Quelqu'un pourrait-il se dévouer pour informer Ségolène Royal, avec tact et douceur pour prévenir toute réaction de colère, qu'elle a perdu l'élection présidentielle ? L'étrange joie manifestée par la candidate défaite dimanche soir avait quelque chose d'indécent. Comment la gauche pourrait-elle préparer ses "futures victoires" si elle ne tire aucune leçon de son échec présent ?
Certaines défaites électorales sont certes prometteuses pour l'avenir. Celle de François Mitterrand en 1974 (49,2% des suffrages exprimés) s'inscrivait dans une dynamique de rénovation socialiste et était portée par une stratégie claire, l'union de la gauche. Elle annonçait, d'une certaine manière, la victoire de 1981. Celle de Lionel Jospin en 1995 (47,4%) pouvait également être lue de manière optimiste. La gauche se relevait après sa déroute de 1993 et était conduite par une leader peu charismatique mais solide et sérieux. Le succès fut au rendez-vous en 1997.
L'insuccès de Royal n'offre pas les mêmes perspectives. Non seulement son score est plus faible (46,9%) mais surtout c'est la confusion politique qui a caractérisé sa campagne qui devrait la conduire à plus de modestie. Reine de l'improvisation brouillonne, elle a choisi une "ligne" à la fois droitière et sectaire. On cherche encore la cohérence de tout cela. Sur le fond, ses coups de tête n'aident pas beaucoup à l'indispensable rénovation du logiciel socialiste. On rétorquera que son culot et sa force de caractère - l'un et l'autre incontestables - ont permis à la gauche de limiter les dégâts. C'est effectivement une réflexe de survie identitaire qui a permis à Royal de ne pas terminer la bataille avec un score lamentable.
Mais la gauche et le PS prendraient un grand risque à continuer à s'en remettre à une personnalité qui fait scander "tous ensemble" mais n'en fait qu'à sa tête. L'inébranlable confiance en soi ne peut tenir lieu de politique. Les socialistes n'ont pas besoin d'un coup de barre à gauche ou à droite. Il leur faut surtout élaborer un projet politique cohérent avec leurs valeurs et avec les réalités du monde. C'est son absence qui a produit la défaite du 6 mai 2007. Impressionnée par ses propres performances, Royal semble l'oublier.
Trés bien vu !
Rédigé par : Frandent | 07 mai 2007 à 11h22
Cher Monsieur Dupin,
Vous dîtes que "Il leur faut (pour le PS) surtout élaborer un projet politique cohérent avec leurs valeurs et avec les réalités du monde."
C'est évident !
Mais peu d'électeurs sont capable de juger de la cohérence d'un projet économique.
Par contre quand une candidate à la présidente défend l'indéfendable, en l'occurrence le resquilleur qui s'en prenait aux employés de la RATP. Quand la candidate se met à Charléty à défendre Mai 68 (simplement parce que Sarkozy avait dit que les français en avaient marre), elle ne fait que tomber dans le piège tendu par son adversaire et là, tout le monde le comprend.
Quand elle ne dit pas à Sarkozy qu'elle aussi défend les travailleurs pauvres éxédés de toucher moins en bossant dur, qu'un polygame (délinquant en France) à se les rouler, elle se coupe du monde du travail. Quand elle continue à vouloir taxer les salaire de préférence aux bénéfices (ce qui est anti-social) elle pénalise une fois de plus le monde du travail et l'emploi.
Pour résumer comme pourrait le dire Charly Hebdo: "c'est dur de voter pour des cons" !
Voilà, je suis un socialisant qui a été obligé de faire un effort surhumain pour voter dans sa sensibilité: insensé, NON ?
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 07 mai 2007 à 11h31
Certes, et en meme temps, c'est lui faire un grand honneur de penser qu'elle pouvait renover le "logiciel socialiste" (beuark). Il est vrai qu'on attends cette renovation, et qu'ajourd'hui il est extremement difficile de voir comment elle va se faire.
En meme temps le hold-up sarkozien sur l'UMP etait assez imprevisible en 2002. Il me semble donc qu'il reste de l'espoir.
Quant a la joie qu'elle aurait montre, j'y vois surtout la fin d'une campagne particulierement difficile. Sans aller jusqu'a se retirer dans un monastere, elle peut enfin esperer que s'arrete les questions sur sa legitimite et sa competence. Il est des defaites plus terribles que celle qu'elle a vecu, quoi que vous en pensiez, meme si je vous accorde bien volontiers que tout reste a faire. Mais a moins de 45% (ce qui lui a ete predit a un moment) elle se trouvait responsable de l'eclatement du PS. Aujourd'hui elle peut faire partie et mener la refondation que tout le monde appelle de ses voeux. Elle n'est sans doute pas moins digne que beaucoup pour y participer (ou alors j;ai rate quelque chose), au vu du pourcentage et surtout du nombre de voix qui se sont rassemblees sur son nom (puisqu'elle a fait une campagne "personnelle" comme vous le lui reprochez).
Les legislatives seront tres dures, et tres interessantes. L'egnime bearnaise devra y trouver sans doute une bonne part de ses reponses (et elles sont tout aussi difficiles a trancher, sinon plus, qu'a gauche).
Rédigé par : unkle | 07 mai 2007 à 11h34
La faculté de la gauche à répéter exactement les mêmes erreurs depuis le début des années 90 est proprement stupéfiante. Ni 95, ni 2002, ni le référendum ne les ont fait bougé d'un pouce. Dans les secteurs qu'ils contrôlent encore (culture, éducation nationale), ils reproduisent exactement les mêmes fautes avec une obstination qui touche au fanatisme. On sait que ça ne marche pas, on voit que ça ne marche pas, on a les preuves que ça ne marche pas, on dit (en privé) que ça ne marche pas, mais on continue à le faire. Pourquoi ?
Et si le PS était devenu complètement incapable de comprendre la société ? Et si la gauche n'avait plus les moyens intellectuels de proposer une politique cohérente ?
Trop de parisianisme, trop d'énarques, trop de fonctionnaires, trop de mollassons collés depuis les années 80 à leurs sièges de bureaucrates, trop de syndicalistes gérant pépère leur matelas d'argent public, trop de bo-bo qui se la jouent artistes ou rebelles alors qu'ils récitent des discours vieux de 40 ans... La pensée de gauche en est encore à l'époque de Barthes et de Bourdieu ; ils luttent contre un pseudo "prosélytisme bourgeois" qui semble sortir de la France pompidolienne bien plus que de celle du 21ème siècle. Avec Lang et Sollers comme chefs de file, il ne faut pas s'étonner qu'ils aient presque un demi-siècle de retard dans leur tête.
Et si, tout simplement, le Parti Socialiste était ringard ? Et si c'étaient eux, finalement, les "bourgeois" ?
Rédigé par : Pierre-Henri | 07 mai 2007 à 11h34
"bougER". ca m'apprendra à enfiler les verbes à la suite comme des perles : "les ont fait bouger", c'est tellement mal écrit qu'on dirait les Inrocks. Mes excuses.
Rédigé par : Pierre-Henri | 07 mai 2007 à 11h39
Je partage l'ensemble de l'analyse d'Eric Dupin.
La caractéristique de Royal est une énorme confiance en elle, qui lui donne ce courage que l'on a pu constater. Après cela, les propositions du PS et de sa candidate ont été flous et brouillones, contrairement à leur concurent de l'Ump. Lui a pris le risque de se faire extrémiser et diaboliser, et il n'a aussi pas varié entre les deux tours face aux manigances de Bayrou. Sarkozy a comprit que la diabolisation qui marche si bien avec Le Pen, ne pouvait changer de cible sans apparaitre comme un artifice de propagande. Une fois oui, deux fois non. De plus les médias ne semblaient pas chauds pour suivre la gauche dans cette stratégie qui avait déjà privé les français d'un vrai débat de deuxième tour en 2002. Il fallait quand même oser la stratégie de Sarkozy.
Je crois que Royal a "joué" l'ouverture à des fins purement électoraliste. Rien de sincère. Les français l'ont senti, je pense. Face à Sarkozy, et dans les dernières heures de campagne, le sectarisme si contre-productif est revenu. Pire ses déclarations au micro d'Apathie sur Rtl, sur les violences imminentes en cas d'élections de Sarkozy, qu'elle s'est refusée à qualifier d'illégitimes, n'étaient pas digne d'un futur chef de l'Etat. Elles "sonnaient" presque comme un menace. C'était en tout les cas une dramatisation irresponsable. Elle embarque ainsi les plus jeunes socialistes dans une vision de la démocratie très tendue. C'est dommageable pour eux et pour le pays dont ils sont en partie l'avenir. C'est une bien mauvaise "éducation" politique.
Le PS risque fort de ressortir affaibli de cette élection et non renforcé comme le laissait penser le sourire de Royal.
Il faudra au Ps trouver un leader et non pas des... qui aura le courage d'amorcer le virage social démocrate et ainsi d'apporter de nouvelles réponses aux problèmes des français, qui commencent, sur ceux qu'ils rencontrent depuis quelques dizaines d'années, à être des "spécialistes" que l'on ne ballade plus si facilement que du temps de Mitterand et Chirac. Enfin je l'espère.
Rédigé par : noop | 07 mai 2007 à 12h05
L'événement planétaire n'a pas eu lieu - bien que j'aie hier mêlé ma voix au choeur des vierges ségolénistes dans un ultime sursaut d'anti-sarkozysme primaire :-)))
Ce serait une bonne idée que Jeanne du Poitou se retire une huitaine de jours dans un monastère, en même temps que l'autre zozo si possible : ça nous ferait des vacances et nous donnerait le temps de prendre acte de la nouvelle donne politique. Pas si nouvelle puique cette issue était prévisible comme nous l'avait bien expliqué Eric Dupin, mais enfin le verdict des urnes est tout de même un choc!
Pour le PS l'heure est grave puisqu'à la veille des législatives, donc au pire moment (ah! l'inversion du calendrier..), le voilà confronté à ses démons. DSK a sorti un coutelas, Fabius de longues et fines aiguilles, tandis que les autres sur leur lancée pédalent toujours dans la blédine mariale...
Ce n'est pourtant pas le moment d'"abimer la candidate", ne serait-ce que par respect de ceux qui l'ont choisie... et puis des hommes d'honneur ne frappent pas une femme à terre.
Il serait vain également de prétendre que l'un ou l'autre des rivaux de Pretty Woman aurait à sa place emporté cette élection prétendument "imperdable".
L'arthmétique électorale et les tendances dupinesques de la société française nous auraient peut-être valu une défaite dans tous les cas de figure.
On est mal camarade !
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 07 mai 2007 à 12h41
Quel contraste - que dis-je ? quelle contradiction dans les mots - de Royal après 20h quand elle appelle à des ""lendemains de gauche pour d'autres victoires"" juste après avoir perdu, et nettement perdu !
Ma première impression en direct à 20h05, voyant Royal : elle avait perdu (!), gommé toutes ses rides, tous ses froncements de visages qu'on lui connaissait depuis quelques semaines..., retrouvé un sourire "vrai" quand celui-ci était "sur-fait" depuis quelques semaines;
Comme presque Heureuse, soulagée, déchargée du poids, une plénitude d'après un grand plaisir;
Comme si son camp avait perdu mais que elle, sur son petit nuage elle avait gagné;
Quel décalage magistral !
Un décalage, en fait, correspondant avec le décalage initié depuis des lunes avec son électorat naturel;
Peut-être aussi le même décalage qu'a entretenu la "bonne-pensance" de gauche vis-à vis des réalités palpables des français; Depuis des dizaines de lunes !
Probablement le même décalage sur l'envie - la nécessité impérieuse - de comprendre d'abord et de réduire ensuite la vague LePen/FN, née sous Mitterrand et urnement avérée en 2002.
La gauche d'alors et de depuis n'a jamais su - pu - voulu - faire son analyse psychanalytique car elle ne se sentait aucunement responsable de cette vague; Pis, elle s'en sentait totalement étrangère en tout;
Que LePen reste à 20% n'était pas le souci du PS, seul l'était que le PS soit à 40% !
Enfin, au delà de ce constat refoulé, sur toutes les questions sociales et d'économie la gauche PS s'est recroquevillée sur ses préceptes et concepts rétro-décennaux et donc forcément, par définition, anti-moderne...
Eric Dupin, j'ai très souvent apprécié vos billets, vos avis éclairés et froidement précis sur les évolutions sociologiques tant sur la gauche que sur la droite; Et votre dernier livre de début d'année est assez révélateur.
Et pour ma part j'ose faire un raccourci de tout cela en relevant - je sais c'est très réducteur - une certaine émission télévisée de novembre 2003 avec comme invité principal un certain Nicolas Sarkozy.
Ce soir là, Sarkozy, déjà ministre et déjà connu, a donné une leçon;
Autant aux gens de droite qu'aux gens de gauche;
Il a réussi en une seule soirée à affirmer :
- ses vues économiques (de mémoire);
- sa volonté d'affronter directement et durement LePen, ce que PERSONNE n'osait faire;
- sa volonté d'affronter directement et durement Tarik Ramadan, qui portait un islamisme dur et anti-démocratique;
- son souhait implicite d'être candidat à la Présidence (la fameuse histoire du "en se rasant");
Ce soir là, il a cristallisé sur son SEUL nom un grand nombre de problématiques populaires...
Ce soir là, il a pris date et il a pris enjeux... Il a "fédéré" des franges DIVERSES de l'opinion publique;
Ce soir là, quelque part, une grosse partie de français se sont dit : ""voila ENFIN un mec qui a les cou... d'y aller"".
Ce soir là, qu'il (Sarkozy) ou qu'ils (les français) soi(en)t de gauche ou de droite n'avait finalement aucune importance.
Je reste persuadé que ce jour là, il a acquis au moins 40 à 45 % des 53 % qu'il a obtenu hier soir.
Les français pour une bonne part donc, se sont dit ""on veut essayer ce bonhomme, on va l'essayer à la prochaine échéance"".
Il a proposé ce soir là une voie moderne et pragmatique de combattre LePen et ses idées extrêmes, sans combattre ses électeurs (car ils ont français avant d'être électeurs) mais en les ralliant;
Il a amorcé ce soir là une voie moderne et pragmatique de gestion économique, osée même pour la droite cacique;
Il a engagé ce soir là une modernisation de la droite;
A contrario, la gauche et le PS n'ont su faire autre chose que de le guerroyer comme avant, avec leurs méthodes d'avant.
Bien qu'ayant tout de même compris ce soir là que Sarkozy serait son prochain adversaire Elyséen, la gauche et le PS n'ont aucunement pris acte de la chose et n'ont jamais pu - su - voulu - se mettre en position de proposer un quelconque contre-projet moderne;
Sarkozy a, depuis ce soir là, gardé la totale maîtrise des questions d'évolutions sociétales et surtout, il est toujours resté le SEUL INITIATEUR des thèmes abordés et, par là, des solutions proposées.
La gauche et le PS n'ont fait, depuis, que courir derrière Sarkozy dans le déploiement des idées et/ou des solutions;
Ce faisant, la gauche et le PS n'ont fait que renforcer l'envie des français d' "essayer ce mec..." !
Et courir derrière... c'était visuellement flagrant durant toute la campagne achevée.
Au vu de la prestation de Royal hier soir, il est une évidence : la gauche et le PS et Royal n'ont toujours rien et pas compris !
Et toute la gauche réunie, elle va mettre des années à le faire (comprendre), compte tenu du grand nombre de ses querelles à venir...
...Si elle ne se fait pas vampirisée d'ici là par un certain Bayrou, un Bayrou en mal d'existence...
Ce soir de novembre 2003, on avait probablement devant nos yeux télévisés le résultat d'hier soir, 6 mai 2007.
Le lendemain matin de ce soir là en novembre 2003, nous en avions tous confirmation en discutant à la machine à café de nos entreprises...
Rédigé par : Gogolène | 07 mai 2007 à 12h56
@gogolene
votre pseudo est lamentable. Mais j'oubliais: a bas la campagne haineuse de la gauche.
Rédigé par : unkle | 07 mai 2007 à 13h19
A Pierre-Henri :
"On sait que ça ne marche pas, on voit que ça ne marche pas, on a les preuves que ça ne marche pas, on dit (en privé) que ça ne marche pas, mais on continue à le faire. Pourquoi ?"
Ce que vous donnez, c'est la définition de l'idéologie par JF Revel. Quand on échoue, ce n'est pas parce qu'on a tort, qu'on est démenti par les faits, c'est parce qu'on n'est pas allé assez loin.
Pour un idéologue, si l'URSS a échoué, c'est parce qu'elle n'était pas assez pure, assez communiste. Si le PS échoue, c'est parce qu'il n'est pas assez à gauche.
Comment en sortir ? Pour les individus, la recette est connue : un jour on ouvre les yeux. Pour une organisation comme le PS, c'est plus difficile.
L'exemple du PCF est terrible à cet égard : ce parti a préféré perdre ses électeurs plutôt que de se rénover.
Il faut espérer que le PS retrouve dans ses racines un peu de libéralisme et d'anti-marxisme, comme l'on fait les autres partis de centre-gauche européens.
Malheureusement, l'histoire de la gauche française étant ce qu'elle est, ça sera très ardu.
Je ne suis pas optimiste pour le PS.
Rédigé par : fboizard | 07 mai 2007 à 13h30
Pas mieux.
Rédigé par : C20100 | 07 mai 2007 à 13h44
Je suis de gauche, mais j'ai voté pour Sarko, parce que même en me pincant et en fermnant les yeux, j'arrive pas à croire en Ségo, car tout ce qu'elle dit, c'est creux, passionné (donc pas raisonné), pas digne de quelqu'un qui veut diriger la 5ème puissance du monde.
Sarko, même s'il a une approche très égocentrique du pouvoir, était au second tour pour la plupart des Francais le seul capable de diriger la France et la faire avancer, se moderniser pour mieux conquérir. Sarko, c'est un mec à suivre...
Rédigé par : Pilou | 07 mai 2007 à 13h52
Pour Gilbert: Moi aussi de sensibilité de Gauche, j'en ai marre de voir celle ci s'interdire de parler d'immigration, de sécurité, et de ne parler que d'idéologie de 68. En 2007 le monde a changé, oui l'immigration pose un problème aux petits salariés comme moi, oui je ne supporte plus les bandes de délinquants, oui je veux travailler un peu plus pour gagner plus, oui j'ai pris conscience qu el monde change et je veux le suivre tout en préservant des éléments importants de notre société. Alors Oui j'ai voté à droite pour la 1ere fois et je l'assume!!!
Rédigé par : domi | 07 mai 2007 à 13h55
bonjour
A propos du vote présidentiel des Français, le commentaire fait deux impasses importantes, la première est que Jospin et la gauche en général étaient absents du deuxième tour et la deuxième est que le candidat est UNE candidate. Certains de vos commentaires, d'ailleurs, attaquent plus la féminisation de la candidature (avec nombre de stéréotypes que les hommes rattachent à la femme) qu'à l'idéologie du programme. La gauche revient de loin et le score sans être extraordinaire est honorable. Le pacte émis par Ségolène Royal mérite peut être d'être revu et corrigé, mais son regard sur l'économie de pays comme la Suède, la Finlande, la Suisse n'est pas faux puisque ce sont des pays qui se relèvent contrairement aux USA et à la Grande Bretagne qui ont tendance à stagner. Sans compter que Nicolas Sarkozy a trop ratissé à l'extrême droite pour ne pas être soupçonné d'en appliquer certaines idées. Laissons le temps au temps et restons vigilants
Rédigé par : I.M.B | 07 mai 2007 à 13h57
Arrêtons de voir le sectarisme, la dualité etc...J'ai l'impression d'entendre "à gauche toute.." Ce n'est pas la bonne manière. Les français, et j'en sais quelque chose, ne veulent plus de droite et de gauche, ils veulent que tous le monde se rassemble et travaillent ensemble pour le bien de la France. Le vote de Sarkozy n'est pas un vote pro Sarkozy mais plutôt un vote à défaut de mieux et qu'il a su dire ce que les Français voulaient entendre. D'autre part la droite était rassemblée, pas la gauche, pourtant la personnalité de Ségolène a permis à ce que la gauche ne sombre pas. Arrêtons de penser "bloc droite, bloc gauche" ce n'est pas la bonne voie, pour preuve ce qui se passe dans les différents pays qui nous entourent
Je sais que mes propos vont choquer bon nombre d'entre vous. Je ne suis pas un homme de droite ou de gauche mais tout simplement un électeur qui a envie que la France s'en sorte.
Personne n'a gagné et personne n'a perdu, pour l'heure nous avons un président de droite, dans quelques années cela changera.
La France jouera un grand rôle dans l'international, pour cela il faut un président qui ne pense ni droite ni gauche, mais qui pense et agis "peuple français" et que ce peuple soit représenté dans sa totalité.
Voilà mes réactions à chaud de vos commentaires.
Rédigé par : christian WEIBEL | 07 mai 2007 à 13h58
J'ai l'impression en lisant tous ces billets que le monsieur Dupin est plus de droite que de gauche : critiquer totu se que fait le PS, ne voir que du noir et faire tout l'opposé pour l'UMP laisse croire en cela. Mais en fait qu'en est-il réellement : l'UMP prétendait que son adveraire était sans charisme (on retrouves cela ici), elle a démontrée tout le contraire durant la campagne, l'UMP a attaquée sans arrêt Royale sur ses erreurs ... permettant ainsi de détourner ses propres erreurs - je suis désolé, mais avec se qu'a dit Sarkozy (le gene de la pédophilie, les menaces a certaines chaines de télé ...) ce n'est ni pire ni meilleur que les quelques bourdes de Ségolène. Quand a Mai 68, cela n'avait rien a faire dans la campagne non plus ! Surtout cette période est loin d'être noire non plus, elle a apporté de bonnes et de mauvaises choses, dire que cela n'en a apporter que des mauvaises a du faire mal a une de ses collaboratrice Simone Veil.
Mais c'est surtout le repoche que l'on continue a faire à propos des emmeutes de durant la campagne qui est indécente, surtout quand on sais que le responsable n'est pas "l'ennemi public numéro 1" présenté par l'UMP ce jour là pour justifier la diatribe du candidat du même bords ... et casser les réactions des autres candidats ! On nous l'aurait presque présenté comme un assassin récidiviste, alors qu'il n'a commis que quelques vols de nourriture ! Oua, un sacré voyou lol
Non en fait je continue a penser que si Royale n'a pas été élue c'est aussi du fait du côté trop machiste de notre pays, un machisme que je rencontre tous les jours : on n'est pas près d'avoir une femme présidente, qu'elle soit de droite ou de gauche, dans notre pays. Avec un candidat de gauche homme on aurait pas eu tout cela ... même sur ce blog où on critique Ségo un peu trop facilement : c'est qu'on nous la présenterais presque comme une dictatrice a en voir certains qualificatifs ! Mais au fait qui a menacer france 3 de représailles il y a quelques semaines ?
Rédigé par : shooby | 07 mai 2007 à 13h59
Une soirée électorale à pleurer...
http://bboeton.wordpress.com/2007/05/07/un-film-du-dimanche-soir-a-pleurer/
Cordialement.
Rédigé par : L'Abrincate | 07 mai 2007 à 13h59
Mr Dupin,
Je suis un peu désolé de voir apparaître, dans votre tout premier commentaire, et dans ceux des nombreuses réactions plus bas, les prémices de ce que j'appelle "les analyse aveuglées de la colère d'après défaite".
Je ne vais pas détailler les raisons de la défaite ; certaines sont dues à Ségolène Royal, mais finalement, elles sont extrêmement marginales quand aux raisons de fond (4 ans de campagne pour l'un contre 6 mois pour l'autre, soutien absolu et dévoué de son parti pour l'un, contre flingages approximatifs de l'autre, stratégie du candidat qui présente sa vision du monde, conformément à l'esprit de "la renconter d'un homme et d'un peuple" pour l'un, stratégie paralysante du PS qui veut présenter un programme et faire coller un candidat dessus sans lui laisser liberté de manoeuvre, et enfin, différentiel de traitement médiatique assez manifeste : Sarko n'a que des bonnes idées, et il est "compétent", lui.
Je ne voudrais pas que la gauche commence à se déchirer, préparant ainsi les défaites de demain. Néanmoins, sauf votre respect, votre analyse me paraît profondément fausse.
La Présidentielle est, je le déplore, une élection ou un parti doit être au service intégral de son candidat, qui lui, avance son projet pour la France. Que celui de Ségolène ait été brouillon pendant longtemps, ait mis du temps à se clarifier, certes ; mais les embûches et les humeurs de tous les grands du PS y ont été déterminants.
Le PS a voulu jouer cette élection, encore une fois, tout en ignorant les règles psychologique principales : Unité, Préparation, Solidarité, Vision personnelle du candidat.
Vous parlez des défaites qui appellent des victoires; Dans tous les cas, elles se sont produites quand le ciment crée autour du candidat battu a permis de continuer à avancer. Il n'y a pas d'ailleurs, à ce que je me souvienne, de cas où un changement de candidat ait apporté autre chose que la défaite. Si vous croyez qu'il est temps de chercher un nouveau candidat, alors, croyez-moi, préparez-le pour 2017, car pour 2012, vous serez encore une fois, en retard. La victoire de Sarkozy est un grand exemple de tactique politique. Il a mis quatre ans à se faire connaître et à la construire. Ségolène n'est sortie de l'inconnu que l'année dernière. Elle a, malgré quelques erreurs (notamment son ton, pendant le débat), énormément de mérite et les autres, DSK ou Fabius) auraient tout aussi perdu qu'elle, faute de préparation. Elle a adopté l'idée de réforme des institutions et lancé l'idée, salutaire je pense, d'un accord avec Bayrou.
Il n'y a aucune "indécence" dans ce qu'elle dit, juste de l'intelligence tactique. Si vous voulez perdre aussi la prochaine élection, choisissons donc un autre candidat en se déchirant entre gauche et centre, là où elle avait réussi à réconcilier les deux. Tout sera à recommencer et la guéguerre entre Strauus-Kahniens et Fabiusiens va achever le PS. Dès lors, la Présidentielle risque d'être perdue deux ans avant l'échéance ; on regrettera Ségolène. Je ferai de mon mieux pour soutenir cet autre candidat. Mais si jamais c'est Ségolène qui est de nouveau choisie, alors de grâce, ayez au moins l'intelligence de comprendre qu'elle aura besoin d'un soutien absolu, comme on le fait à l'UMP. J'espère, alors, que vous éviterez de reproduire a persistance dans l'erreur qui affecte le PS : le "friendly fire". J'y crois pas trop.
Rédigé par : Poisson | 07 mai 2007 à 14h03
Votre commentaire fait sourire, si ce n'est plus ! Quand on sait que le programme de l'UMP est, pour leurs sympathisants et adhérents, semblables à un Coran révélé, porté par un quasi-Prophète, illuminé par le Dieu de Bush, le programme et le projet du PS ne sont pas sortis tout droit de la tête de Madame Royal ! S'il est certain que la gauche tirera des idées et des forces d'un grand brainstorming ouvert, il reste que, avant, pendant et après, si elle avait été élu, Ségolène Royal est une personne qui sait travailler avec une équipe, avec des hommes et des femmes qu'elle écoute, car, elle, elle sait qu'elle ne sait pas tout ! J'espère que la gauche ne vous écoutera pas, en général, car vous ne parlez pas pour lui rendre service, en général !
Rédigé par : grellety | 07 mai 2007 à 14h04
D'accord avec Poisson +
Je trouve vos commentaires à chaud faciles, uniquement inspirés (semble-t-il) à la lumière du résultat.
Rédigé par : Elonore | 07 mai 2007 à 14h12
Contrairement à ce vous pouvez affirmer Ségolène Royal n'a à rougir de rien... Elle vient d'amorcer le renouveau du PS et avait un programme qui tenait la route!!! Je trouve que lui intenter encore et encore des procès d'imcompètence reste des jugements de mauvaise fois. Les socialistes doivent continuer à avancer, mais sans toute la clique jopiniste. C'est ce programme qui doit être porté aux législatives, et non un autre.... Alors quand je vous entend dire que Ségolène ne doit pas être heureuse de ce résultat je rvous répondrai que 46% ce n'est déjà pas si mal, lorsque je vois autour de moi le nombre de personnes qui ne se sont même pas penchés sur le programme socialiste et qui se sont voués aux sondages et aux discours d'un très bon orateur, mais si on creusait un peu plus, avec des propositions qui ne en rien novatrices mais plutôt manichéennes... C'est une déception pour le peuple de gauche mais non une défaite car il nous reste encore des idées, des propositions et une candidate prete à prendre de l'ampleur!!!!
Rédigé par : djela | 07 mai 2007 à 14h18
Mr Dupin,
Vos précédents commentaires et blogs me donnent la nette impression que c'est vous qui êtes désorienté, ou mal à l'aise avec la gauche.
Je vois ici fleurir de nombreuses analyses qui ont, trop souvent à mon goût, le défaut d'avancer des explications implulsives, "à fleur de peau", voire d'avancer des arguments tirés d'une rhétorique de droite, pour expliquer la défaite de la gauche.
Quand un camp analyse sa défaite politique avec les arguments de l'autre camp, voire en reprenant les analyses, textuellement de l'autre camp, alors, il se prépare généralement à la défaite suivante.
cette présidentielle, contrairement à ce qu'en dit Mr Fabius, qui, malgré ses qualités, prépare l'analyse erronée qui permettra de reproduire les erreurs, n'était pas "imperdable". Bien au contraire, face à un animal politique comme Sarko avec ses Quatre ans de campagne, elle était même "très difficilement" gagnable. Le Candidat PS aurait dû être sélectionné depuis longtemps et son parti rangé derrière lui.
c'est peut-être "démocratiquement" désespérant, mais on ne gagne qu'ainsi face à une machine rodée comme l'UMP. Perdons deux ans pour départager, mal ressouder les deux ailes du PS, un autre pour redésigner un candidat, continuons l'erreur de vouloir lui "coller" un programme, et alors, on se demandera bien comment Ségolène a pu faire 47 %.
Il y a beaucoup de marge, en dessous des 47%
Amicalement,
SP
Rédigé par : poisson | 07 mai 2007 à 14h18
Je pense personnellement que c'est Bayrou qui sortira plus fort de cette élection - nous le verrons aux législatives. Son discours d'hier soir, qui n'a pas été diffusé sur TF1 ni France 2 est sur LCI:
http://tf1.lci.fr/infos/elections-2007/
0,,3442678,00-bayrou-confirme-creation-nouveau-mouvement-.html
Rédigé par : Meri33700 | 07 mai 2007 à 14h21
a fboizard,
amicalement,
Vos reproches sur l'"idéologie" indécrottable du PS sont pour moi les exemples les plus flagrants des fausses analyses destructrices. Des commentateurs politiques les plus influents ont finement analysé que la victoire de la droite est une victoire "idéologique". Une "idéologie" et une tactique que le candidat a préparé en dehors de l'UMP. Dépourvu de toute "idéologie", Jospin a fait 15 % en 2002.
L'"idéologie" est donc plus que nécéssaire. mais elle doit être choisie, et portée en avant par le ou la candidate.
Le PS n'a pas d'idéologie ; il est en crise, en manque d'idéologie depuis bien longtemps, vous le savez bien.
Par contre, à ne pas confondre avec l'idéologie, il y a la stratégie de communication médiatique. Et là encore, le PS n'en a pas eu non plus, Mme Royal un peu plus mais elle n'a pas pu l'assumer complètement sans départir d'une certaine improvisation.
Encore une fois, le manque de préparation est flagrant. Mais ce n'est pas de la faute de Mme Royal particulièrement ; si sa communication a paru hasardeuse, c'est qu'elle a du commencer un travail de réconciliation entre gauche et centre qui aurait déjà dû être réglé depuis très longtemps avant le lancement de la campagne ; et elle y est partiellement arrivée. Tout cela est une question de temps, de liberté d'action et d'unité. Trois facteurs manquants.
Rédigé par : poisson | 07 mai 2007 à 14h31
"J'ai l'impression en lisant tous ces billets que le monsieur Dupin est plus de droite que de gauche" Inutile d'argumenter donc. En refusant ainsi la réflexion, vous n'aiderez pas la gauche, qui vient de perdre pour la 3eme fois, à se rénover.
Allez, un peu de courage et d'effort, relisez les analyses d'Eric et critiquez le sur le fond.
Rédigé par : Michel | 07 mai 2007 à 14h37
La défaite devrait normalement appeler au remaniement des idées et de la doctrine du parti socialiste. Comme l’évoquait sans tarder et avec véhémence DSK hier soir, la modernisation de la pensée « socialiste » devrait être l’objectif n°1.
Dans cette perspective, on se prendrait effectivement à espérer que notre parti socialiste français se hisse au niveau des autres partis socialistes en Europe, et que ses « modérés » se rapprochent sous une forme ou sous une autre de l’électorat centriste pour proposer une alternative crédible, sociale démocrate, à une droite plus à droite aujourd’hui qu’hier. Mais DSK, notamment, a immédiatement expliqué qu’il ne souhaitait pas voir le PS se diviser (ça commence pas bien !) , et qu’il n’attendait rien non plus du rapprochement de parti à parti (exit, le rapprochement des modérés du PS avec le futur nouveau parti démocrate de Bayrou) On peut donc penser que la voie du recentrage, de la refondation idéologique et de la modernisation doctrinaire sont momentanément arrêtées tous feux éteints sur le parking.
Que reste t-il ? Dans l’immédiat, pas d’autre choix que de faire front à gauche, en rassemblant les Verts, le PCF (enfin ce qu’il en reste) pour partir dans la campagne législative et tenter de limiter les dégâts que risque de créer la dynamique de l’élection présidentielle. On peut tabler pour les 5 prochaines semaines sur un « stand by » des socialistes quant à la nécessaire « explication des gravures ». En gros, ce n’est pas le moment de se mettre une peignée, ou de se chercher noise. Mais après ?
Après, il y aura nécessairement un affrontement idéologique entre première et deuxième gauche, entre « radicaux » et « modérés », entre mise à jour du corps de doctrine et « gauchisation ». Pendant le débat Bayrou /Royal sur BFM, on aperçut (était-ce un hasard ?) une dépêche déroulante : « Henri Emmanuelli appelle à la création d’un grand parti progressiste avec la gauche anti-libérale ». Si j’ai bien entendu DSK hier, ce n’est pas vraiment son dessein, fustigeant le discours et les solutions d’ « un autre âge » d’un PS battu pour la troisième fois dans la course à l’élection présidentielle. Je ne vois donc pas comment le PS va pouvoir continuer de voir cohabiter en son sein les partisans d’une alliance avec Besancenot et consorts, et on peut faire confiance à la morgue d’un Fabius pour privilégier cet enfermement, et ceux à la recherche d’alliance au delà de la gauche actuelle, parés à virer vers la sociale démocratie.
Le PS devra trancher une fois pour toute entre la prise en compte de la mondialisation et l’adaptation de la société à cette donne ou le rejet de celle-ci confinant à la « lutte » anti-capitaliste. S’il ne tranche pas, si les socialistes ne se séparent pas, le parti démocrate de Bayrou n’aura pas d’allié, et la sociale démocratie restera une chimère. Bref pas de quoi l’emporter demain, c’est-à-dire en 2012.
Rédigé par : matéo | 07 mai 2007 à 14h43
Quelqu'un pourrait-il se dévouer pour informer Eric Dupin, avec tact et douceur pour prévenir toute réaction de colère, que la campagne est terminée ? Je crois comprendre que certains jounalistes auraient bien aimé la voir s'effondrer en larmes. Non elle est restée solide jusqu'au bout, vous pouvez au moins lui reconnaître cette qualité ? Il y a 6 mois on pensait qu'elle seule pouvait battre un Sarkozy ultra-populaire et ultra-préparé. Finalement même elle n'a pas réussi, cependant elle n'a pas du tout à rougir de sa campagne ni de son score et merci de considérer avec moins de mépris une femme choisie par près de 17 millions d'électeurs.
http://elysee2007.over-blog.org/article-10312991.html
Rédigé par : Patoche | 07 mai 2007 à 14h45
Vraiment votre analyse est trop facile. Je suis sénégalais et je ne porte pas sarko dans mon coeur. Pour autant, je lui reconnais du courage, de l'ambition, des idées et surtout d'avoir bien préparé son élection. Depuis 4 ans, l'on est assailli par les médias "sarko préssé d'être président". Sarko a tout fait pour éviter les primaires à l'UMP usant même parfois de menaces et intrigues.
Quant à Ségolène, elle a vraiment du mérite. Quiconque, vous même Mr DUPIN à 6 mois de l'élection n'aurait pas fait mieux. J'ai de l'estime pour Strauss Kahn et je le comprends. Quant à Fabius, il vaut rien. Il ne s'est jamais impliqué dans la campagne de Ségo attendant toujours l'issue d'un tour pour se présenter devant les plateaux de TV. Au premier tour, il assimile les 26% de Ségo au vote utile;au second, une lourde défaite et la candidate n'avait pas le droit de sourire. Ce qu'il ne comprend pas c'est le Ps a déjà tranché depuis les primaires et il ne lui reste qu'à prendre sa retraite politique. La dame s'est battue toute seule en un temps record, sans l'aide de son parti, du milieu financier etv surtout des médias. Sarko n'a jamais été critiqué par les médias. Car, comment comprendre qu'on retient de leur duel télévisé que le coup de colère. On nous l'avait présentée comme incompétente. Ce qui est faux vu le débat où sur les dossiers sarko n'a rien dit. Alors les médias se sont focalisés sur cet événement pour légitimer encore Sarko. Lui, le compétent, le serein, la clarté etc.
Mr Dupin ayez le courage et l'honneteté de tirer un chapeau à Ségolène royal et lui accorder la possibilité de revenir dans 5 ans mieux armée pour être la 1ere femme présidente.
Encore une fois, je n'aime pas sarko mais je lui souhaite de réussir car j'aime la france. Maintenant, médias, blogosphères, instituts de sondages, votre travail c'est les actes de Sarko, son équipe, sa capacité au delà du discours de conduire la france. C'est les infos que nous voulons, jugez le sans complaisance en fonction des résultats minute par minute sans relâche comme c'est le cas avec mme royal.
La crédibilité de votre blog est à ce prix
Rédigé par : Lamine | 07 mai 2007 à 14h46
Entièrement d'accord avec toi. j'ai trouvé aussi l'expression de Royal hier soir tout à fait indécente. je serais cependant un peu plus dur : Je pense qu'elle doit urgemment être mise hors service avant que le PS ne se décompose complètement.
voir http://desirsdavenir.over-blog.com
Rédigé par : Royal HS | 07 mai 2007 à 14h46
Entièrement d'accord avec vous. J'ajouterai que, le soutien du nouveau Président à Mme Royal lors de son allocution, au-dela des nécessités politiques du moment, exprime à mon sens la même conclusion de M. Sarkaozy.
Soutenons, légitimons Mme Royal au sein du PS car celle-ci avec une incapacité criante à présenter un programme clair et une personnalité forte permettront le maintien au sein du PS d'un déchirrement sur la ligne de conduite et sur le prochain candidat chacun (DSK, Fabius, etc) cherchant de nouveau à se légitimer.
Mr Sarkosy utilise, à juste titre, la bonne vielle formule "Diviser (le PS) pour mieux régner" !
Rédigé par : Matthieu | 07 mai 2007 à 14h46
cher Mr DUPIN ,
je ne comprends rien à ce que vous ecrivez , sinon qu' il s'agit d' un pamphlet anti- royal .vous n'etes pas sérieux lorsque vous indiquez que S.ROYAL n' a pas défendu de ligne politique cohérente .Que faites vous du discours sur la " méthode" : démocratie participative , rénovation des institutions... et du discours sur le fond ( exemple : renouveau de la démocratie sociale , relance de la croissance ... ) .S ROYAL a exposé un programme social démocrate parfaitement assumé avec de surcroit l'audace de l' ouverture au centre .Aucune improvisation dans tout ceci ! avant le scrutin le maitre mot était inexpérience , après de scrutin , le maitre mot des journalistes : improvisation ! pitié !
Rédigé par : arnaud LUCY | 07 mai 2007 à 14h53
Mr Sarkosy utilise, à juste titre, la bonne vielle formule "Diviser (le PS) pour mieux régner"
Pas de diabolisation. Chacun souhaite, même Sarko, que le PS se rénove. Le petit Nicolas qui a rénové son camp n'est tout de même pas responsable de ce qui se passe au PS. Que chacun balaie devant sa porte.
Rédigé par : Michel | 07 mai 2007 à 14h56
Pour avoir vu à quoi ressemblaient les "conseils de quartier", embryon de la démocratie participative pronée à gauche, je ne me suis fait aucune illusion sur la réalité et la portée des fameux débats de Ségolène Royal. Je partage l'analyse d'Eric Dupin quant à une Ségolène Royal enivrée de sa propre personne, laquelle s'est révélée bien médiocre au débat de l'entre-deux tours. Un sourire photogénique et une plastique relativement avantageuse se révèlent une arme à double tranchant quand le contenant n'est pas à la hauteur du contenu.
Rédigé par : Nikita Malliarakis | 07 mai 2007 à 15h01
Monsieur,
Déjà ! des commentaires trés critiques à cause d'un sourire que vous avez interprété comme étant celui de la satisfaction personnelle de S.Royal. Moi , j'ai été trés déçu , à la fois par les candidats , par les journalistes (ils en ont fait pour la plupart un match sportif ou les termes de qualifification,de but marqué etc...ont montré que le niveau du débat a été vraiment au ras des paquerettes,les Patrick Buisson , Jérome Jaffre etc...sur la chaine barbie (LCI) ont été d'un crétinisme clinique abyssal)et enfin par les politiciens que j'ai trouvé lamentables ; l'avenir de la France les interresse moins que leur avenir personnel, de plus je vous dirai encore que ce qui me fait peur c'est l'immaturité politique et sociale de cette nouvelle vague de jeunes qui sont venus voter sans trop savoir qui allait faire quoi, les réponses aux journalistes qui les questionnaient ont été éloquentes.
Donc ,et pour conclure sur vos commentaires ,il faudrait avant de se lancer dans la grande critique au lendemain des élections laisser les événements se décanter pour y voir un peu plus clair et arrêter de tirer à boulets rouges sur une femme qui a été malgré tout d'une grande sincérité contrairement à son concurent que j'ai trouvé être un prédateur politique et un carrieriste boulimique rarement vu et quand à sa sincérité ,lui ,je pense qu'il a du la vendre au plus offrant depuis lontemps
Rédigé par : Guillaume | 07 mai 2007 à 15h05
Je voulais bien sûr parler de "contenu pas à la hauteur du contenant". Décidément, une nuit passée à entendre Mireille Mathieu à la télévision me rend d'une imprécision typiquement ségolienne. :)
Rédigé par : Nikita Malliarakis | 07 mai 2007 à 15h08
Les causes de la défaite ne sont pas à aller chercher dans un programme "trop ceci" ou "pas assez cela". Le PS paye un manque de préparation, il n'a pas mis à profit les 5 ans qui viennent de passer pour se mettre en ordre de marche.
Pour ceux qui en douteraient, il faut quand même remettre les choses en perspectives. L'histoire de cet échec commence le 21 avril 2002. Notre PS n'en tire pas de conclusion. Il se réfugie dans des considérations rassurantes (multipilicité des candidatures de gauche, instrumentalisation de l'insécurité par Chirac). Il ne tire aucun enseignement de ces attentismes, de l'absence de réformes structurelles, il flagorne sur le "génie" des 35h qui sonne la modération salariale, touchant au premier rang son électorat, employés et professions intermédiaires.
Il continue un an après au Congrès de Dijon. Il met effectivement un an pour tenir un Congrès d'explications. Fabius et DSK, membres du gouvernement sortant, y sont accueillis sous les sifflets, et les huées aux cris de "social libéral" et "gestionnaires". Il commet l'éternelle erreur de voir son salut dans un positionnement plus à gauche. Il ne crève toujours pas l'abscès de l'acceptation ou pas de l'économie de marché. Il ne tranche pas ce débat. Les lignes se tendent, les "radicaux", partisans du "à gauche toute", pèsent 40 % des militants. Les points de divergence sont majeurs, fondamentaux, mais personne n'en tire les conclusions nécessaires.
Il avance en 2005, en ordre dispersé sur le projet de traité constitutionnel, et se paye un grand écart, militant majoritairement "pour", électorat majoritairement contre. Il assimile ces succès aux élections locales à une conquête, qui comme l'a dit DSK n'est que le simple rejet de la politique de Chirac.
Après le "non" français, les "nonistes" du PS draguent la gauche anti libérale, et le PS fait une synthèse (de ces points communs) en peau de chagrin. Chose tout à fait logique quand on a justement des divergences fondamentales sur des choses aussi importantes que l'acceptation d'un système économique, et la prise en considération d'un phénomène : la mondialisation, comme quelque chose de donner, non comme quelque chose à combattre, lutter, ou refuser.
La synthèse "peau de chagrin" aboutit à la définition d'un projet, tout aussi minimaliste, faisant de nombreuses impasses, oscillant entre la phraséologie anti patronale, et une volonté de faire avancer le schmilblick. Le Congrès du Mans qui a précédé la course à l'investiture, voit la motion de Hollande, Aubry arriver en tête, mais immédiatement pondéré par celles de Fabius, et celle de Montebourg Peillon, ainsi que Emmmanuelli et Mélenchon, trois motions "crypto" au logiciel dépassé. La motion de Bockel, social libéral, très proche dans ses orientations des partis sociaux-démocrates en Europe, se classe bonne dernière avec 1% des votes.
Le PS est donc divisé tout en restant un, et fait cohabiter "carpes" et "lapins" dans une pétaudière, où la moins disance de gauche est traquée. C'est dans ce contexte schizophrène, que l'investiture échoit à Ségolène Royal, qui de mon point de vue a fait ensuite ce qu'elle a pu. Entre un DSK prétendument social démocrate, et un Fabius, passé fort opportunément du côté des "révolutionnaires", les militants choisissent un "entre-deux" sensés faire le lien entre les uns et les autres. Pas de facile de mener une campagne unitaire, avec un projet clairement défini dans un tel contexte.
Le souci, aujourd'hui, est de savoir si cette fois-ci, le PS va ou pas trancher ses querelles idéologiques, et les consommer en renvoyant Fabius, Emmanuelli, Mélanchon, à la gauche anti-libérale, permettant à Royal, Hollande, DSK et Bockel de préparer une alternance sociale démocrate avec les électeurs du centre. Pour ma part, je crois qu'il ne va pas toujours pas trancher ces points idéologiques, et continuer d'avancer dans un dédoublement de la personnalité stérile et contre productif.
Next time ?
Rédigé par : matéo | 07 mai 2007 à 15h30
>>> [...] lorsque je vois autour de moi le nombre de personnes qui ne se sont même pas penchés sur le programme socialiste et qui se sont voués aux sondages et aux discours d'un très bon orateur [...]
Franchement Djela (le 07 mai 2007 à 14h18), avez lu et écouté Sarkozy ? Combien d'électeurs de Royal ont lu et écouté Sarkozy?
Personnellement je suis allé à Bercy et à Charletty , (avec deux de mes enfants, grands ados mais mineurs)- et même enregistré Ségolène-; relu en partie leurs discours sur leurs sites internets, j'ai lu les programmes distribués par les deux candidats et j'ai écouté le débat.
Et j'ai voté Sarkozy au second tour...
Rédigé par : Bernard W | 07 mai 2007 à 15h39
Ségolène royal était partie avec un formidable atout, celui d'être une femme, qui plus est jolie femme, et les français étaient prêts à parier sur un tel changement - c'est d'ailleurs l'une des principales raisons de son investiture aux primaires internes gagnée sur un DSK arrogant et un Fabius champion du non à l'Europe et dont on attend toujours son fameux plan B (B comme bof!!) ;
la faille principale du parti socialiste est l'arrogance ; jospin c'était déjà criant, mais Ségolène..médaille d'or!
ségolène royal aurait pu gagner cette élection si elle ne s'était pas cantonnée dans cette posture arrogante (et qui a atteint son summum lors du fameux débat face Mr Sarkozy) et qui a été la sienne tout au long de ses apparitions médiatiques, arrogance vis à vis de ses adversaires, arrogance vis à vis de son propre camp, hypocrisie vis à vis du peuple français dont elle n'a visiblement rien à faire - peut -être ne voulait-elle pas vraiment être présidente ? d'où son grand sourire à l'annonce de sa défaite, apparaissant devant ses militants comme celle qui avait gagné, jouant la star comme elle n'a cessé de le faire tout au long de sa campagne ; d'ailleurs on a vraiment le sentiment qu'à gauche, on s'oppose non pas par conviction qu'on a de meilleurs idées, mais tout simplement pour s'opposer !
pourtant, pourtant...Mme Royal a du cran, du courage, de l'énergie, c'est incontestable... elle a le mérite d'avoir mis un grand coup de pied dans la fourmillière PS , mais au fond, je crois qu'elle défendait des idées auxquelles elle ne croyait pas elle-même, 35 h notamment, (combien de fois elle est apparue comme récitant sa leçon sur un ton monocorde lors de ses meetings) et que c'est là la raison profonde de sa défaite, face à un sarkozy qui lui a des convictions, est sincère, et a compris que les français en ont assez de l'assistanat organisé, et que les paroles ça suffit, qu'il faut maintenant de l'action et du travail, les français en choisissant Mr Sarkozy ont voté pour du concret, remettre la France au travail, c'est tout simplement la victoire du bon sens au service de l'action
Rédigé par : Etienne | 07 mai 2007 à 15h48
Excellents articles (celui-ci et Grande alternance)et accord complet sur les analyses. Il faut juste dire à certains "commentateurs" qu'il faut se méfier
des impressions, des situations conjoncturelles et de certains sondages plus ou moins orientés. Exemple : certains nous ont dit(ils ont insistés et obtenus ce qu'ils voulaient) qu'il n'y a que Ségolène Royal qui peut battre Sarkozy... Aujourd'hui les mêmes nous expliquent qu'ils faut que le PS se "rénove" (aller plus à droite) pour qu'il puisse un jour revenir au pouvoir. Et tout ça sur la base de spéculations et d'analyses un peu hasardeuses... Attention à ne pas travailler (pendant 5 ans)à l'avènement de Sarkozy 2 en 2012...
Rédigé par : zanati | 07 mai 2007 à 15h49
C'est pas en tirant la gueule comme un mormon que vous allez gagner les législatives... Vous n'avez tiré aucune leçon de 2002 ou quoi? Un peu de solidarité avec "votre" candidate pour laquelle nous, bcp de Français dt moi, avons voté aux deux tours. Respectez notre choix, loser socialiste!
Rédigé par : Passant | 07 mai 2007 à 15h54
Zanati, juste 1 petite remarque: Vous concluez en disant: Attention à ne pas travailler (pendant 5 ans)à l'avènement de Sarkozy 2 en 2012...
C'est ridicule et dangereux à mes yeux car ce qui compte c'est le résultat. Plutôt de gauche, je souhaite que NS redresse notre pays et peu importe si certains points me gênent, alors attendons avant déjà de penser à 2012 et jugeons sur pièces Seul les imbéciles ne changent pas d'idées et je veux me réserver le droit de ne pas être un imbécile..
Rédigé par : DOMI | 07 mai 2007 à 16h01
M Dupin
Je vous trouve dur avec SR. D'accord elle aurait pu être plus brillante d'autant que l'offre programmatique de NS peut être assez facilement pris à contre-pied pour peu que la personne d'en face ait quelques notions d'économie par exemple.
NS a été élu sur des valeurs, or c'est un peu court ! Le fond de son programme (c'est qd même le plus important) n'est pas spécialement reluisant , il présente des resucés d'une droite classique.
Cependant SR a eu le mérite de forcer le PS à sortir de ces ornières habituelles. Et ça c'est énorme quand on pense au tableau peu reluisant qu'il nous offrait en 2002.
PLutôt que de taper sur SR ne serait-il pas plus constructif de souligner les points positifs dont elle est à l'origine et de définir plus précisemment quels seraient les axes d'évolution que devrait suivre le PS pour devenir une opposition crédible, solide et pérenne face à un sarkozisme inquiétant ?
Perso j'avoue que j'aimerais bien connaître votre avis là-dessus. Pensez-vous par exemple que le PS doit empiéter sur les plates-bandes de la droite pour exister ou bien ? Sinon que proposeriez-vous ?
Rédigé par : bernard | 07 mai 2007 à 16h07
voilà des propos bien négatifs pour quelqu'un qui se dit socialiste et qui, critiquant le sourire de segolene royal, apparait lui même souriant sur une photo, alors qu'il vient de perdre, mais qui n'a certainement pas fait grand chose pour gagner !
cachez monsieur cette face que je ne saurais voir !
j'ai voté pour segolene et je ne me retrouve pas du tout dans vos propos ! un grand chemin a été accompli par cette grande dame, malgré les pièges tendus de tous cotés, et qui a su rassembler 17 millions d'électeurs !
Rédigé par : saladin | 07 mai 2007 à 16h08
M Dupin
Je vous trouve dur avec SR. D'accord elle aurait pu être plus brillante d'autant que l'offre programmatique de NS peut être assez facilement pris à contre-pied pour peu que la personne d'en face ait quelques notions d'économie par exemple.
NS a été élu sur des valeurs, or c'est un peu court ! Le fond de son programme (c'est qd même le plus important) n'est pas spécialement reluisant , il présente des resucés d'une droite classique.
Cependant SR a eu le mérite de forcer le PS à sortir de ces ornières habituelles. Et ça c'est énorme quand on pense au tableau peu reluisant qu'il nous offrait en 2002.
PLutôt que de taper sur SR ne serait-il pas plus constructif de souligner les points positifs dont elle est à l'origine et de définir plus précisemment quels seraient les axes d'évolution que devrait suivre le PS pour devenir une opposition crédible, solide et pérenne face à un sarkozisme inquiétant ?
Perso j'avoue que j'aimerais bien connaître votre avis là-dessus. Pensez-vous par exemple que le PS doit empiéter sur les plates-bandes de la droite pour exister ? Sinon que proposeriez-vous ?
Rédigé par : bernard | 07 mai 2007 à 16h08
@ Nikita Malliarakis | le 07 mai 2007 à 15h01
Même sentiment sur les conseils ("comités"?) de quartier.
Dans mon Paris XIVème (mairie est de gauche ).
Au début il y avait du monde, et puis de moins en moins.
Et chaque fois que l'on parle pour exprimer un avis différent de la pensée schématique ambiante le commissaire politique (élu Vert) prend la parole -expliquant à chaque fois que ce n'est pas son habitude, qu'il n'est pas là pour parler, bla bla bla) pour casser une quelconque tentative d'opposition.
Bref ça y discute gentiment entre gens du même bord, les autres lassés de s'en prendre plein la gueule pour pas un rond ont désertés les lieux...
La "démocratie participative" ou ne s'exprime que des opinions convergente pour dire ensuite aux gens "voilà, nous vous proposons ce que vous voulez"...
Ca ne vous rappelle rien ?
Quand au "sourire photogénique"... on est d'accord.
@ Guillaume | le 07 mai 2007 à 15h05
La presse, les hommes politiques, les "billetistes" ...tous pourris...
Si je peux très humblement me permettre :lancez vous pour faire autrement ... bon courage ;-)
Rédigé par : Bernard W | 07 mai 2007 à 16h14
Votre haine de la gauche transpire dans tous vos commentaires et il n'est donc pas étonnat que vous tiriez à boulets rouges sur ségolène. Vous avez compris qu'elle pouvait prendre le learder ship, normal que vous la descendiez en flèche. A propos de sourire, vous préférez sûrement celui de Jospin, c'est vrai qu'il a fait fureur en 2002... Ah, pour finir, Royal majoritaire chez les ouvriers, les employés, les professions intermédiaires, les jeunes de 18-24 ou de 35-49 ans... Vous vous en foutez c'est normal, haissons, haissons, vous avez raison...
Rédigé par : JMG | 07 mai 2007 à 16h24
Post de Matthieu de 14h46 :
>"Mr Sarkosy utilise, à juste titre, la bonne vielle formule "Diviser (le PS) pour mieux régner" !"
Tout à fait! C'est une technique vieille comme le monde qui a fait ses preuves. PLus c'est gros mieux ça passe!
Rédigé par : bernard | 07 mai 2007 à 16h40
Je me sens tout à coup moins seul, merci à M. Dupin et à beaucoup d'entre vous, pour ces contributions. J'ai fait beaucoup d'histoire. J'ai fait beaucoup d'économie. J'ai toujours voté à gauche. En 2002, je n'étais pas d'accord avec l'analyse selon laquelle "on n'avait pas su rassembler son propre camp", c'est-à-dire le PCF et la gauche antilibérale. En 2005, j'ai fait campagne en faveur du référendum, et j'ai trouvé en face de moi plus de camarades antilibéraux, agitant l'épouvantail du plombier polonais, que de militants de l'UMP (qui m'ont même proposé de me publier, je n'en reviens toujours pas). J'ai comparé les programmes tout au long de cette élection et ce que j'ai pensé peut se résumer ainsi : mais bon sang, pourquoi ce type défend-il, avec pédagogie de surcroît, beaucoup de choses que j'aurais souhaité entendre de la part d'un candidat socialiste ? Et pourquoi n'y a-t-il rien de convainquant en face, si ce n'est la montée d'une sorte de culte de la personnalité, agaçante à la longue ? Sans compter les arguments de moins en moins tolérables contre le candidat de la droite qui déboulaient quotidiennement dans ma boîte mail... Bref, comme certains d'entre vous, j'ai voté Sarkozy... Je ne crois pas qu'il existe un "sarkozysme de gauche", comme je l'ai entendu ça et là. Il me semble simplement que certains électeurs de gauche, écoeurés par l'incurie du PS et - avouons-le - séduits par le volontarisme et la cohérence, ont franchi une sorte de Rubicon intime.
Rédigé par : JC | 07 mai 2007 à 16h41
@ JMG | le 07 mai 2007 à 16h24
un bon lien de synthèse...
pour étude politco-géographico-sociologiques... avant de jeter des anathèmes.
http://www.cevipof.msh-paris.fr/
Rédigé par : Bernard W | 07 mai 2007 à 16h51
@ Bernard W, ah moi aussi je les connais les conseils de quartier et le commissaire du peuple !
La description est d'une cruelle vérité !
Rédigé par : marie-Hélène | 07 mai 2007 à 17h03