Les traditions sont sauves. L’état de grâce, selon l’expression forgée par François Mitterrand en 1981, est au rendez-vous. A l’aube de son quinquennat, Nicolas Sarkozy bénéficie d’un soutien populaire qui va bien au-delà des 53% d’électeurs qui ont voté pour lui le 6 mai. Dans le premier baromètre Ipsos (1), son « action » est jugée favorablement par 64% des sondés contre seulement 24% d’opinions négatives. Un tiers des sympathisants socialistes apprécient les débuts du chef de l’Etat. Une enquête de l’institut LH2 (2) indique aussi que Sarkozy est auréolé d’une opinion plus positive chez les ouvriers et employés (61%) que parmi l’ensemble des personnes interrogées (57%).
Cette enviable popularité rejaillit sur le gouvernement Fillon. Le nouveau Premier ministre est, lui aussi, très bien accueilli par les Français. Selon TNS-Sofres (3), 60% d’entre eux se déclarent « satisfaits » de la nomination de François Fillon à l’hôtel Matignon. Là encore, un tiers des électeurs de gauche manifestent leur contentement. L’action du nouveau chef du gouvernement est jugée positivement dans les mêmes proportions d’après le baromètre Ipsos. Son équipe ministérielle jouit enfin d’un préjugé plus que favorable. D’après le même indicateur, quatre des cinq personnalités les plus populaires (dans l’ordre : Bernard Kouchner, Jean-Louis Borloo, Michèle Alliot-Marie, François Bayrou, Rachida Dati) appartiennent au gouvernement.
La stratégie d’ouverture mise en œuvre par le nouvel hôte de l’Elysée est plébiscitée par l’opinion. Les trois quarts des Français, mais aussi les deux tiers des sympathisants socialistes, approuvent la nomination au gouvernement de « personnalités proches de la gauche » (3). Cette ouverture est digérée sans difficulté par l’électorat UMP, qui l’approuve dans sa quasi-totalité. Elle est même acceptée par une écrasante majorité de ceux qui ont voté pour Jean-Marie Le Pen le 22 avril ! Bernard Kouchner ne souffre nullement de son ralliement au pouvoir : 70% des sondés jugent positivement son action, dont 64% des sympathisants de gauche (1). Les accusations de trahison portées par les dirigeants du PS tombent plutôt à plat.
Cette très large approbation de l’ouverture prouve qu’elle répond à des attentes fortes de l’opinion. Le nouveau président détourne à son profit l’aspiration à une convergence des bonnes volontés, au-delà des frontières partisanes, qui fut un des moteurs de la campagne de François Bayrou. Le mythe du « gouvernement des meilleurs », particulièrement ancré dans l’esprit des citoyens les moins politisés, est ainsi réactivé.
Mais Sarkozy ne donne pas seulement des gages à la sensibilité centriste de l’électorat, par-dessus la tête du président du MoDem. Il affaiblit aussi le principal argument de campagne des socialistes. Comment convaincre les électeurs de voter pour l’opposition afin de faire contre-poids à la droite si celle-ci fait preuve de retenue au point d’associer au pouvoir des représentants de la gauche modérée ? « L’ouverture » est un piège d’autant plus redoutable pour le PS qu’il ne peut la condamner qu’en se situant en contradiction avec la stratégie développée par Ségolène Royal dans l’entre deux tours de la présidentielle. Il est délicat de s’indigner du débauchage de personnalités du camp adverse dés lors que la candidate socialiste proposa, sans plus d’accord politique, des postes ministériels à l’UDF.
Tandis que le PS risque de donner une image sectaire, l’UMP profite de la nouvelle réputation de son ancien président. L’ouverture rassure ceux qui craignaient une pratique clanique du pouvoir. Sarkozy n’apparaît plus aussi dangereux lorsque d’anciens soutiens, voire amis, de Royal le rejoignent. La volonté affichée d’associer les partenaires sociaux aux réformes, et la garantie donnée aux syndicats de ne pas passer en force dés l’été, ont aussi contribué à changer la perception du champion de la « rupture ».
Tout son talent aura cependant été de concilier ces apaisements avec une volonté inébranlable de mettre en œuvre son programme. L’ouverture ne porte pas sur l’orientation de fond. L’électorat de droite n’a pu qu’être rassuré de constater que les grands ministères qui seront en charge des principales réformes sont solidement tenus par l’UMP. L’annonce de la concrétisation rapide des engagements de campagne, particulièrement sur le plan fiscal, est aussi de nature à mobiliser les troupes de la majorité. L’électorat lepéniste n’a pas non plus été oublié. Il a applaudi dans sa quasi-totalité la création d’un ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement. Et nul doute qu’il appréciera la priorité accordée au durcissement de la répression des délinquants récidivistes.
Avec un tel tableau, il n’est pas étonnant que les enquêtes d’opinion dessinent la perspective d’une éclatante victoire de la droite les 10 et 17 juin. L’UMP est portée par une dynamique gagnante. Les trois dernières enquêtes de BVA (4), Ipsos (5) et TNS-Sofres (3) situent désormais le parti présidentiel à 40-42% des intentions de vote. Le PS est très loin derrière avec une fourchette de 28 à 30%. Toujours instable, l’électorat du MoDem fait l’objet d’estimations contrastées, de 8,5% pour Ipsos et 9% chez BVA à 15% pour TNS-Sofres. Mais ces trois instituts s’accordent pour mesurer un nouvel effondrement du FN désormais crédité de 3,5% à 5,5% des voix. Les législatives devraient amplifier les tendances révélées par le scrutin présidentiel.
(1) Baromètre politique Ipsos-Le Point, 19 mai.
(2) Sondage LH2-Libération, 11-12 mai.
(3) Sondage RTL-Le Figaro-LCI, 18-19 mai.
(4) Sondage BVA-Orange-Presse régionale, 21-22 mai.
(5) Sondage Ipsos-SFR-Le Point, 21-23 mai.
Article publié dans Le Figaro du 25 mai 2007.
Ben oui ! D' ailleurs dans les blogs aussi, les arguments "TSS" sont sacrément mis en sourdine !
Rédigé par : Erick | 25 mai 2007 à 11h04
Et pendant ce temps là François Hollande coule corps et biens avec un PS archaique et jaloux .....
Rédigé par : Jean-Marc | 25 mai 2007 à 11h52
Bonne analyse, je vous lis depuis un mois et chaque billet me rempli d'aise.
Les grincheux vont encore dire que vous roulez pour l'UMP.
Tout constat de réussite du gouvernement va vous placer forcément dans le camp Sarko.
Pourquoi ces énarques (pas tous)ont ils tant de mal à formuler ne serais-ce qu'un début de semblant de reconnaissance de la réussite du camp opposé?????
Rédigé par : Jean-Luc | 25 mai 2007 à 13h39
Reste à savoir si tout ça est une merveilleuse entreprise de déstabilisation en vue des législatives ou un courant plus profond.
Il me semble que N.S a passé pas mal d'heures à se frotter à la P.N.L et ses stratégies de réussite commme de com.
Au passage bravo pour ce blog, sa qualité et son dynamisme :-)
Rédigé par : Vincent | 25 mai 2007 à 16h42
J'essaye de lire entre les lignes des dépêches les plus récentes concernant les négociations entre le gouvernement et les syndicats, et je crains d'y voir surtout... de la reculade sur toute la ligne, avant même que l'affrontement n'ait commencé.
Pas de service minimum imposé dans les transports, mais seulement une "loi-cadre"... pour imposer la négociation de procédures d'alerte, entreprise par entreprise.
Génial, le coup de la loi-cadre. Je fais une loi pour dire: les gars, ça serait bien si vous discutiez dans le but de prévenir avant de faire la grève. Et moi qui croyais que ça existait déjà, et qu'il s'agissait de pulvériser ce faux-semblant, ce cache-sexe du chantage syndical.
Quelle audace! Quelle rupture!
Et les leaders syndicaux rassurés, disant: il n'y aura pas de remise en cause du droit de grève.
Moi ça me rassure pas du tout. J'ai voté pour la rupture et pour la remise en cause du droit de grève, justement.
Pas pour l'ouverture à la doxa de gauche et à la CGT.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 mai 2007 à 18h12
Eric Dupin,
Je suis entièrement d'accord avec vous.
Bien que n'ayant pas voté pour notre Président élu.
Je ne trouve même pas qu'il "détourne a son profit" les bonnes volontés.
Je trouve simplement qu'il joue bien ses pions, pour le moment.
Donc... bonne chance, et pourvu que ça dure !!!
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 25 mai 2007 à 18h41
>"Et les leaders syndicaux rassurés, disant: il n'y aura pas de remise en cause du droit de grève."
Encore heureux ! je trouve que les syndicats se contentent de peu en disant cela.
Le mille-feuilles législatifs est déjà bien envahissant comme çà pour ne pas rajouter des couches inutiles.
Extrait d'un article du Monde ("Nicolas Sarkozy veut imposer ses propositions en respectant les formes" par Rémi Barroux) :
"il y a deux sujets dans le service minimum : la prévention des conflits, le droit d'alerte sur lequel veulent bien négocier les syndicats. Et le problème des conditions de trafic, en cas de grève dans les transports".
Les syndicats ont clairement exprimé leur préférence pour des discussions par entreprise ou par branche. Avec comme fil rouge, la non remise en question du droit de grève. Ces éléments sont connus à l'Elysée où l'on sait aussi que la mise en place de la continuité du service dépend plus d'un accord entre l'entreprise et la collectivité territoriale."
Rédigé par : bernard | 25 mai 2007 à 18h52
Le droit de grève est illégitime dans le service public.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 mai 2007 à 18h57
On veut bien ne pas remettre en cause le droit de grève mais en contre partie on aimerait bien également que les syndicats ne remettent pas en cause le droit de travailler par des piquets de grève qui consistent a empêcher les salariés non grévistes d’entrer dans les entreprises ou les ateliers ou les étudiants dans les facultés. Ces éléments sont également connus à l’Elysée, nous l’avons fait savoir.
Rédigé par : flamant rose | 25 mai 2007 à 18h59
Soit! Dans ce cas la grève doit devenir l'exception et c'est d'ailleurs le cas. La gestion des conflits doit être décentralisée. Il existe déjà des niveaux d'alerte qui fonctionnent bien vu que le nb de jours de grèves a beaucoup décru ces dernières années. La suppression du droit de grève est donc complètement injustifiée.
Une loi ne ferait qu’exacerber la conflictualité. Elle ne règlerait en rien les causes des conflits qui ne feraient que se durcir dans un climat de tensions sociales. Le droit de grève peut être vu comme une soupape de sécurité.
Rédigé par : bernard | 25 mai 2007 à 19h09
Eric Dupin,
Votre article est incontestablement juste et constitue un panorama complet de l'actuelle bulle d'irréalité heureuse dans laquelle vogue notre nouveau gouvernement et une partie majoritaire de l'opinion...
Cependant ce sentiment durera ce que dure une période de grâce.
Quand chacun (le gouvernement et le peuple )se trouvera confronté aux durs principes de réalité, nul doute que certains réveils seront douloureux : les masques tomberont et les français seront immanquablement divisés en intérêts divergents.
Je crains même que ces divisions ne soient exacerbées par notre nouveau Président et qu'on ne joue certains français contre d'autres, quand il n'y aurait plus d'autre marge de manoeuvre.
Pour terminer, il manque quand même une sacrée question à votre billet (qui pourrait à elle seule en inspirer le prochain ): MAIS OU EST PASSEE Mme SEGOLENE ROYAL ?
Rédigé par : Panel | 25 mai 2007 à 20h16
La période est faste pour NS. Mais à vaincre sans péril (lisez sans adversaires, ils sont à genoux)on triomphe sans gloire.
Laissez passer les législatives, peu importent les résultat de celles-ci, et peut-être les vacances.Après....des grèves !!! Et on manifestera contre un "service minimum",pour les pauvres fonctionnaires, pour le relèvement des salaires,les droits des travailleurs et le droit de grève,pour le maintien des 35 heures,et aussi, contre la pauvreté rampante, pour les mal-logés et les sans-logis , et encore...des grèves.Tout cela orchestré par les adversaires qui se seront redressés.Les syndicats en premier.
Pour que "l'état de grace" dure encore un peu , NS et son gouvernement doivent enclencher la surmultipliée et accélérer à fond sans attendre pour réaliser les "vraies" réformes, celles qu'un peuple, qui en a marre, attend !
Rédigé par : Louis de Saint-Aoüt | 25 mai 2007 à 20h45
Pour l'instant le but semble être de passer les législatives sans problèmes, d'ou à part la nomination du gouvernement pas grand chose de vraiment concret. L'opinion publique ne peut qu'être favorable en espérant ses espoirs réalisés ou ses craintes disparaitre.
Les choses sérieuses commenceront réellement qu'à partir de la session parlementaire de l'été. Tout le reste n'est que rideau de fumée
Dormez en paix braves gens
Rédigé par : philbr | 25 mai 2007 à 20h55
Au-delà de cette "ouverture" ministérielle qui sera véritablement constatée ou infirmée après les législatives, je me pose la question des changements institutionnels en cours.
Alors que des sondages pré-élections démontraient qu'une majorité de gens étaient pour une VIème république, donc plutôt parlementariste, NS transforme déjà la fonction du président en "violant" les termes de la constitution selon lesquels "Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat.Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. " Le 1er ministre, lui, "dirige l'action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense Nationale. Il assure l'exécution des lois." Je crois que NS ne sait pas lire: il dirige en réalité l'action du gouvernement, s'érige clairement en chef de la majorité et veut aller défendre son gouvernement devant l'assemblée nationale, sanctuaire interdit traditionnellement au président. Il a du lire la constitution des USA, à part les articles sur les pouvoirs du congrès!
Je pense que cette attitude aurait dû faire l'objet d'un référendum au préalable, ou être sanctionnée par le conseil constitutionnel, si celui-ci était véritablement une juridiction, ce qu'il n'est pas.
On a donc un président actif, qui n'est pas arbitre, qui fera pression sur le parlement sans être responsable devant lui, et un gouvernement agissant par délégation. Où sera donc notre arbitre? Ne devrait-on pas réformer le conseil constitutionnel et en faire l'arbitre de la république, avec un rôle important de son président qui ne devrait plus être nommé par le président?
Dans notre histoire, seuls les rois absolus et nos deux empereurs étaient juge et partie, non responsables devant les élus du peuple. "Mais NS a été élu!" me direz-vous? OK, Napoléon III aussi, et son oncle a été élu dans des conditions spécifiques, mais élu quand même. Louis-Philippe était même plus encadré que notre président actuel!!!
Rédigé par : Karl Marx | 26 mai 2007 à 06h52
Il y a un phénomène dont vous faites abstraction Eric Dupin, c’est le contre coup du TSS. On a tout dit sur Sarkozy même les choses les plus horribles. Malgré tout sa très bonne campagne électorale appuyée par une équipe solide et compétente l’a mené à un score de haut niveau au premier tour. Puis il a dominé son adversaire de la tête et des épaules lors du débat de l’entre deux tours sur la forme et sur le fond. Il a donc été élu.
A partir là et jusqu’à aujourd’hui c’est un sans faute dans tous les domaines : Discours d’investiture, hommage aux combattants, visite en Allemagne, choix du premier ministre, composition du gouvernement, premières mesures envisagées, premières rencontres nationales et internationales.
Tout démontre depuis sa prise de fonction que l’homme est compétent, très professionnel. Il est celui qu’il fallait au pays et de cela les français se rendent compte. Sans le TSS quel aurait été son score ? Les électeurs ne reconnaissent pas en leur président celui qu’ont décrit Marianne, le nouvel Obs, télérama, canal plus, et beaucoup d’internautes.
Malgré tout on insiste, les opposants critiquent la mise en œuvre des premières mesures que Sarkozy avaient pourtant annoncées, en clair ils le critiquent parce qu’il fait ce qu’il avait dit qu’il ferait. Plus fort encore on le critique parce qu’il ne fait pas ce qu’il a dit qu’il ne ferait pas : Exemple la 6éme république. NS s’est toujours prononcé contre.
Finalement les français voit en Sarkozy quelqu’un qui est à l’opposé de ce que les militants du TSS ont dit et ces mensonges ainsi que les propos affligeants qui ont été tenus ils vont les payer chers, très chers. Ils vont le payer dans les urnes les 10 et 17 juin. Les français vont faire savoir à l’opposition qu’elle n’a aucun programme, qu’elle est décomposée et qu’ils le savent, que le TSS ça suffit et que non seulement ils confirment leur choix de la présidentielle mais qu’en plus ils l’amplifient afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Il faut que cette victoire soit la plus large possible afin de rendre par anticipation illégitimes les mouvements de rues que nous préparent les démocrates qui ne qualifient de démocrates que ceux qui votent pour eux et qui considèrent comme étant leurs amis que ceux qui sont dans leur camp.
Rédigé par : flamant rose | 26 mai 2007 à 10h08
pour robert marchenoir: je crois que le conditionnel devrait serait mieux approprié
salut a tous
Rédigé par : argonaute | 26 mai 2007 à 10h47
Petite précision sur les "méchants" qui vont aller dans la rue pour manifester contre les 1ères mesures antisociales du gouvernement, il ne s'agit aps d'une contestation du résultat des élections, mais bien de l'exercice réel de la démocratie, ou plutôt d'une faillite de la démocratie dans laquelle ni les partis de gauche ni les syndicats ne jouent (plus?) leur rôle de protection des plus faibles et des autres. Pour rappel, les manifestations contre Fillon en 2003 ou Villepin en 2006 sont venues des mouvements sociaux, et non pas des syndicats ni des socialos qui en ont seulement un peu profité. Pour cette population (assez nombreuses pourtant) , le PS les a trahis dans l'opposition et encore pendant cette campagne. Le seul politique qui s'intéresse à eux est Sarkozy (et l'UMP), mais pour mieux les bouffer!
Rédigé par : Karl Marx | 26 mai 2007 à 14h57
Mon cher Volatile socialiste, vous dîtes:
"A partir là et jusqu’à aujourd’hui c’est un sans faute dans tous les domaines".
Je suis de ceux qui estiment qu'il est d'une bêtise cosmique de continuer à critiquer tout ce que fait Sarkozy, même quand on a pas voté pour lui (comme moi).
Mais vous de votre coté, vous seriez plus crédible à ne pas continuer à lui servir la soupe. Il vous en donne l'exemple, LUI, en restant d'une modestie exemplaire, et il a compris, lui, que:
"Tout ce qui est exagéré est insignifiant"
@Karl Marx,
J'aime bien, même n'ayant jamais été Marxiste, votre manière de vous exprimer !
Je ne partage pas toutes vos opinions, mais je vous rejoint sur le fait que nos sociétés occidentales mondialisées sont entrain, en douce parce que bien habillé de social, et sans que les gogos s'en aperçoivent, entrain de reproduire des écarts de fortunes très semblables à ceux en cours chez ces monarques qu'on nous décrivait comme "absolus".
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 26 mai 2007 à 16h09
Gilbert,
Vous me ferez sans doute les êmes reproches que vous m' avez faits récemment ailleurs mais FR a raison "JUSQU'A AUJOURD'HUI", Sarko a fait un sans faute et le contraste par rapport aux délires de l' avant-élection ne fait qu' augmenter dans l' opinion son avantage politique.
Il ne semble pas que ce soit une description excessive de la situation à ce jour.
Rédigé par : Erick | 26 mai 2007 à 17h14
Erick,
Puisque vous insistez, je confirme que si l'ouverture à gauche a été approuvée par une grande majorité des français, il n'en est pas de même pour l'ouverture vers les ex-délinquants. La venue de Juppé n'obtenant qu'a peine plus de 30% d'avis favorables.
Voilà un choix qu'il aurait été bien inspiré de ne pas faire.... à moins que ce ministère des "choses qui n'existent pas encore" ne soit un cadeau empoisonné...
Nous verrons bien, Erick !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 26 mai 2007 à 18h23
Et oui Gilbert on ne se refait pas
En ce temps du mois de mai, arrêtons-nous un peu, chers frères et sœurs Sarkozystes, pour méditer sur l'amour infini d'un Nicolas qui s’est fait élire pour venir nous sauver. Contemplons-le à l’Elysée où son exemple d'extrêmes humilité et pauvreté nous prêche avec tant d'éloquence. Ce beau petit Nicolas, si mignon et charmant, apporte un message très heureux mais quand même austère.
Nicolas, le Roi de France et de la terre, naît à Paris sous un pont, dans le dénuement total, pour nous enseigner l'amour de la pauvreté, l'amour des pauvres et de tout ce qui est humble. A nous qui sommes si orgueilleux, si susceptibles, qui nous démoralisons en face du plus petit mépris, Nicolas enseigne l'humilité sous toutes ses formes.
Je suis la lumière du monde, dit Nicolas. Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres. Pour être nous-mêmes remplis de lumière, il nous faut marcher sur les traces de Nicolas. Vivre dans l'humilité, la pauvreté, l'abjection. Il va donné sa préférence aux pauvres, à ceux que le monde dédaigne, c’est pourquoi il a appelé à lui Martin Hirsch . Les premiers convoqués à l’Elysée furent d'humbles ministres Pouyet, Besson et Kouchner, des petits selon la gauche.
Nicolas choisit des hommes et des femmes simples, obscurs, pauvres, éloignés par leur genre de vie des principaux dangers du monde, et conséquemment plus susceptibles de cet amour et de cet esprit de retraite, de pénitence et d'humilité. Je pense en particulier à ce pauvre Alain Juppé humilié par la justices des hommes pour avoir voulu protéger Saint Jacques. Ces hommes, ces femmes ce sont des ministres, occupés pendant la nuit à la garde du bon peuple, et qui sans doute ont les vertus propres de leur état. Un ange du doux prénom de Nicolas se présenta à eux, et ils se virent environnés d'une clarté céleste. Ne craignez point, leur dit-il, car je viens vous apporter une nouvelle qui sera pour tout le peuple de France le sujet d'une grande joie. C'est qu'aujourd'hui, en France, il vous est né un Sauveur, nouvellement élu et qui est moi même Nicolas.
Demandons à Nicolas en cette période d’élection, de nous accorder une profonde humilité de coeur, une grande générosité et l'amour de la pauvreté puisqu'elle lui est si chère, cette pauvreté qu'il a voulu embrasser dès le début de sa vie de président.
Parlant aux premiers convertis au sarkozisme, Nicolas les exhortent à l’imiter et il leur demande d'user des choses de ce monde, comme n'en usant pas. Nous devons utiliser les biens terrestres avec détachement, et en ayant la sainte crainte d'en abuser. Ce n'est pas facile; nous sommes des êtres déséquilibrés, nous nous créons des besoins superflus. Voulez-vous, chers frères et sœurs sarkozystes, savoir utiliser les choses de la terre avec sagesse, sans détriment pour votre âme? Sachez vous en priver longtemps. Ceux qui veulent marcher sur mes traces doivent tendre au détachement des choses de la terre et me suivre dans le chemin de la pénitence, de l'humilité de la pauvreté, dans le chemin de la charité et de l'amour. C'est l'exemple que nous donne Nicolas.
Contrairement à l'esprit mondain condamné par Nicolas, que notre prédilection aille toujours aux pauvres. Dans la société, et même hélas! dans certains milieux de gauche, on fait la cour aux gens importants, on aime le grand monde, même si on dit ne pas aimer les riches. Pourtant si l’un d’eux se présente, on s'empresse de le recevoir, on lui fait mille façons. Si c'est un pauvre, bien souvent, il est rabroué, mis de côté! «Assoyez-vous là, monsieur; nous ne savons pas si nous aurons le temps de nous occuper de vous. Nous sommes pressés, occupés.» C'est la réception réservée aux pauvres gens.
Ceux qui agissent de la sorte et qui prétendent marcher sur les traces de Nicolas n'ont pas son esprit, parce qu'ils n'aiment ni les riches ni les pauvres, ils n'aiment pas les choses humbles. Ils aiment l'orgueil, le brillant, le clinquant; ils recherchent ce qui flatte les sens. Ils ont l'amour du monde en eux, ils n’aiment que ceux de leur camp et rejette tout ceux qui ne pensent pas comme eux ou qui rejoignent le camp adverse pour travailler dans l’intérêt de la France . Que de fois cela crève les yeux.
Par son élection, Nicolas est venu nous enseigner d'une manière éclatante l'amour du pays qui l’a accueilli, l’amour de l'humilité, de l’ouverture. Combien peu le comprennent, combien peu s'engagent à la suite de Nicolas pauvre et humilié par certains médias et beaucoup d’internautes.
Rédigé par : flamant rose | 26 mai 2007 à 20h57
"Demandons à Nicolas en cette période d’élection, de nous accorder une profonde humilité de coeur, une grande générosité et l'amour de la pauvreté puisqu'elle lui est si chère, cette pauvreté qu'il a voulu embrasser dès le début de sa vie de président."
C'est le vrai Flamant Rose qui a posté ça ?
Rédigé par : Jo | 27 mai 2007 à 01h02
Ou alors, est-ce une des membres du couple dont parle plaisamment G-X Culioli sur son blogue corsicaregina.net ? Car je n’ose imaginer que notre FR soit capable de combiner sarkozysme aigu et dévergondage ;-)
...
Un couple de flamands roses homosexuels a adopté un poussin abandonné, parvenant ainsi à devenir parents après maintes tentatives, a annoncé lundi l'organisation britannique de protection de l'environnement Wildfowl & Wetlands Trust (WWT). J'ai mis la photo de Carlos qui a des attaches plus fines que celles de Fernando. Il fixe le photographe avec effronterie. C'est un cabotin. Quant à Fernando, son compagnon, il se la coule douce en arrière plan. Mais c'est assurément lui le plus fripon.
Carlos et Fernando (les prénoms ont été changé pour d'évidentes questions de vie privée) étaient tellement désireux d'être parents qu'ils chassaient les autres flamands roses de leurs nids pour prendre leurs oeufs et les couver mais sans succès, a expliqué une porte-parole du centre du WWT de Slimbridge près de Bristol dans le sud-ouest de l'Angleterre.
Le couple était donc le candidat idéal pour prendre en charge un poussin orphelin car le nid dans lequel il se trouvait avait été abandonné par son géniteur. L'oeuf avait été placé dans un incubateur en attendant son éclosion.
Carlos et Fernando, en couple depuis six ans, peuvent fabriquer du lait dans leur gorge pour nourrir leur poussin.
L'homosexualité chez les flamands roses est chose courante quand il n'y a notamment pas assez de femelles, a expliqué Jane Waghorn, porte-parole de l'organisation.
En attendant que le poussin devienne grand on attend avec angoisse dans la colonie des flamands roses une condamnation sans équivoque du pape Benoit XVI, grand spécialiste devant de tout ce qui touche au sexe. On pense également que le Vlams Block de Anvers s'attaquera au couple infernal puisque rose, homosexuel et flamand. Ah les flafla, les flafla, les Flamandes comme aurait susurré le grand Jacques.
Précision utile: nous en Corse on n'est pas des pédés, sangu di a Madunaccia, et nos flamands roses, même sans femelle, ils se débrouillent tout seuls. Le flamand corse est fier et indépendant.
Rédigé par : Jo | 27 mai 2007 à 09h54
flament rose !
Alors là, vous m'avez bluffé.
Voilà un texte qu'il est plein d'humour.
Un vrai volatile socialiste !
Pour vous récompenser, vous avez droit à une nouvelles neuve des news:
Nicolas Sarkozy enregistre une cote de popularité de 65% et seul le général de Gaulle a fait mieux lors de son arrivée à l'Elysée, il obtient une cote de satisfaction de 65% (23% très satisfaits, 42% plutôt satisfaits) auprès des personnes interrogées dans cette enquête réalisée du 18 au 26 mai. En juillet-août 1958, après son retour au pouvoir, Charles de Gaulle avait obtenu 67%, et 61% en janvier 1966 après sa première élection au suffrage universel pour un second mandat.
Merci au joli volatile socialiste et à Jo de leur humour....
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 27 mai 2007 à 10h39
@ Jo
En parlant de NS j’ai écrit et je le pense : A partir là et jusqu’à aujourd’hui c’est un sans faute dans tous les domaines.
Gilbert Sorbier me répond je le cite : Mais vous de votre coté, vous seriez plus crédible à ne pas continuer à lui servir la soupe. "Tout ce qui est exagéré est insignifiant". » Il vous en donne l'exemple, LUI, en restant d'une modestie exemplaire »
Comme je n’aime pas les parties de ping-pong où c’est à toi, à moi j’ai répondu par une sorte de parabole un peu provocante. J’ai même hésité à écrire : cette pauvreté qu'il a voulu embrasser dès le début de sa vie de président…….en allant se reposer en méditerranée sur la barque de son ami Bolloré.
Vous aurez traduit à travers cette « parabole », voila que moi aussi je me prends pour le Christ, que j’observe la vie politique, que je suis conscient de ce que fait Sarkozy, qu’il n’est pas toujours d’une modestie exemplaire mais que je fais partie de ceux qui n’en ont rien à faire et qui ne le condamne pas, ce n’est pas ce qui m’intéresse chez lui, alors que je lutte au quotidien contre la bien pensance c'est-à-dire contre ceux qui veulent nous imposer leur vision des choses, la pensée unique.
Je réponds à ces arguments par est une figure de rhétorique, consistant en une courte histoire qui utilise les événements quotidiens pour illustrer une morale ou une doctrine et qu’on appelle parabole puisque telle en est la définition.
Rédigé par : flamant rose | 27 mai 2007 à 10h58
@Gilbert Sorbier
Je n'ai pas douté un seul instant que vous aviez compris que je ne suis pas amateur de ping pong et que ma réponse n'était pas vengeresse.
Rédigé par : flamant rose | 27 mai 2007 à 11h02
Il est amusant de voir le PS réagir à "l'ouverture" du gouvernement à la gauche.
Il reste indécrotablement politicien. "traitre" "reniement" etc. Sarkozy et Fillon n'auraient appelé que des gens de leur "camp", il l'aurait également critiqué. Cela s'appelle l'opposition systématique. Exactement le contraire de ce que préconise... leur nouvel allié Bayrou. Exactement ce à quoi une majorité de français n'adhèrent plus. C'est la voix vers une maturité politique et démocratique. Une situation bien génante pour un PS qui n'aime rien tant que les réductions ad-hitlérum, les simplifications manichéennes et la facilité intellectuelle, censés faire mouche auprès de "son électorat". Sarkozy fait perdre la boulle aux dirigeants du PS. Peut-être vont ils enfin se servir de leurs neurones, car je ne doute pas qu'ils n'en soient dépourvus.
Rédigé par : noop | 27 mai 2007 à 11h11
@ Eric Dupin : selon certaines analyses du Canard enchaîné, même si la droite devrait conserver la majorité absolue, il se pourrait qu'elle perde un petit nombre de circonscriptions. Auquel cas le scrutin n'"amplifierait" pas la présidentielle, sans pour autant inverser son effet. Quels sont vos informations et votre opinion à ce sujet ?
Rédigé par : Nikita Malliarakis | 27 mai 2007 à 12h42
Saint Nicolas allait révéler la bonne nouvelle et laisser enfin se répandre sa lumière sur le monde.
Les factieux qui ourdissaient encore de noirs complots dans l'assemblée restaient le seul obstacle sur le chemin de la révélation. Portés par la foi et unis dans un mouvement populaire, le peuple chassa les factieux. Ce fut la liesse.
Les fidèles se rassemblaient place de la Concorde, car on disait que Nicolas allait parler et multiplier l'oseille. Il vînt en effet. L'assistance était transportée. Au pied de l'estrade, des hommes et femmes agenouillés fondaient en larmes. On vit des gens se déshabiller et faire l'amour à même le pavé.
Sur la scène, frère Jonhy tendit un brin à Nicolas qui entamait des incantations. Après de longue minutes, la ferveur de la foule s'était mué en un profond silence.
On observait et on attendait que Nicolas réalise ce premier miracle. Mais rien ne se passa. Le silence fut d'abord troublé par les pleurs des enfants, puis la nervosité gagna la foule. Nicolas, excédé, pointait du doigt ces proches disciples, mais il était trop tard. La foule ivre de colère allait de jeter sur lui et lui seul. L'aisance de sa foulée lui évita d'être empalé sur l'obélisque. Il courut des jours durant pour échapper à ses poursuivants.
La vie reprit son cours normal, et on entendit plus jamais parlé de Nicolas.
Plusieurs années plus tard, certains racontèrent l'avoir vu enchaîné à fond de câle dans un raffiot, sale et mal rasé. Personne ne sut vraiment, mais au fond peu s'en souciaient.
Rédigé par : Gatien | 27 mai 2007 à 13h21
La messe est dite. Nicolas Sarkozy a gagné l'election présidentielle et "l'inversion du calendrier electoral" veut que les français lui donne une majorité à l'Assemblée Nationale pour stabiliser les institutions. Dans ce contexte, l'état de grâce est davantage un reflex sain de l'opinion publique qu'un soutient politique. La grande difficulté pour le président sera de garder la confiance des français dans la durée et d'éviter le phénomène jadis connu sous le nom de "déçus du socialisme" et qui pourrait réapparaître en "déçus du Sarkozisme".
Rédigé par : Aristide | 27 mai 2007 à 15h48
@Cher amis UMPistes, Flament, Erick.
Laissez tomber Hollande, personne ne fait plus attention à ce qu'il dit, en dehors d'une poignée d'irréductibles vieux militants de la caviar-bobocratie: ceux qui ont tué le socialisme en France et n'en sont pas encore conscients, pour mon malheur j'en ai dans ma proche famille !
La pauvre Ségo, tombe aussi dans le même travers pathétique, mais que peuvent-ils faire d'autre pour le moment, puisqu'ils attendent qu‘il soit trop tard: "l'après législatif" (pour s'entre-déchirer). Un peu de compassion pour eux, bons UMPistes !
Je ne comprends pas Ségolène d'aller se risquer à dénoncer de "possible futurs mensonges" mais encore une fois "ILS" n'ont rien à proposer puisqu'ils ne se sont pas encore mis d'accord en eux et qu'ils savent bien que l'ex programme du PS, était d'une vacuité à peine digne du cerveau limbique.
Pitié pour eux, bons UMPistes, pitié à genoux !
Signé: Un socialiste à 20 euros !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 27 mai 2007 à 19h13
@ Gilbert
En fait, au PS il leur faudrait un bon "coup de parti" - équivalent d'un "coup d'état" - venu de l'intérieur même.
Que tous les jeunes et les "peu marqués de la défaite" fomentent une prise du PS.
C'est le seul moyen de faire du "neuf" chez eux; Car si après Hollande, on se retrouve avec Royal ou DSK à la tête du PS, ça restera pareil : des éléphants avec toujours leurs querelles internes présentes.
Royal au soir du 6 mai est devenue à son tour une éléphante, de fait. Apparemment elle ne l'a pas encore compris.
Hollande Royal DSK Fabius Aubry Emmanuelli Mélenchon Dray Guigou Ayrault Bartolone Cambadélis Lang Lienemann Mauroy Jospin Roudy etc... sont TOUS des multi-récidivistes de la défaite et des has-been de l'idéologie;
Enfin, ils feront ce qu'ils veulent ou plutôt ce qu'ils peuvent. Première étape le 17 juin, déjà on verra quelles "têtes" du PS seront au Bourbon...
Car de cela déjà ils auront besoin pour exister sur la scène...
Place aux jeunes !
Rédigé par : Olivier | 28 mai 2007 à 17h59
Le 28 Mai
Mais que vient donc faire Mr Thibault, Secrétaire Général du syndicat communiste CGT, au 60e Anniversaire du Festival de Cannes ? S’intéresserait-il aux intermittents du spectable ? Cette “catégorie sociale” créée de toute pièce par les socialistes et qui n’existe nul part ailleurs, dans aucun autre pays du monde…. Cette catégorie, elle aussi, peut se prévaloir de “droits acquis”, en d’autres termes le droit d’obtenir des avantages et allocations spécifiques. Mr Thibault défend d’ailleurs les droits acquis des “privilégiés” de la SNCF ou de l’EDF tant leur tâche est pénible et difficle!…..
Peu représentative des salariés ( on peut les comprendre!…) , la CGT, plus politique qu’autre chose, n’a pas encore compris qu’il est temps de changer de culture en se réformant ( elle aussi… ) pour constituer une centrale syndicale à l’image des syndicats allemands capables de construire avec les syndicats patronaux dans l’intérêt général bien compris et mieux réparti. Ce serait très certainement plus efficace pour ses adhérents… et pour ceux qui ne le sont pas …
Ségolène Royal réapparaît!… Quel évènement!… Tout ce qu’elle trouve à dire est qu’elle n’a pas perdu les élections présidentielles puisqu’il s’agit tout simplement d’une “non victoire”.
Quelle imagination fertile!… Le paraître, les incantations, le flou artistique, l’artificiel sont de retour… et le sentiment de vengeance aussi… Cela promet donc de voler très haut !…
Il paraît que les électeurs de Nicolas Sarkozy sont “floués” car il n’a pas encore mis a exécution son programme… Notre “spécialiste du vent” invoque 10 mensonges proférés par notre Président ( sans doute “concocté” au cours de son séjour au Club Med de Djerba la Douce). Les attaques personnelles sont relancées. Un diable serait-il à la tête de l’Etat Français ?
Curieuse stratégie destructrice pour accompagner les candidats à la députation de gauche et les aider à conquérir ou reconquérir leurs sièges!… Tant pis pour la gauche et tant mieux pour la future majorité présidentielle.
http://yvandelcourt.unblog.fr
Rédigé par : Delcourt | 28 mai 2007 à 20h12
Et oui elle est de retour,
Dic nobis, Maria Ségolénia, quid vidisti in via ?", "Dis-nous, Marie Ségolène, Qu'as-tu vu en chemin ?" Ainsi commence un chant de la liturgie socialiste. C'est à Marie de Melle que la question est posée. La première, elle a vu le parti socialiste ressuscité et nous n'osons y croire : qu'elle nous le redise encore ! Son témoignage nous brûlera le cœur "… le parti s'est manifesté, Oui il y a un programme législatif et nous l’avons lu, et nous témoignons, et nous vous annonçons que la vie recommence…". Aux apôtres socialistes encore incrédules, la melloise a porté cette bonne nouvelle.
Elle mérite le titre de "socialiste des socialistes" où "d'apôtre des apôtres", selon la formule d'Hippolyte de Rome (mort en 328). Marie Ségolène, la déesse de Melle, a enfanté d’un nouveau PS, Marie de Melle, envoyée par François H a mis au monde le message de salut. Ce thème de la proclamation et du service de la Parole divine du PS par une femme est au centre du renouveau du parti. Il est introduit par un texte unique comme la pensée qu’il incarne et beau comme l'aurore : la rencontre entre le parti ressuscité et Marie de Melle racontée en 4 chapitres dans le programme législatif.
Rédigé par : flamant rose | 29 mai 2007 à 09h41
Il semblerait que les esprits se sont quelque peu réveillés et que les périphrases soient moins de mise. A l' instar d' un président qui appelle les choses par leurs noms, les gens vont se rendre compte qu' un non-voyant ou un non-entendant est toujours aveugle ou sourd et n' en souffre pas moins. Les électeurs risquent aussi de s' apercevoir que parler de non-victoire, c' est vraiment se payer leur fiole et pourraient accentuer la non-caresse (la branlée) du PS d' ici trois semaines.
Le "programme" mis en avant par le PS est inexistant si ce n' est "limiter la casse".
Nombre de commentateurs ont raison : la meilleure chance pour le PS de renaître est bien de subit l' échec le plus large possible.
Rédigé par : Erick | 29 mai 2007 à 11h07
@ Delcourt
Mais que vient donc faire Mr Thibault, Secrétaire Général du syndicat communiste CGT, au 60e Anniversaire du Festival de Cannes ? Telle est votre question.
Je vais apporter un début de réponse car je connais bien les dessous du festival. Ce n’est pas l’homme Bernard Thibault qui est invité au festival de Cannes mais le patron de la CGT. En effet au festival, la CGT est chez elle. Thibault a été l’invité personnel de Gilles Jacob ce jeudi 17 et vendredi 18 mai comme il l’avait été en 2000. Il a monté les marches en smoking et nœud papillon le monsieur.
Il vous faut savoir pour bien comprendre que la CGT fait partie du conseil d’administration du festival de Cannes. Au nom de quoi me direz vous ? la réponse est simple parce que ce sont les ouvriers CGT qui ont construit le festival en 1946, avantages acquis ? Pendant les 15 jours que dure le festival il y a des emplois saisonniers. Par qui croyez vous qu’ils sont attribués ? Par la CGT bien sûr. Un des responsables de la distribution des emplois est un cheminot CGT, ou peut être ex cheminot maintenant, de l’établissement de Nice employé à la gare de Cannes. Permettez moi de ne pas citer son nom. Ce sont pour la plupart des cheminots de l’établissement administratif de Nice, qui couvre la distance de Menton à Théoules /mer, et syndiqués à la CGT qui prennent et obtiennent 15 jours de congés pour aller bosser au palais le temps du festival. Et oui on ne partage pas le travail à la CGT. La CGT possède également un certain nombre d’invitations pour entrer au palais, pour en obtenir une il faut montrer patte blanche.
Enfin sachez que Bernard Thibault n’est pas allé dormir n’importe où. Il est descendu au Majestic un des 3 grands palaces de Cannes avec le Carlton et le Martinez et qui a l’avantage d’être situé en face du palais des festivals. Il en a profité pour partager une table avec Michel Piccoli un des plus anciens compagnons de route du PC auquel adhère également Thibault. Pour la petite histoire, la chambre que Thibault a occupé est à un peu lus de 500 euros la nuit. La CGT fait sa révolution culturelle.
Et oui on parlé de Sarko à Malte, un peu moins de Thibault à Cannes.
Rédigé par : flamant rose | 29 mai 2007 à 12h19
FR,
Puisqu' on en est presque aux biographies, ci-dessous un petit poulet qui cicule à propos du facteur favori des français
O. Besancenot, la ligue communiste revolutionnaire.......
Il faut le savoir .......dommage que les medias soient si discrets......
- Comment O. Besancenot a-t-il progresse aussi vite dans la hierarchie de la LCR, jusqu' en devenir le porte-parole et candidat la Presidentielle ? >
O. Besancenot a eu pour compagne la propre fille d'Alain Krivine, fondateur de la Ligue Communiste Revolutionnaire et encore le reel "patron" de ce parti... Il a rompu il y a 3 ans mais est reste proche du beau-papa... Olivier Besancenot est devenu en quelques annees le porte-parole de ce parti grace a l'action efficace du beau-pere... Chez les trotskystes, on pratique la solidarite, mais d'abord envers la famille.
- O. Besancenot travaille-t-il reellement ?
A cette question, le candidat Besancenot parle de salaire de moins de 1200 euros a La Poste... Bienheureux les croyants... La realite est un peu differente, Besancenot n'etant a La Poste de Neuilly-sur-Seine que pour les photographes, c'est a dire, quasiment jamais. Il est surtout remunere par le parti. A titre d'exemple, il a touche tres regulierement une indemnite d'assistant parlementaire europeen lorsque Alain Krivinee etait Depute europeen, dont le montant etait tres largement superieur aux 5000 euros mensuels.
- Quel est son patrimoine ?
A cette question, O. Besancenot parle avec modestie d'un petit studio dans le 18eme, arrondissement populaire. Le journaliste avise ira voir sur place... un appartement en realite de bonne taille et dans le quartier du Sacre Coeur en plein Montmartre, le quartier le plus cher du 18eme, un des quartiers les plus recherches des Bobos (Bourgeois bohemes) parisiens. Bien evidemment, il en est proprietaire... Un salaire a vie de postier n'y suffirait pas...
- Comment expliquer ce black-out sur Besancenot ?
O. Besancenot a epouse Stephanie Chevrier, une des principales editrices de Paris, appartenant a la direction de Flammarion. Pour Besancenot, elle a plusieurs avantages : c'est l'un des plus hauts salaires de l'edition mais c'est surtout une habituée des medias. Ancienne compagne du chanteur Yves Simon, elle a construit sa carriére sur les relations presse... Dirigeant une armée d'attachées de presse, elle a certains moyens de pression et de retribution, ce qui incite sans doute les journalistes a plus de moderation dans les attaques...
Rédigé par : Erick | 29 mai 2007 à 15h39
Vous avez raison Erick. Effectivement O Besancenot habite au pied de Montmartre Rue de Doudeauville. En fait son studio est un appart de 50m2 dont la valeur avoisinerait les 500 000 euros. Pour ce qui est de sa femme Stéphanie Chevrier, elle a un salaire mensuel de 10 000 euros. A priori ils ne devraient pas toucher les allocations familiales puisqu’ils n’ont qu’un enfant né en 2003. Par ailleurs Stéphanie Chevrier, Bobo très en vue dans l’édition et qui bosse pour Flammarion, a obtenu un contrat d’édition avec…Ségolène Royal. Tout se recoupe. Le couple Chevrier / Besancenot a réussi à faire interdire d’antenne à l’émission « riposte » un invité dont ils ne voulaient pas. On a critiqué le JDD pour un article refusé par le directeur et on a caché l’interventionnisme de ce couple dans une émission de télévision dans le but d’évincer un invité.Indignation sélective quand tu nous tiens.
Les médias que l’on dit à la solde de Sarkozy savent tout ça mais ils n’en parlent pas, secret bien gardé. Néanmoins sur Internet et sur divers sites on commence à parler de l’imposteur Besancenot. Evidemment ces sites sont qualifiés d’extrême droite, cela va de soit.
Quoiqu’il en soit le financement des partis d’extrême gauche n’a jamais été clair. Ils ont un autre point en commun c’est que ceux qui les représentent dans les médias ne sont ni les dirigeants ni les penseurs.
Rédigé par : flamant rose | 29 mai 2007 à 16h36
Je suis obligé de constater que malgrè mes prières à genoux, vous continuez à tirer sur l'ambulance, à entrainer la jeune fille pubère de force dans les bois, et à rançonner la veuve et l'orphelin....
Faites plutôt comme moi: veuillez à ce que votre camp ne commence pas à ne plus se sentir pisser, c'est comme ça que commence toujours la chute.
Il est vrai que mainteant vous avez 5 ans de marge, mais ça passe vite......
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 29 mai 2007 à 19h07
Depuis deux ou trois posts, là, on sent monter comme une odeur de vidangeuse.
Sakozy aussi, que je sache, défend les opprimés. C'est même eux, pour une bonne part, qui l'ont élu.
Rédigé par : DD | 29 mai 2007 à 20h56
Gilbert,
Concernant les sujets dont il est question dans ce blog, je ne suis pas sûr que l' image de la jeune fille pubère soit tout à fait adéquate ! :-o))
Rédigé par : Erick | 30 mai 2007 à 08h37
He ! merde ! J'y croyais moi au p'tit postier, le journal entre les dents les jours de pluie. J'ai même voté pour lui ! Je suis vraiment un naïf de base. Je n'ai qu'une seule question : en qui croire ?
Autre question Ségolène Royale est-elle toujours aussi amoureuse de BHL ? Cécilia Sarkosy est-elle à Londres avec Marc Levy ?
Des questions comme autant de pistes de réflexion...
Continuez le combat et n'hésitez pas à me mettre au parfum !!!
A plus tard dans la vie.
PM
Rédigé par : Merlot | 02 juillet 2007 à 22h40