la famille (dont Royal a dit que c'était un sujet tabou à gauche...), l'ordre, la nation, et refuser de bouger; refuser de voir les mutations et préférer l'immobilisme.
Bien mauvais dictionnaire qui met un signe = entre réaction et conservatisme. Le même signe = qu'une partie de la gauche se plait à mettre entre fascisme et Sarkozy...
Une partie de la gauche ne veut pas abandonner cette façon de voir (qui lui a servit un temps), mais se faisant, en maintenant une lecture binaire et manichéenne, elle devient conservatrice et nie l'irruption de positionnements de plus en plus transversales dans l'opinion publique.
Rédigé par : noop | 14 janvier 2008 à 14h29
Lors de la conférence de presse, Laurent Geofrin, avec son air chafouin, a demandé à Nicolas Sarkozy, si nous n'étions pas de nouveau en régime monarchique, Bayrou, toujours en quête d'amabilité, pose la même question. L'un et l'autre considèrent que la Président a entre ses mains tous les pouvoirs et serait donc un "monarque" au sens propre du terme. Ils auraient pu dire "autocrate" ce qui, en République, serait plus adapté. Mais l'impact serait moins fort. On sait depuis deux siècles que la Monarchie, du moins en France, a été villipendée et enseignée comme le pire des régimes, alors, va pour la Monarchie, pour déconsidé
rer l'adversaire. Cependant, il y a propos de Sarkozy qui peut le relier à la tradition monarchique française , s'il est sincère, cest celui-ci: " Je ne suis pas là pour me faire réélire dans cinq ans, je suis là pour redresser et moderniser la France, et je m'y emploierai pendant tout le quinquénat".
Rédigé par : Demos | 14 janvier 2008 à 16h03
Lors de la conférence de presse, Laurent Geofrin, avec son air chafouin, a demandé à Nicolas Sarkozy, si nous n'étions pas de nouveau en régime monarchique, Bayrou, toujours en quête d'amabilité, pose la même question. L'un et l'autre considèrent que la Président a entre ses mains tous les pouvoirs et serait donc un "monarque" au sens propre du terme. Ils auraient pu dire "autocrate" ce qui, en République, serait plus adapté. Mais l'impact serait moins fort. On sait depuis deux siècles que la Monarchie, du moins en France, a été villipendée et enseignée comme le pire des régimes, alors, va pour la Monarchie, pour déconsidé
rer l'adversaire. Cependant, il y a propos de Sarkozy qui peut le relier à la tradition monarchique française , s'il est sincère, cest celui-ci: " Je ne suis pas là pour me faire réélire dans cinq ans, je suis là pour redresser et moderniser la France, et je m'y emploierai pendant tout le quinquénat".
Rédigé par : Demos | 14 janvier 2008 à 16h04
J'ai fouillé dans mes archives pour retrouver les principales réformes du 20éme siècle.
1906 : le repos hebdomadaire. La loi interdit de travailler plus de 6 jours par semaine
1908 : La loi Engerand autorise les femmes en couche à interrompre leur travail sans être congédiées. Huit semaines de congés maternité.
1910 : La loi du 5 avril accorde la retraite à 65 ans.
1914 : Le 15 juillet la loi de finance créé l'impôt sur le revenu
1919 : Le 23 avril la loi Renaudel instaure la journée de 8 heures
1930 : la loi du 12 mars prévoit la gratuité de l'enseignement secondaire
1936 : Les congés payés
1939 : Le 28 juillet promulgation d'un décret-loi relatif à la famille et à la natalité
1942 : La loi du 22 septembre accorde aux femmes la responsabilité civile
1945 : Droit de vote aux femmes aux élections municipales
1947 : Le 1 janvier entrée en vigueur de la sécurité sociale
1948 : Le 1 septembre application de la loi sur les blocages des loyers
1950 : Le 11 février la loi instaure un salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG)
1956 : Le 30 juin instauration de la vignette automobile pour financer le fond national de solidarité
1958 : Création des ASSEDIC
1970 : Le 1 janvier. Le SMIG devient le SMIC. La différence n'est pas que phonétique
1974 : Le 11 juillet le parlement institue le divorce par consentement mutuel
1975 : Le 15 septembre création de l'impôt sécheresse
1975 : La loi Veil dépénalise l'avortement
1978 : Instauration du SME (système monétaire européen)
1981 : Les nationalisations 9 groupes industriels et 36 banques sont concernés
1981 : Abolition de la peine de mort par 363 voix contre 117
1982 : La loi du 29 juillet crée les radios libres
1983 : La retraite à 60 ans
1986 : Loi sur les privatisations. Elle prévoit 65 groupes à privatiser pour les 5 années à venir
1990 : Création de la CSG
1992 : Le 20 septembre le traité européen dit de "Maastrich" est adopté par 51 % des votants.
1993 : Le 8 juillet nouvelle loi sur les privatisations
1999: Loi sur le PACS
2000 : Loi Aubry fixant la durée légale du temps travail à temps plein à 35 heures par semaine
Noop dit je le cite " C'est je crois une caractéristique bien française. Dans notre pays c'est la gauche qui "réforme", qui est "progressiste", la droite doit être "conservatrice" et "réactionnaire". Les médias ont défendus ce modèle. Les enseignants défendent ce modèle...".
Bien sûr que Noop à raison mais il aurait du ajouter que la gauche réforme à crédit et que ce sont les successeurs qui paient la note.
2 exemples : En 1983 les socialistes par une ordonnance du 25 mars abaissent l'âge de la retraite à 60 ans. Cette réforme intervient alors que le chômage est entrain d'exploser et où les recettes de la sécurité sociale sont en nette diminution et ses dépenses en pleine expansion. A l'époque le déficit du pays était de 30 milliards et le coût de la réforme évalué à 17 milliards. Ce qui revenait à dire que la seule réforme de la retraite à 60 ans allait alourdir le déficit de la France de plus de 50 %. Je rappelle qu à l'époque Nicole Questiaux alors ministre avait déclaré "je ne serai pas le ministre des comptes".Effectivement on a vu.
Autre exemple en 2000 la loi dite des 35 heures a eu pour conséquence immédiate le blocage des salaires pendant 3 ans et la baise du pouvoir d'achat dont on sent encore les effets. On constate encore notamment dans les hôpitaux les effets ravageurs de cette loi. On ignore encore le coût exact des RTT à récupérer mais les 35 heures n'ont pas fini de coûter aux contribuables que nous sommes.
Alors oui les socialistes font des réformes mais elles sont faites à crédit et ce sont les suivants qui doivent s'efforcer de recoller les morceaux et n'ont plus guère de marge de manœuvre. Ce qui est sidérant, c'est non pas que la gauche dans son ensemble dise que heureusement qu'elle est là pour faire du social, ça c'est le jeu politique, mais c'est que tout le monde lui laisse dire de telles contre vérités et ce sans broncher.
Rédigé par : flamant rose | 14 janvier 2008 à 17h28
"et la baise du pouvoir d'achat dont on sent encore les effets."
flamant rose, si en plus de l'intérêt constant et la pertinence de vos interventions, vous nous gratifiez de ces "actes manqués"...Je n'ose pas croire en effet, venant de vous, que la faute de frappe était voulue. Au moins est-elle analytiquement compréhensible, et ô combien justifiée. ;-)
Rédigé par : Lothaire | 14 janvier 2008 à 19h00
@FR
"Bien sûr que Noop à raison mais il aurait du ajouter que la gauche réforme à crédit et que ce sont les successeurs qui paient la note."
C'est d'un fatiguant...
Les erreurs de la gauche en 81 ont été corrigées par la gauche quelques années après.
Pour les autres périodes... je n'ai même plus le courage de retrouver la courbe d'évolution de la dette francaise, déjà postée ici, qui augmente plus vite sous les gouvernements de droite.
A quoi bon, donner des chiffres? Apparemment c'est comme ****** dans un violon. :(
Rédigé par : Gatien | 14 janvier 2008 à 19h24
@flamant rose
La gauche dans ses réformes visent essentiellement la redistribution des richesses. Ce n'est pas blamable. Là où il y a problème, c'est du fait qu'elle ne réforme jamais pour améliorer la création de richesse. Pire elle semble prendre un plaisir certain à la compliquer. Normal pour qui n'aime pas les riches, d'être peu enclin à favoriser, à inciter à la création de richesse. Toute réforme dans ce but est jugée "indescentes". Ces députés majoritairement issus de la fonction publique, de l'appareil d'état, ignorent trop réellement ce qu'est la création d'entreprise et de richesses.
Rédigé par : noop | 14 janvier 2008 à 19h37
Vaste question que celle de la légitimité en politique...
J’aimerai attirer votre attention sur une question qui me semble majeure à l’approche des municipales des 9 et 16 mars 2008. Cette question est d'une certaine façon très liée à celle de la légitimité.
La classe politique s’interroge sur l’opportunité de « nationaliser » la campagne, d’en faire un referendum plébiscitaire pour les uns, un vote de censure pour les autres. En somme, il s'agit d'attribuer ou non une légitimité sur les questions nationales aux résultats municipaux.
La droite, constatant la baisse de popularité du président dans les sondages (que vous aviez déjà prévu... et mal vous en a pris malheureusement) devrait être tentée de jouer le plan local. Les partis de gauche et le FN ne s’y trompent pas non plus. Il n’est qu’à lire les tracts distribués dans nos boîtes aux lettres.
Pourtant un autre argument me semble prévaloir à ce choix tactique en ce qui concerne au moins ma commune (Chelles, environ 47 000 habitants, deuxième ou première ville du département de Seine-et-Marne, c'est selon).
Le maire PS en place depuis 13 ans, Monsieur Planchou, vient d’être définitivement condamné par la justice pour « banqueroute, abus de confiance, abus de biens sociaux », et « recel d'abus de biens sociaux ».
Lisant la presse locale, une fois n’est pas coutume (Le Parisien éd. Seine-et-Marne et La Marne), j’ai en outre appris que dans ma commune, l’adjoint au maire, soit directement chargé des questions d’urbanisme, soit conseiller en la matière selon les périodes, était aussi associé du cabinet d’architectes travaillant pour l’un des principaux promoteurs de la ville. Autrement dit, le responsable en charge de l’attribution des permis de construire était aussi celui qui déposait des demandes pour l’obtention de ces mêmes permis. Je passe sur la cohérence idéologique de cet élu communiste qui participe à des projets immobiliers dont le futur prix au m² dépasse les 4 000 euros… et je ne m’étendrai pas non plus sur la gestion de l’OPAC, sur celles d’associations para-municipales, etc. (tout cela me fait d’ailleurs penser à votre fameux ouvrage. Les élus de gauche sont aujourd’hui bien en route vers la droite. Mais j’irai plus loin que vous : avec l’excuse d’un discours de gauche, ils ont pu se permettre dans leurs actes d’aller bien plus à droite que la droite…)
Naturellement, ce débat est alimenté par l’opposition locale. Ce qui invite à la prudence. Mais, des pièces ont déjà été fournies à l’appui de ces accusations et encore une fois la presse locale commence à s'en faire l’écho.
Dans ces circonstances, vouloir « délocaliser » les Municipales me semble relever d’une triple erreur ou hypocrisie :
- D’abord, c’est nier l’importance de la démocratie locale. Si les Municipales n'ont de légitimité et ne valent que par la sanction qu’elles permettent de l’Exécutif national, alors pourquoi ne pas supprimer l’élection des maires et conseillers municipaux au profit d’un referendum de midterm ?
- Paradoxalement, c’est peut-être aussi surestimer l’échelon local en voulant faire des communes des bastions de résistance à la politique nationale. Mais pour de nombreuses raisons, ce choix s’est déjà avéré contreproductif.
- Enfin, c’est surtout vouloir canaliser l’attention des citoyens sur la condamnation virtuelle d’une politique nationale de sorte que l’électeur néglige des abus et des enjeux qui eux sont très concrets.
La question n'a été analysée par la presse que sous l'angle de la stratégie électoraliste et du microcosme politique (qui dit quoi et qui dit le contraire de qui ?).
J'attends donc que les enjeux véritables et légitimes (de part nos institutions notamment) soit posés et étudiés... Je ne désespère pas. Je reviens vers ce blog régulièrement !
Rédigé par : Un chellois un peu perplexe... | 29 janvier 2008 à 12h39
merci à E.D.pour le lien sur la Forge.Au moins
les choses sont claires quand Royal s'empresse
d'adhérer au rapport Attali. Sarkozy n'aurait
pas pris le risque de le commander sans un
accord préalable sur les grandes lignes qui en
découlaient.Après le mini-traité européen ,le
fossé se creuse au PS.Le président a au moins
ce mérite : en agitant des idées (souvent con-
tradictoires),elles décantent,à droite comme
à gauche....
Rédigé par : zikoss | 29 janvier 2008 à 13h51
Quand vous parlez de "réforme", vous parlez de progrès ou de régression ?
C'est marrant, on parle sans arrêt de "réforme", "LA réforme", l'inévitable réforme, la seule réforme possible.
Mais cette "réforme", est-elle un progrès ou une régression ?
Rédigé par : Fares | 12 février 2008 à 23h56