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22 mai 2007

Commentaires

Gilbert Sorbier

Le P.S. n'a t'il pas comme priorité de se débarrasser des économistes de salon qui polluent son jugement d'une montagne d'idées reçues sur la TVA, sur la CSG, sur les charges salariales, etc.

Si seulement le PS s'appuyait sur quelques gestionnaires de terrains afin qu'ils réalisent à quel point les attitudes de "lutte des classes" de Julien Dray sont puériles et négatives !

Il existe des techniques fiscales hyper incitatives à l'embauche et bénéfiques à la relance mais ce ne sont pas des "experts économiques" n'ayant jamais travaillé, qui vont les tuyauter efficacement...
Comme le disait Einstein "Quand on sait , on fait, quand on ne sait pas, on enseigne!"

damocles

A propos de Hirsch, ses "amis" de gauche semblent décidés à ne rien lui laisser passer. Alors qu'il se contente de redire ce qu'il a toujours dit concernant la franchise pour la Sécu, ceux-ci parlent immédiatement de "cacophonie". C'est à la fois une preuve de déconsidération, et de sectarisme. Du coup, c'est Sarkozy qui apparaît comme l'homme solide, mettant l'efficacité et la compétence avant les chapelles politiciennes, capable aussi d'assumer totalement certaines divergences de vue.

Ajoutons à cela les propos de Vincent Peillon hier soir dans "Mots Croisés", qui a parlé de "gouvernement de traîtres", et qui a explicitement mis les ralliements de gauche sur le compte du caractère machiavélique d'un Sarkozy qui pour séduire n'hésite pas à exploiter les fragilités et les situations d'échec personnel (!) de certaines personnalités issues du PS. Le mépris souverain existait, Peillon en a fait un argument politique.

bernard

Martin Hirsch a donné son avis sur la franchise sur les soins annuels. Bien sur que cette franchise présente un danger : celle de créer une accession aux soins à 2 vitesses. Les boulimiques des soins , eux, ne seront pas pénalisés. En effet si on prend comme hypothèse une franchise de 100euros , ceux qui cosomment 2000euros annuels de "soins" ne seront pas spécialement affectés.

Je serais curieux comment sarkozy compte encadrer cette franchise de telle sorte qu'elle n'incite pas à consommer plus et de telle sorte qu'elle n'encourage pas les plus démunis à se rendre aux urgences pour se faire soigner.

Quant à la TVA sociale , son efficacité est contestée surtout si elle est accompagnée de baisses de charges, ce qui semble être l'objectif. Les plus bas salaires seront touchés en 1er lieu.

bernard

E Dupin

>"Il n'est pas sûr que ce coup de chapeau à elle-même, et au nouveau pouvoir, aide beaucoup les candidats socialistes à convaincre les électeurs de la dangerosité de la droite."

Non effectivement ! Et pourtant moi ce qui me scandalise c'est qu'elle pourrait en 2 temps 3 mouvements (et encore 1 mouvement suffirait) mettre par terre les slogans sarkoziens (immigrations subie, travailler plus pour ..., allègemnts de charges etc ...) qui autant de mesures loin de faire l'unanimité quant à leur supposée efficacité. Dommage qu'elle se soit alignée sur le discours-type sarkozien, électoraliste "paquet-cadeau" genre marketing publicitaire.

bernard

E Dupin

>"Reste à savoir comment l'ancien président d'Emmaüs vivra la cohérence de son action avec une orientation gouvernementale éloignée de ses propres convictions."

Perso je n'ai rien contre M Hirsh commissionné par ce gouvernement pour plancher sur la résorbtion de la grande pauvreté et celle des travailleurs pauvres. Bien au contraire d'autant plus que la politique de sarkozy est inégalitaire (dixit Eric le Boucher, pourtant loin d'être un gauchiste).
Je suis curieux de voir s'il va avoir longtemps une liberté de parole, liberté nécessaire à mes yeux.

De même pour Kouchner qui risque bien de se trouver dans un rôle de plante verte muselé par Levitte et Sarkozy via le conseil de sécurité.

bernard

Des plantes vertes il y en a d'autres : MAM et H Morin!

Erick

Et pendant ce temps-là, le MoDem ...

http://w-next.typepad.com/whatsnext/

A chacun son ouverture.

bernard

M Hirsh a une liberté de parole vu qu'il n'est pas membre du gouvernement (ni ministre ni secrétaire) d'état. Les ministres ,eux, se doivent d'afficher sourires de façade et de remiser au placard leurs convictions ou encore de s'assoir sur leur "liberté de ton". Le patron veille sur les ouailles. Aucune tête ne doit dépasser, comme à l'armée!

bernard

Sur la liberté de ton et les déclarations dissonantes de M Hirsh :

"Bertrand lui a apporté son soutien, déclarant qu' «un gouvernement, ce n'est pas un régiment». La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin a fait de même. D'abord en recevant Hirsch. Puis en publiant en début de soirée un communiqué où elle précise que «la franchise annoncée par le gouvernement devait être entendue comme un facteur de responsabilisation des assurés qui, conformément aux engagements de Nicolas Sarkozy, serait accompagnée des exonérations nécessaires pour tenir pleinement compte des situations sociales très dégradées». C'est un peu de la langue bois, mais cela apporte une précision qui ne figurait pas dans le programme du candidat Sarkozy."

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/255291.FR.php

unkle

C'est amusant, parce que je ne suis pas sur que la question soit la ou vous la voyez...
Soit Nicolas Sarkozy aide M.Hirsch a appliquer ses idees, ou plutot sa methode, et je ne vois pas en quoi sa generait la gauche (au sens peuple de gauche, pas au sens elites du PS), bien au contraire... Soit il ne le fait pas et je ne vois pas en quoi ca generait le peuple de gauche puisqu'il ne s'attends pas vraiment a autre chose.

Toute la question de l'ouverture a la societe civile n'est pas dans son impact politicien (la gauche va se prendre une pilee au legislatives dans tous les cas) mais bien plutot dans son efficacite sur les problemes.

L'ouverture a des hommes politiques de gauche est beaucoup plus complexe pour le PS, il me semble, meme si je ne soupconne pas B.Kouchner de se vendre pour un plat de lentilles (ie s'il ne se reconnait pas dans la politique menee, il est bien du genre a ruer dans les bracards).

Krao

Il est plus amusant de constater que Royal ne revendique pas l'autoriat de la réforme de la carte scolaire proposée par Xavier Darcos pour septembre 2007.

Car à supposer qu'après évaluation, on en reste là, les électeurs de Royal pourront être contents de voir Sarko mettre en oeuvre l'une des mesures vedettes du Pacte Présipautiel.

bernard

Et du côté de l'armée, que ce passe t-il ? Eh bien le budget va enfler et donc les ceintures se serrer ! :

"M. Sarkozy s'est engagé à porter les crédits militaires à 2 % du PIB (normes OTAN), ce qui représenterait une augmentation de quelque 820 millions d'euros, puisque le budget 2007 est inférieur à 1,7 % du PIB (hors pensions). Lorsqu'on sait qu'il manquerait de 40 à 70 milliards d'euros pour réaliser le "modèle d'armée 2015" conçu en 2003, on mesure à quel point celui-ci est dépassé : le prochain exercice devra tenir compte d'une réévaluation budgétaire drastique."

"[...]S'agissant des équipements, le chef de l'Etat et son ministre de la défense vont devoir se prononcer définitivement sur la question du deuxième porte-avions français. M. Sarkozy s'est engagé à faire construire cet équipement dont le coût se situe entre 2,5 et 3 milliards d'euros, ce qui signifie que des sacrifices devront être consentis sur d'autres programmes."

(Le Monde du 19/05 par Laurent Zecchini)

Erick

Le point de vue d' un blogueur souvent critique :

http://horizons.typepad.fr/

bernard

C'est Juppé , l'ex repris de justice qui va avoiur du boulot sur la planche avec son méga ministère protéiforme :

"Hausse alarmante des émissions de CO2 dans le monde "

http://fr.news.yahoo.com/21052007/202/hausse-alarmante-des-emissions-de-co2-dans-le-monde.html

Praxis

C'est vrai que le contraste est grand entre une droite qui a des idées, qui fonce, qui est de partout à la fois, et une gauche apathique, réactive, dépassée, sans idées...

J'ai voté SR, uniquement parce que NS ne m'a pas démontré qu'il avait les facultés pour rassembler le pays après son passage catastrophique place Bauveau... Maintenant, quand je vois l'énergie qui est déployée, l'espoir qui porte ce gouvernement, etc. je me dis que je ne vais pas me déplacer pour aller voter aux législatives. Je ne suis pas de droite, mais je pense qu'il faut maintenant laisser aller le pays dans la direction qu'il s'est choisie. Nous ferons un bilan dans 5 ans en espérant que la gauche se soit relevée.

Perso, je n'ai aucun espoir en SR, j'ai voté contre Sarko mais pas pour elle. Ca m'agace de voir qu'elle se positionne déjà pour 2012, elle n'a pas de charisme, pas de véritable projet, il lui faudra beaucoup d'efforts pour parvenir à une nouvelle synthèse socialiste, surtout que NS coupe l'herbe sous le pied du PS.

Tant pis pour les militants socialistes, qui ont préféré voter SR, alors qu'un homme incarne la réforme et l'intelligence depuis des années dans ce parti. Tant pis...

Karl Marx

A propos de Martin Hirsh,
Je complèterais les propos de Bernard par un rappel de ce qu'est un haut commissariat: ce n'est pas un ministre ni un membre ddu gouvernement.Rappelez-vous (pour les plus deloristes d'entre-vous, s'il en existe)le commissariat au plan. ce sont en fait des administrations d'experts qui ne sont pas soumises à la solidarité de gouvernement et ne s'occupent que de leur domaine de compétence. Ils ne sont pas non plus soumis à l'autorité d'un ministère, mais seulement aux missions confiées par le 1er ministre. Hirsh aura donc à la fois une grand liberté de parole et sera exonéré de toute explication des autres actions du gouvernement. Ce n'est sans doute pas par hasard qu'un grand haut fonctionnaire de la trempe de Hirsh ait accepté ce rôle dans ces conditions.
Quant à Royal: je fais le pari qu'elle sera remplacée en 2012, soit par un socialiste social-démocrate ou social-libéral, soit par un centriste, soit par quelqu'un de la gauche anti-libérale.

Karl Marx

A propos, trouvez-vous normal (sur la plan de la morale politique, pas de la loi qui est claire sur ce point) que Juppé soit à nouveau ministre et élu? Cette remarque s'applique aussi à Emmanuelli (pour la qualité d'élu), tous deux ayant été condamnés pour des questions de financement de leurs partis respectifs. Je ne pense pas que ces résurrections politiques aient pu être possible dans un autre pays démocratique.

bernard

Praxis

>"Je ne suis pas de droite, mais je pense qu'il faut maintenant laisser aller le pays dans la direction qu'il s'est choisie. Nous ferons un bilan dans 5 ans en espérant que la gauche se soit relevée."

Quand Kouchner et Hirsh auront été virés pour cause de "dissonance" , manque de docilité et manque de capacité à avaler les grosses couleuvres sarkoziennes, que le bilan économique après 5ans de sarkozisme se révèlra dans toute son ampleur alors oui la situation du PS sera différente de celle d'aujourd'hui. Mais à condition toutefois que ce parti sorte véritablement de l'ornière dans laquelle il est embourbé. Il n'est pas embourbé du seul fait de la capacité qu'a eue Sarkozy de manoeuvrer finement , il est également responsable de son propre embourbement. Finalement Sarkozy n'a été que le catalyseur et le révélateur de la réaction d'embourbement.

Finalement c'est une chance pour le PS. Et je pense d'ailleurs que Sarko l'a bien compris. Il faut donc que le PS et Bayrou de son côté réagissent le plus rapidement possible pour offrir une alternative crédible et autrement plus sérieuse que le Sarkozisme pour qu'en 2012 les électeurs ne se tournent en masse vers le FN.

Les adhérents PS ont choisi Royal sur la foi des sondages ("la madonne" des sondages) ils devront ne plus faire la même erreur (le choix DSK aurait été plus judicieux, lui il aurait remis à sa place NS au moins sur le plan des questions économiques).

Cela dit Royal a quand même bousculé le PS. Elle a par exemple ringardisé certains vieux éléphants (Fabius et Cie) et contribué à faire évolué son parti vers le centre voire le centre-droit. Et çà c'est je pense un acuqis non négligeable. La voie est ouverte ...

P....n ! 5ans à attendre ...!

Eric Dupin

Ne soyez pas plus royaliste que le roi. Hirsch dit lui-même: 'J'appartiens certes au gouvernement et suis directement rattaché au premier ministre, mais sans avoir le titre de ministre ou de secrétaire d'Etat". Même s'il ajoute: "Je suis plus dans la position d'un haut fonctionnaire ou d'une autorité administrative que d'un responsable politique" (interview au "Monde" du 19 mai).

Erick

Bernard,

Je ne ferai pas pour la gauche de plans noirs sur la comète - voeux pieux ou impies selon le coté ou on se place o-) - comme vous en faites depuis des semaines pour Sarkozy, son gouvernement et leur politique.
Mon sentiment en ce qui concerne le PS est que sa seule chance est un éventuel échec de la droite pour éventuellement reprendre l' essentiel de la politique de Sarkozy en l' habillant de vocables "comme il faut". Et puis continuer, à la façon de Blair qui doit bien brûler chaque soir un cierge à Maggie.

Gilbert Sorbier

Bernard, vous dîtes:
"Quant à la TVA sociale , son efficacité est contestée surtout si elle est accompagnée de baisses de charges, ce qui semble être l'objectif. Les plus bas salaires seront touchés en 1er lieu. Rédigé par: bernard"

La TVA sociale est surtout contestée par ceux qui croient que cela consiste à augmenter la TVA, par exemple de 5%, ce qui augmenterait tous les prix de 5% et serait évidemment une catastrophe pour tout le monde et bien sûr, aussi pour les bas salaires.

L'Allemagne vient d'augmenter sa TVA de 3%, ce qui à été bénéfique pour son économie, puisqu'elle à ainsi réduit ses importations et augmenté sa production intérieure.

Jamais et dans aucun pays, la TVA sociale n'a consisté comme vous semblez le penser à augmenter les prix. Jamais dans aucun pays la TVA sociale n'a été promue sans s'accompagner de contre-mesures permettant aux productions nationales de baisser ou au pire de garder des prix TTC constants.

Ceux qui "contestent" la TVA sociale sans savoir quelles sont les mesures d'équilibrage garantissant le gel ou la baisse des prix des productions nationales sont dans la position su supporter de football qui critique le transfert d'un joueur sans connaître le nom de son remplaçant.

En tant que gestionnaire "socialisant" de 3 Sarl et d'une S.A. je suis très favorable à une technique fiscale qui encouragerait l'embauche (il n'y a pas pire dissuasion à l'embauche que la pénalisation des salaires, de plus c'est anti-social).
En effet depuis 30 ans le PS-UMP pénalise plus lourdement les salaires que les bénéfices après investissement et encouragent ainsi les patrons à s'enrichir personnellement plutôt que de développer leur outil de travail.

Ceci sous l'oeil amorphe des "économistes de salon qui n'ont jamais géré autre chose que leur budget familial" et que Mr Eric Dupin croise dans les débats télévisés auquel il participe.

Erick

TVA sociale entre autres sur les produits importés de pays ne respectant pas les régles élémentaires de la concurrence et/ou environnementales.
Assortie d' allègements de charges ciblées sur les salaires.

D' ou :

- amélioration du pouvoir d' achat,
- amortissement des effets de la mondialisation,
- incitation au respect des normes environnementales.

C' est-y pas cohérent tout ça ?

flamant rose

Pour que tout le monde puisse se comprendre il faut parler le même langage. Qu’est ce la TVA sociale, comment fonctionne t-elle, quel est son but et y t-il des effets secondaires

Qu’est ce que la TVA sociale
Chacun peut constater sur sa feuille de paie les innombrables cotisations sociales qui sont retenus à la base. La TVA sociale consiste à remplacer toutes ces retenues par une seule qui sera payée directement aux organismes sociaux par les entreprises. On peut donc dire qu’il s’agit d’un nouveau mode de calcul de nos cotisations sociales et aucun cas (idée reçue) d’un prélèvement supplémentaire.

Comment fonctionne la TVA sociale
Comme la TVA que nous connaissons la TVA sociale sera appliquée à tous les biens de consommation vendus sur le territoire français que ces biens soient fabriqués en France ou ailleurs. A contrario elle ne s’appliquera pas aux produits que la France va exporter. Cela pour favoriser la compétitivité de nos entreprises. En effet à l’exportation nos produits seront vendus hors taxe donc moins chers et à l’importation TTC c'est-à-dire TVA incluse.

Les effets positifs de la TVA sociale
Outre la simplification du mode de calcul la TVA sociale devrait favoriser nos exportations.
Les chefs d’entreprise vont y trouver leur compte car il va se produire ce qu’on appelle un transfert de charge, à savoir que les charges sociales telles que nous les connaissons actuellement seront transférées sur cette nouvelle TVA sociale. Actuellement les prix de revient à l’exportation sont alourdis par ces cotisations, dorénavant ils diminueront par la suppression des ces cotisations, à l’inverse les produits importés vont augmenter puisque en plus de la TVA actuelle va s’ajouter la TVA sociale.

Le but de la TVA sociale
Sans faire de protectionnisme, la TVA sociale à pour but de doper nos exportations et de freiner nos importations. Pour le consommateurs il ne devrait pas y avoir de conséquence puisque il y aura transfert de charges.

Les effets secondaires de la TVA sociale
Les détracteurs à la TVA sociale disent que cela peut entraîner un effet inflationniste. C’est faux, l’effet sera neutre mais si effet il devait y avoir ce serait plutôt l’inverse.
Avant la monnaie unique un pays pouvait dévaluer sa monnaie pour favoriser ses exportations et diminuer ses importations. Une dévaluation n’est plus possible, la TVA sociale permettra de contourner l’obstacle.


bernard

G Sorbier

Ce que je voulais dire c'est que réduire les unes (cotisations salariales) pour augmenter l'autre (tva sociale) n'aurait pas d'effet d'allégement !

Voir ici pour des explications :
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2299361&rubId=1096

Extrait :

La commission des finances du Sénat a récemment demandé à la direction du Trésor de Bercy de simuler les effets d’une baisse de 2,1 points de cotisations sociales (environ 9 milliards d’euros, soit 0,5 point de PIB) compensée par une hausse du taux normal de TVA de 1,2 point (de 19,6 % à 20,8 %).

À court terme, une telle réforme créerait 23 000 emplois et réduirait le taux de chômage de 0,1 point. Mais, à long terme, les effets apparaissent nuls, sur la croissance comme sur l’emploi. Toutefois, pour Michel Didier, directeur général du centre d’analyse économique COE-Rexecode, ces chiffres doivent être maniés avec prudence.

« Ils sous-estiment sans doute les effets sur l’économie que permettraient ces gains de compétitivité, estime-t-il. Baisser les charges sociales est pratiquement notre seul outil de politique économique à court terme. Mais il faut compenser cette perte de recettes. La TVA sociale permet cela. Et présente en outre l’avantage de diminuer le prix de nos exportations et de renchérir celui de nos importations. »

Bref c'est pas clair ! Et franchement çà fait petit de se contenter de 23000 création d'emploi (encore pire que le CNE) et d'admettre que "Baisser les charges sociales est pratiquement notre seul outil de politique économique à court terme"

Avec des raisonnements de boutiquiers pareils on ira pas loin ...

La seule façon de régler le problème du chômage c'est de relancer l'économie par l'innovation et en boostant la recherhe publique et privée. La clé c'est l'innovation pour prendre des parts de marché ...

bernard

Autre extrait notamment sur le risque inflationniste et le risque de peser sur les faibles salaires :

"La TVA sociale est également critiquée parce qu’elle frappe davantage les ménages les moins favorisés. En effet, ceux-ci consacrent à leurs achats quotidiens une part de leurs revenus proportionnellement plus élevée que celle des plus aisés. Ils seraient donc davantage mis à contribution ..."

En renchérissant le prix des produits consommés, elle risque de peser sur le pouvoir d’achat des Français. En effet, pour limiter la hausse, les partisans de la TVA sociale recommandent de ne transférer que la part patronale des cotisations sociales.

Et :

"Les salariés, eux, ne pourraient compter que sur d’éventuelles hausses de salaires, permises par l’amélioration de la compétitivité de leurs entreprises. Mais de telles hausses de salaires pourraient avoir un effet inflationniste, et limiteraient d’autre part l’impact de la réforme en termes de créations d’emplois."

Donc pas si simple !

Gatien

Discussion intéressante sur la TVA sociale, sujet sur lequel je ne connais rien du tout.
L'idée est peut-être intéressante, mais je ne comprends pas en quoi ça ne peut pas être assimilé à du protectionnisme tout à fait classique.
Par ailleurs, si je comprends bien, les prix des produits importés seraient augmentés par cette taxe. Comment peut-on dire alors que le consommateur n'en subira pas l'effet?

Olivier

@ Gatien
Le beurre et l'argent du beurre !
Faudrait savoir si vous voulez continuer à acheter des chemises chinoises à bas prix ou bien préférer que des français travaillent à fabriquer des chemises françaises .
Les deux en même temps : ça ne MARCHE PAS...

C'est un raccourci trivial mais tellement vrai dans son principe.

Ca, ça s'appelle la mondialisation.
C'est cruel.
C'est inexorable.
Sans moyen de défense intelligent qui prenne en compte tous les aspects sociaux et économiques franco-europo-mondiaux, alors on est mort.
C'est aussi simple que ça !

bernard

Tu as raison Gatien

Ca ressemble a de la subvention déguisée (entreprises plus compétitives par baisses de charges compensées par tva plus forte) et à mon avis les autorités européennes vont regarder çà de près ...

La marge de manoeuvre ne doit pas être énorme de toute façon. Si le transfert s'opère sur les salaires on aura une tendance inflationniste et çà la BCE n'aime pas du tout >>> hausse des taux >>>> freinage de la croissance >>>> chômage.

Peut être existe t-il un taux de tva idéal (15%, 18% ?) qui permette de jouer sur tous les tableaux de telle sorte que tt le monde sorte gagnant , après tout pourquoi pas !? Mais après quand cette ficelle sera usée jusqu'à la corde sur quoi va t-on jouer ?

Non la clé c'est l'innovation et la recherche. En dehors de çà point de salut ...

bernard

La réflexion d'Olivier n'est pas bête !

En augmentant la tva sociale on provoque une hausse des prix des importations >>> la production nationale devient compétitive (compétition faussée ? aille!) >>> on consomme les produits produits en france et on les exporte (protectionnisme ?)

A mon avis les autorités européennes vont sortir la règle pour taper sur les doigts ...

bernard

Pour aller plus loin :

De Pierre Aunac :

Selon lui " un transfert sur la TVA fiscale ne peut se concevoir qu’à la marge, et l’on comprend pourquoi Angela Merkel en Allemagne et Jean Arthuis en France limitent leur ambition à un transfert de 3 à 4 % environ. "

et propose plutôt :

"Le mode de financement que nous proposons est un prélèvement distinct de la TVA fiscale. Il consiste simplement à modifier le mode opératoire des cotisations sociales qui serait identique à celui de la TVA, sans rien changer d’autre. Ce n’est qu’un remodelage des cotisations en vigueur. Ainsi,

- les recettes encaissées par les entreprises seraient versées directement aux organismes sociaux concernés.

- Les salaires nets ne seraient nullement affectés puisque les salariés ne perçoivent ni ne versent les cotisations.

- Il n’y aurait aucune interférence avec la TVA fiscale si l’on incorpore la TVA sociale dans son assiette comme le sont les cotisations.

- Ce financement est à l’abri des humeurs et des ingérences des instances européennes puisque, dans sa décision du 27 novembre 1985, la Cour de Justice de Luxembourg stipule que : « cette disposition [l’article 33 de la sixième directive] ne peut donc avoir pour objet de d’interdire aux États membres le maintien ou l’introduction de droits et taxes qui n’ont pas de caractère fiscal mais qui sont instituées spécifiquement pour alimenter des fonds sociaux et qui sont assis sur l’activité des entreprises ou de certaines catégories d’entreprises… »

Ces modalités confèrent à la TVA sociale, ainsi définie, des avantages considérables sur le terrain économique, dont le premier et le plus important, serait la restauration d’une compétitivité indispensable dans un marché largement ouvert à la concurrence internationale et mise à mal par l’ampleur des écarts entre les salaires horaires moyens existants. Ce prélèvement étant à l’abri des restrictions auxquelles le recours à la TVA fiscale est exposé, il est possible d’envisager une réforme de grande ampleur, appliquée à l’ensemble de cotisations, patronales et salariales. On peut calculer que les prix de nos produits à l’exportation diminueraient de 25 % environ, tandis que ceux des produits importés augmenteraient de l’ordre de 34 %. Nos entreprises ne seraient plus incitées ou contraintes à débaucher ou à se délocaliser. On peut légitimement en attendre une forte reprise de l’activité, de l’emploi et des recettes fiscales et sociales.

Enfin, contrairement aux gains de productivité qui se traduisent par une diminution de la part des salaires dans la production, la TVA sociale est la seule mesure qui permet une considérable amélioration de la compétitivité sans diminution de la part de la main d’œuvre dans la production. C’est la seule réforme qui permet de faire en sorte que l’emploi cesse d’être la variable d’ajustement du marché. "

http://www.gaullisme.fr/41tvasociale.htm


bernard

L'OFCE s'y met aussi :

"TVA sociale : "pour l'Europe, ce serait le chacun pour soi" avec Eric
Heyer :

Extrait :

Justement, quel est le bilan de la TVA sociale en Allemagne ?

Nous manquons de recul pour faire un bilan global. Mais tout n'est pas rose. En fait,
lorsque la consommation des Allemands diminue à cause d'une hausse des prix via
une hausse de la TVA, c'est le premier partenaire commercial de l'Allemagne, en
l'occurrence la France, qui trinque. D'ailleurs, depuis, nos exportations outre-Rhin
sont un peu rognées. C'est relativement simple : l'Allemagne, en transférant une
partie des cotisations sociales des employeurs vers une hausse du taux de TVA, a gagné des parts de marché au détriment des pays géographiquement proches - la
France, l'Espagne ou encore l'Italie. Autant de pays qui ont des coûts
structurellement semblables. Si tout le monde en Europe se met à faire la même
chose, les effets positifs s'annuleraient simultanément.

Cette politique fiscale en Allemagne peut-elle être interprétée comme une dévaluation
compétitive ?

Oui, ni plus ni moins. Et les Allemands l'ont fait sans que personne ne bronche dans
la zone euro. Alors, on peut se poser la question : à quoi bon faire une monnaie
unique quand un pays adopte une mesure qui revient à faire de la dévaluation
compétitive ? Cette mesure de TVA sociale, si elle était adoptée, le serait pour payer
notre protection sociale en partie par les étrangers. Mais, on voit bien, exemple
allemand à l'appui, que les plus pénalisés seraient les partenaires européens avec
lesquels nous avons de forts liens commerciaux. C'est absurde.

Vous assimileriez de telles politiques économiques à de la non-coopération
européenne ?

Oui. Et d'ailleurs on voit bien que le même sujet de TVA sociale se pose en Italie ou en
Espagne. Ce serait le règne du chacun pour soi, et la certitude qu'on parlera de moins
en moins d'une vraie politique économique à l'échelle européenne, absence dont nous
souffrons beaucoup.

http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf-articles/2007/libe10-04-07.pdf

Vieux posteur

Les Allemands l'ont fait et ils sont dans l'Europe, non ? Explications SVP

Robert Marchenoir

L'entrée de Martin Hirsch au gouvernement est l'un des signes les plus sûrs que, cette fois-ci, les choses vont peut-être bouger.

Le parti socialiste parle de vivre-ensemble, de solidarité et de ne pas dresser les Français les uns contre les autres.

Bayrou parle d'union nationale au-delà des frontières des partis.

Sarkozy, lui, le fait.

Quand Martin Hirsch avait été l'un des questionneurs opposés à Nicolas Sarkozy, lors d'une des émissions télévisées de la campagne électorale, ce qui était le plus frappant était leurs points de convergence.

Gatien

Olivier, votre réponse est un peu comique :

"Le beurre et l'argent du beurre !
Faudrait savoir si vous voulez continuer à acheter des chemises chinoises à bas prix ou bien préférer que des français travaillent à fabriquer des chemises françaises."

Allons allons... et on se met aussi à fabriquer des ordinateurs, des téléphones portables, voire du pétrole, du gaz, et de l'uranium?
La réponse est qu'on n'a pas le choix, et le plus fort c'est que vous donnez vous même la raison :

"Ca, ça s'appelle la mondialisation.
C'est cruel.
C'est inexorable."

Une chose qui m'avais paru évidente et qui semble ressortir du texte envoyé par Bernard : ces mesures protectionistes nous feraient gagner ce que perdraient nos voisins, qui se mettrait du coup naturellement à faire la même chose... c'est à dire défaire l'idée même d'un marché commun. Comique!

Gatien

Diable! "qui se mettraient" (3ème ligne en partant du bas)

flamant rose

Ca me paraît pourtant clair

flamant rose

Aujourd’hui avec TVA normale à 19,6 %
Supposons un ordinateur portable dont le prix à la fabrication est de 900 euros et admettons un peu plus de 10% de cotisations sociales diverses soit 1OO euros. Cet ordinateur aura un prix de revient à l’entreprise de 1000 euros. Si on l’exporte cet ordinateur sera vendu à son coût de revient soit 1000 euros alors que sur le marché intérieur il coûtera 1000 + 196 (TVA) = 1196 euros.

Demain les différentes cotisations sociales sont supprimées et remplacées par la TVA sociale.
Puisqu’il n’y a plus de cotisation mon produit aura un prix de revient égal au coût de fabrication soit 900 euros hors TVA. Mais sur le marché intérieur le prix de revient de mon ordinateur reste le même puisque la TVA sociale se substitue aux précédentes cotisations soit 100 euros. L’ordinateur sera toujours vendu 1000 euros hors TVA normale 19,6%

On remarquera alors que ces 100 euros de TVA sociale par rapport au prix de fabrication 900 euros représentent un peu plus de 11%. C’est ce taux de 11,11% qui sera appliqué aux produits d’importations.
A partir de là et après la réforme mon ordinateur s’il est importé coûtera hors TVA normale 1000 + 111 soit 1111euros. On ajoutera la TVA normale à 19,6% soit 218 euros. Son prix de vente sera donc 1329 euros au lieu de 1196 euros avant la réforme. On voit donc que la TVA sociale rend plus chers les produits exportés.

On en conclu que :
A l’exportation mon ordinateur de production française diminuera en passant de 9OO euros à 1000.Le transfert, dont je parlais dans mon précédent post, des différentes cotisations sur la TVA sociale favorise l’exportation.
Si au contraire j’importe mon ordinateur son prix augmentera en passant de 1196 euros à 1329. La TVA sociale est donc bien un frein à l’importation.
Et puisque au franc prés les différentes cotisations seront remplacées par la TVA sociale, ce transfert pour un produit fait et acheté en France ne modifiera pas le prix. Donc incidence nulle.

Gatien

"ce transfert pour un produit fait et acheté en France ne modifiera pas le prix. Donc incidence nulle"

Je résume :
-prix inchangés pour les produits fabriqués et achetés en France (mais est-ce que ça a seulement un sens de raisonner sur cette catégorie dans une économie ouverte?).
-prix à la hausse pour les produits importés (essence...)

Conclusion : en moyenne les prix augmentent.
Non?

Par ailleurs, flamant rose, vous raisonnez à prix de revient constant. Mais, si l'on se mettait à fabriquer des ordinateurs en france, il faudrait acheter des composants électroniques à l'étranger, plus chers car importés.
Ou bien on se met à fabriquer aussi les composants électroniques... avec des matières premières... importées!
Dans les deux cas le prix de reviens augmente.

En fait votre raisonnement ne semble s'appliquer qu'aux produits fabriqués en france à partir de matières premières produites en france. J'ai peur qu'il n'y en ait pas beaucoup...
Je vois un exemple quand même, l'agro-alimentaire. Ca n'est pas rien. C'est même un part importante du budget pour les plus bas revenus. Le seul problème est que l'essence est aussi souvent une dépense importante...

Gatien

En fait, je crois que j'ai compris :
Cette mesure aurait les avantages et les inconvénients du protectionisme, mais ce n'est pas du protectionisme.

Sarkozy va vraiment le faire? C'est çà les taxes sur les importations dont il a parlé pendant sa campagne?

Guzet

Passionnant de suivre votre combat intérieur avec l'ange de l'idéologie... Il vous faudra bien admettre que nous changeons de monde, et pas seulement parce que Sarkozy a été élu, ou plutot c'est l'inverse, c'est parce que nous changeons de monde qu'il a été élu et il est souhaitable qu'il en soit conscient et ne l'oublie pas...

bernard

Sur le sujet, à lire :

http://www.pauvrete-politique.com/spip.php?article65

bernard


Le Danemark a déjà mis en place le système de la "tva sociale" qu'il a augmentée à 25%. Or le Danemark a déjà un taux d'imposition très élevé (plus de 60%) qui est bien accepté.

Donc "tva sociale" (ou CSVA pour Contribution Sociale sur la Valeur Ajoutée) et impots élevés ne sont pas incompatibles !

Autre lien intéressant :
http://tiki.societal.org/tiki-index.php?page=TVA-Sociale

Gilbert Sorbier

Bernard,
Vous dîtes:
"Ce que je voulais dire c'est que réduire les unes (cotisations salariales) pour augmenter l'autre (tva sociale) n'aurait pas d'effet d'allégement !"

Vous faites la même erreur que les "économistes de salon" qui se contentent de coller des étiquettes sur tout problème sans jamais avoir pratiqué "l'expérience du carnet de chèque", (les chèques d'impôts, bien sûr).
Pourquoi ?
Parce que l'économie n'est pas une donnée purement mathématique et qu'elle contient une dimension humaine !
C'est con, hein ? Ce sont des hommes qui gèrent les entreprises !

A égalité "d'assiette" de prélèvements, les réactions du gestionnaire peuvent être diamétralement opposée suivant que l'on prélève sur les salaires, sur les bénéfices ou par le moyen de la TVA.
Pourquoi ?

Parce que si vous n'avez que 33% de taxes sur les bénéfices (ISS) pour 49,5% de taxes sur les salaires, vous allez évidemment préférer faire des bénéfices après investissements, vous offrir une belle Mercedes et une résidence secondaire (ou deux).
Si c'est l'inverse et que votre comptable vous annonce que le chèque sera beaucoup plus important sur les bénéfices que sur les salaires, la plus part des gestionnaires préfèreront baisser les prix pour augmenter leur capacité de production,et miser sur la plus value de l'entreprise à long terme.

C'est pourquoi je dis que nous, les patrons, sommes incités à nous enrichir par le PS-UMP depuis trente ans et par conséquent dissuadés d'investir dans notre outil de travail et dans l'emploi.

Voilà le point précis qui échappe à Elie Cohen et à tous les "économistes de salon" qui mènent nos responsables politiques dans des culs de sac idéologiques obsolètes depuis trois décennies.

Le taux de TVA idéal est évidemment le taux maximum autorisé en Europe: 25% (comme la Suède).
Compte tenu de l'état des finances de la France, l'utilisation de ce taux permettrait de réduire la pénalisation du travail de 50%, tout en réduisant le % de la dette.
C'est une des clefs majeures d'une nécéssaire reprise.

bernard

G Sorbier

Il est inutile de monter sur vos grands chevaux. Vous avez votre propre expérience, comme d'autres, soit! Mais vous n'avez pas la science infuse et les économistes que vous dénigrez ("économistes de salon") ne peuvent pas avoir tort sur tout.
Par ailleurs un pays ne se gère pas comme une entreprise. Et surtout les effets pervers peuvent se nicher là où on les attend pas et c'est là que ceux que vous dénigrez systématiquement peuvent apporter des lumières.

Perso je constate que cette "tva sociale" a été mise en place dans des pays qui pratiquent des taux d'imposition élevés, plus élevés qu'en France. Donc j'en tire que les 2 ne sont pas incompatibles et que la "tva sociale" semble à 1ère vue une pas mauvaise idée. Mais Danemark et Suède ne sont pas la France, l'Allemagne de son côté y est allée doucement sur la "tva sociale" je suppose qu'il doit y avoir de bonnes raisons ...

Affaire à suivre ... à suivre surtout sur le plan d'un éventuel retour de manivelle sur les bas salaires , et ce d'autant que cette taxe est destinée à aux Ets à fortes main d'oeuvre peu qualifiées, c-à-d à relancer la réindustrialisation du pays.

(Le "rapport Brun" avait en effet tiré le signal d'alarme sur la désindustrialisation du pays.).

Robert Marchenoir

Gilbert Sorbier, pourriez-vous m'apporter quelques précisions sur votre raisonnement?

Quand vous parlez des 33% de taxes sur les bénéfices, il s'agit de l'impôt sur les sociétés, n'est-ce pas? Et quand vous parlez de 49,5% de taxes sur les salaires, de quel impôt s'agit-il, et de quels salaires?

Merci.

Gatien

Alain Madelin : http://www.cerclesliberaux.com/newsite/newcercles/lettre/lettre1811_2004.htm


"TVA sociale : le retour des alchimistes.

Voici revenu le serpent de mer de la TVA sociale, relancée par un rapport du Sénat sous la houlette de Jean Arthuis et de Philippe Marini, mise à l’étude par Nicolas Sarkozy.

L’idée est simplissime. Pour lutter contre la concurrence des méchants produits étrangers vendus pas assez chers, il suffirait de basculer les cotisations sociales prélevées sur les salariés dans un surplus de TVA payée par tous les consommateurs. Ainsi disent les promoteurs de cette idée : «les produits étrangers seront mis à contribution pour financer nos régimes sociaux». Elémentaire, cher Arthuis !

On est presque gêné de troubler ce nouveau «politiquement correct» par le rappel, certes dérangeant, de quelques lois économiques qui hélas pour nos inventeurs ne se votent pas au Parlement.

[...] (à lire)

Autrement dit, si l’on suit bien, l’opération serait neutre pour les entreprises, mais elle ne serait pas neutre pour les consommateurs et si les salariés peuvent espérer récupérer la hausse de TVA dans une augmentation de salaire, il en va de même bien entendu des retraites et des chômeurs"

P.S. Guzet : La réthorique du changement est vieille de plusieurs millénaires, les sophistes l'ont déjà beaucoup usée.

flamant rose

Nicolas Sarkozy vient une fois de plus de faire preuve d’écoute.

Il a voulu l’ouverture. La gauche a vertement condamné la méthode et les hommes qui ont été traités de félons et de traîtres. Le président prend donc note, et à la fois pour ne pas envenimer les choses et montrer à la gauche qu‘il est à écoute de son opposition et tient compte des arguments avancés il arrête provisoirement l’ouverture en ne puisant plus dans les réserves du PS et du centre gauche. C’est la raison pour laquelle au mois de juin il envisage de mettre un de ses proches à la direction de TF1.

En cas de protestation de la gauche que faire ? Cela voudrait dire que de l’ouverture elle n’en veut pas et la nomination d’un proche du président pas plus. Cette future nomination ne devrait donc pas poser de problème et par conséquent être acceptée par tous. Enfin un consensus en prévision !

Gatien

C'est une blague Flamant Rose?
Sarkozy voulait placer un membre du PS dans l'équipe de direction de TF1, mais a changé d'avis suite aux protestations de F. Hollande? Vous le pensez vraiment?

La constitution stipule que le nouveau président doit nommer une personnalité politique à la direction d'une chaîne privée??! Je suis mal informé.

Rassurez moi Flamant, vous avez juste copier/coller l'argumentaire du jour d'un site anti-gauchiste en oubliant de vérifier le contenu, non?

Gatien

A propos du changement : François Fillon
(http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-912210,0.html?xtor=RSS-3208)

"J'ai le sentiment aujourd'hui (...) d'être en mesure de mettre en oeuvre un changement radical de la vie politique française",
a déclaré François Fillon vendredi soir 18 mai sur TF1, lors de sa première intervention télévisée depuis sa nomination la veille comme premier ministre.

Ok, comme tout politique, Fillon promet le changement.

"L'idée, c'est que nous voulons relancer la croissance"

Personne n'y avait jamais pensé, comment est-ce possible?

"ce qui nécessite "des réformes structurelles", et, a-t-il laissé entendre, de ne pas regarder trop à la dépense dans un premier temps :"C'est sur cinq ans que nous allons réduire le déficit du budget de l'Etat, c'est sur cinq ans que nous allons réduire la dette. Il faut savoir parfois investir un peu pour ensuite faire des économies importantes.[...]"

Ok, on va faire du déficit pour relancer la croissance, personne n'y avait pensé - ni les gouvernements précédents ni même Keynes.

bernard

Madelin a raison de souligner que cette "tva social" c'est trop simplissime pour être honnête. Madelin en tant que libéral n'aime pas l'étatisme ; or la "tva sociale" est étatiste de même que la politique d'immigration choisie prônée par NS.

Avec NS c'est le retour en force du dirigisme/autoritarisme/étatisme. Avec lui le mille-feuille légidlative n'a pas fini d'enfler. Mais çà donne l'impression d'agir, c'est l'essentiel!

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France Identitaire

  • Je publie le 2 février 2012 "La France identitaire - enquête sur la réaction qui vient" aux éditions La Découverte. Un site est consacré à ce livre où vous trouverez la quatrième de couverture, la table des matières, l'introduction et une revue de presse qui sera mise à jour progressivement. Vous pouvez lire aussi des extraits du chapitre consacré à la gauche publiés sur Slate.fr.

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