Plus ou moins laborieusement, on finit en général par savoir pour qui voter. Mais sait-on vraiment pourquoi ? Collectif autant qu’individuel, l’acte électoral est d’une fascinante complexité. On croit choisir en son for intérieur et l’on vote comme ses semblables. On s’imagine mû par le raisonnement et la rationalité alors que l’on est aussi le jouet des passions et des préjugés. Il est en fait mille et une manières d’accomplir son devoir civique, même si in fine un vote concret sédimente toujours une pluralité de sens.
En première analyse, le vote est un acte intime. Comme son nom l’indique, « l’isoloir » sépare le citoyen de son environnement social. Avec ses rideaux noirs, il est le lieu d’un recueillement civique. On touche ici à un premier type de vote à connotation religieuse ou idéaliste. Choisir le Bon candidat pour le Bien du pays s’apparente à élire Dieu. L’électeur pense à la France – ou à sa commune, à sa région ou à l’Europe – et non pas à lui-même en glissant son enveloppe dans l’urne. Les politologues parlent de vote « sociotropique ».
Naturellement ces électeurs « altruistes » forment malgré tout leur jugement à partir de ce qu’ils sont. S’ils ne sont pas guidés par leurs stricts intérêts, ils sont influencés par l’idée qu’ils se font de leur place dans la société. Une variété d’estime de soi, modelée par les passions idéologiques, devient alors déterminante. Ainsi peut-on voter à gauche en dépit d’une position sociale privilégiée. Ou, à l’inverse, appartenir par le revenu aux catégories populaires et voter à droite en se projetant, sur le plan des valeurs, à un autre point de l’espace social.
A l’opposé de cet idéal-type se situe le vote utilitariste de l’électeur conduit par ses intérêts ou par ce qu’il croit être ses intérêts. La science politique le baptise vote « égocentrique ». Ces électeurs sont moins soumis aux croyances idéologiques que les premiers. Pragmatiques ou désillusionnés, ils se déterminent en fonction des positions et des programmes des différents candidats. Premiers frappés par les phénomènes de désaffiliation idéologique, ils tendent à se comporter comme des « électeurs stratèges ».
Là encore, contrairement aux précédents, ils n’ont pas le culte de la fidélité. Au coup par coup, leur vote n’est guère alourdi de charge émotionnelle. Ce sont évidemment eux qui traversent le plus allègrement la frontière droite-gauche, dans un sens ou dans un autre, incitant les grand partis de gouvernements à ne pas trop s’éloigner d’une orientation médiane. Dans la version la plus étroite, ces électeurs ne sont aiguillés que par un seul sujet (« one issue vote »), qu’il s’agisse de la défense des chasseurs… ou des oiseaux.
Tout se complique encore lorsque l’on traite le problème selon un prisme collectif. Le vote sociologique dépouille le citoyen de l’illusion de ses choix individuels pour les rapporter à d’implacables « variables lourdes ». Sans le savoir, on vote alors comme son sexe, son âge, son métier ou sa religion le commandent. Dans tous les pays occidentaux, ces déterminismes sociologiques ont faibli. Le « vote de classe » n’est plus ce qu’il était avec des ouvriers parfois plus enclins à soutenir la droite que les cadres supérieurs.
Mais on aurait tort d’enterrer trop vite ces déterminants. Le vote demeure très marqué par les positions sociales. De nouvelles fractures (emplois stables/précaires, public/privé, etc.), inégalement repérées par l’appareillage statistique, pèsent sur les suffrages. Les trajectoires sociales intergénérationnelles comptent aussi : le vote écologiste a ainsi pu être corrélé avec un certain déclassement.
Au lieu de voter comme ses semblables – pendant collectif du vote égocentrique – on peut enfin voter comme le suggère la conjoncture – autre déclinaison du vote sociotropique. La «théorie des choix rationnels », puissante dans la science politique américaine, a accouché d’une pléiade de modèles économétriques explicatifs du vote. On distingue ceux qui sont fondés sur le vote prospectif – l’électorat est sensible aux promesses électorales – et ceux qui sont basés sur le vote rétrospectif – l’électorat réagit aux performances de l’équipe sortante. L’avenir étant plus difficile à appréhender que le passé, la deuxième école domine. Avec des performances variables : le vote économétrique a bien anticipé la victoire de George Bush en 2004 mais pas en 2000.
Cette approche reste discrète en France où elle est compliquée par la diversité de l’offre politique De plus, en dépit de la hausse du niveau d’éducation, les passions travaillent toujours le citoyen, même aux Etats-Unis où le mythe de « l’électeur rationnel » a pâli... L’électeur a des raisons que la raison ne connaît pas. Bon vote à tous !
Article publié dans Enjeux-Les Echos de mai 2007.
les ouvriers votent plus a droite que les cadres superieurs ?
Vous avez une reference ? Il me semblait justement que cette elections marquait un arret a cette tendance (mais je peux me tromper, evidemment).
Il est clair que le marqueur public/prive est assez fort, avec une interpretation qui reste difficile. Est-on plus a gauche dans le public parce qu'on pense a soi d'abord, et a ses petits "privileges", ou bien le fait d'etre de gauche pousse-t-il a rechercher une carriere dans la fonction publique (tradition familiale, sociotropisme,...). Certainement un peu des deux.
En tout cas il me semble interessant de comprendre les electeurs strateges. A moins d'avoir la certitude:
- d'etre nombreux
- de penser la meme chose
il me semble que leur point de vue est intenable... Meme si rationnellement le fait de voter reste un mystere, evidemment, pour tous.
Rédigé par : unkle | 10 mai 2007 à 10h25
Quels mystères? L'électorat est vieillissant, vieux, ce sont les vieux qui ont mis Sarko sur les rails, au mépris de l'avenir de la jeunesse. Ces mêmes vieux qui sont les rescapés du passage à la trappe de dizaines de milliers d'entre eux lors de la dernière canicule, alors que la même équipe élue était en vacances, et n'a guère montré de remords. Pas de mystères, nous sommes dans une société d'égoistes, où ceux qui ont encore des restes de matelas de billets de banque se protègent derrière les arcanes d'une vie politique sans projets pour ses descendants. Je ne lui présage pas un bon avenir si elle se maintient en l'état.
Rédigé par : emile | 10 mai 2007 à 13h06
@ Emile
Je vous soumets l’idée de vous faire élire député. Une fois fait je vous propose un projet de loi que vous ferez voter et dont l’idée pourrait être celle-ci :
La loi « Emile » relative aux droits des jeunes de moins de 25 ans interdit d’apporter des soins à toute personne malade de plus de 50 ans et oblige à limiter ou arrêter la vie de toute personne bien portante de 60 ans et plus ramenée à 55 ans si la personne en question est réputée être de droite. Le médecin sera dans l’obligation de se soumettre à ces directives dont il deviendra à son tour la victime lorsqu’il remplira les conditions énoncées ci-dessus. Par dérogation le texte permet aux jeunes âgés de moins de 25 ans à la date du décret autorisant l’application de la présente loi de rédiger des directives anticipées afin que eux n’en soient pas un jour la victime dans le cas où les progrès de la médecine leur permettrait d’atteindre un âge avancé
Rédigé par : flamant rose | 10 mai 2007 à 13h35
Emile
salarié du public, 47 ans (vieux ou pas vieux) je trouve votre message empreint de frustration après la défaite de SR. Bien sur qu'il y a des "vieux" égoïstes mais beaucoup ont des enfants et petits enfants alors votre raisonnement...Et les jeunes, ils ne sont pas égoïstes bien sur.Regarder comment ils excluent les vieux dans certains quartiers en les terrorisant, regardez combien ils les aident quand c'est nécessaire (place dans les transports par exemple)regardez dans les entreprises comment ils font comprendre qu'à 50 ans tu n'es bon à rien etc...
Alors expliquez la victoire de NS parcqu'il y a plus de vieux...Vous voulez peux être les exterminer??
Rédigé par : DOMI | 10 mai 2007 à 13h45
Emile ,
Pourquoi reprenez-vous les rangaines opposant vieux et jeunes, anciens et modernes, qui ont servi à expliquer la défaite de SR ? Comme si c' était LA raison !
La société d' égoïstes, n' est-ce pas justement celle des plus jeunes qui a laissé mourir ses vieux en s' abritant derrière la plus ou moins avérée incurie de l' Etat ?
Il est vrai que quand ces vieux étaient ... jeunes, ils ont profité des 30 glorieuses sans trop penser à leur descendance (sauf a constituer un capital transmissible). Mais aujourd' hui, voir les jeunes manifester pour obtenir le maintien des "avantages acquis" ne me porte pas à les considérer avec toute la compréhension qu' il est de bon ton de leur accorder.
(Re)lisez le "Papy Krach" de B. Spitz. C' est assez éclairant sur beaucoup de points.
Rédigé par : Erick | 10 mai 2007 à 13h46
Et une loi "Emile2" portant modification du code électoral au sujet du poids relatif du bulletin de vote.
Chaque bulletin exprimé vaut XX voix, le XX étant l'âge révolu de l'électeur.
Ainsi le vote d'un jeune de 20 ans vaut désormais 20 voix et le vote d'un vieux de 65 ans vaut 65 voix...
Cette loi vise à donner au scrutin le poids de l'expérience et de la maturité politique acquises.
Eric Dupin, si on applique cette règle au dernier scrutin présidentiel, ça donne combien en % au final pour Sarkozy et Royal ??
(en prenant la moyenne des fourchettes d'âges)
Plus sérieusement :
On peut aussi calculer l'âge moyen d'un électeur Sarkozy et Royal...
(sans cette nouvelle règle imaginaire)
On pourrait avoir une surprise !
Car 2 % de plus sur la masse des 25-50 ans est sûrement plus important que 15 % de plus sur la masse des +65ans... au vu de la pyramide des âges.
Eric Dupin existe-t-il de telles données statistiques ?
Cela pourrait mettre tout le monde d'accord ...
Rédigé par : Gogolène | 10 mai 2007 à 13h59
C'est marrant cette polémique sur le clivage générationnel! Qui n'a pas rencontré des personnes agées dirent, à propos des retraites: "j'm'en fous si les jeunes n'ont pas de retraite plus tard, moi j'ai la mienne, ça suffit"?
Plus sérieusement, je voudrais bien savoir si on a des statistiques sur les différents types de vote décrits par ED, en fonction des catégories sociales, de l'age ou de la couleur politique.
Rédigé par : Karl Marx | 10 mai 2007 à 14h06
@ Gogolène:
vous me faites penser à une anecdote qui date du 1er tour, dans mon bureau de vote. Je votais pour moi et était mandaté pour voter par quelqu'un d'autre également. Une petite fille derrière moi demande tout fort à sa maman: "Dis Maman, pourquoi y vote deux fois le monsieur et pas toi?" Je me retourne et lui explique que c'est parceque je suis deux fois plus intelligent que les autres et que j'ai le droit de voter deux fois. Innocente comme un enfant, elle a failli me croire avant de demander une validation ou infirmation à sa mère.
Rédigé par : Karl Marx | 10 mai 2007 à 14h13
Emile,
cette nouvelle orientation politique de la gauche "parti des jeunes" face à la droite "parti des vieux" est pathétique.
Et pourtant je ne suis pas un fan de ce que l'on appelle la "solidarité générationnelle" à travers les retraites, qui s'apparente plutôt à mon avis à une dramatique dépendance...
Mais passons.
L'article d'Eric Dupin montre une partie de la complexité du vote. Je dis une partie, parce qu'en fait un vote est sans doute un mélange de toutes ces catégories. Bonjour la cuisine... avec ses mystères impénétrables. Il doit y avoir même une différence entre les déterminants du premier tour et ceux du second. Pour mon cas personnel, plus j'avance en âge plus je me détermine en fonction de ce que je pense être l'intêret non pas général ou moyen, mais bien du pays, en tous les cas de l'idée que je m'en fais et aussi de la fameuse crédibilité du candidat(e). C'est ainsi que je fais parti des gens qui pense avoir un choix "ouvert" à la veille d'une campagne. Je ne me sens pas enfermé dans un choix idéologique partisan, je dirais même qu'une telle perspective me fait fuire.
Rien de plus repoussant que la mauvaise fois qui interdit à tel candidat de reconnaître un aspect positif dans l'action du "camp" d'en face. Face à ce genre de comportement, je ne peux m'empécher de penser, "cette personne nous prend pour des c...".
Rédigé par : noop | 10 mai 2007 à 14h15
Au fait Emile, j'ai oublié: Un efois réglé le problème du vote des vieux, il faudra s'occuper du vote des villes et des campagnes, des couples et des célibataires,des hommes et des femmes, des Francais de souche et des autres etc....
Donc pour Emile, ont le droit de voter: Les jeunes urbains plutôt d'origine immigrée, étudiants ou sans emplois, bref ceux qui votent plutôt SR ou plutôt contre NS
Rédigé par : Domi | 10 mai 2007 à 14h23
Eric Dupin,
J'ai trouvé votre exercise de style très juste et très amusant.
Me situant moi même à mi-chemin entre
1° votre groupe ne vôtant pas en fonction de ses revenus et
2° celui des pragmatiques désillusioné.
Je pense qu'il vous faut encore beaucoup travailler le sujet avant d'arriver à une synthèse utilisable, d'autant que 49% des électeurs votaient CONTRE le programme (ou plutôt l'absence de programme) de Ségolène ROYAL ou contre Nicolas SARKOZY.
Pour aborder le sujet de l'âge des votants en fonction du candidat:
Comme le dit Brassens "Quand on est con on est con... l'age ne fait rien à l'affaire"
Mais il faut quand même reconnaitre que les traits de caractères s'affirmant avec l'âge et la mémoire s'évanouissant, les retraités de mon age n'ont plus toujours leur tête....
(joke)
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 10 mai 2007 à 14h37
Plus on devient vieux plus on devient ...!
Rédigé par : bernard | 10 mai 2007 à 14h51
La chanson exacte de Brel, c'est "les Bourgeois, c'est comme les cochons, plus ça devient vieux plus ça devient bête, les Bourgeois, c'est comme les cochons, plus ça devient vieux plus ça devient....."
Rédigé par : Karl Marx | 10 mai 2007 à 15h55
Pour un spécialiste du commentaire électoral, il est étonnant que vous ne disiez rien de la surprenante cartographie éléctorale qui est apparue pour la première fois avec ces élections?
Rédigé par : Guzet | 10 mai 2007 à 21h07
Pauvre Emile, et en plus il se trompe car il me semble que les vieux ne sont pas le seul groupe pro-Sarko. Cette approche est un bobard de plus des royalistes qui se sont bel et bien plantés et qui, sonnés, ne savent plus quelle raison bien négative pour justifier leur ratage.
Moi, je pense que le peuple a toujours raison. Et, plus encore, ce que j'aime dans le vote et son résultat, c'est que la somme des bulletins conduit à des décisions drôlement intelligentes. Je ne sais pas comment mais il y a des exemples où le corps électoral français, peut être parce qu'il est très habitué de la politique, aboutit à un résultat génial.
Je pense à ce Maastricht, juste au dessus de la moyenne, puis le refus de la Constitution, bien senti, un bel avertissement. Je pense à ces dernières élections, un 1er tour bien clivé, un 2° très tranché etc.
Il y a du génie dans le Français qui vote en groupe.
Rédigé par : Thierry | 10 mai 2007 à 21h26
Guzet,
Hum, vous n'avez pas lu tout ce que j'ai pondu sur ces élections. Voir notamment.
J'en profite pour signaler que cet article sur les raisons du vote a été écrit à la fin du mois de mars...
Rédigé par : Eric Dupin | 10 mai 2007 à 21h28
Oui mais alors attendez une minute. Sarkozy a été élu par les vieux. Sous-entendu, qui sont vieux, donc égoïstes, donc de droite.
Mais Sarkozy dit qu'il faut travailler plus longtemps pour partir à la retraite, que les retraites seront plus faibles, qu'il faudra payer plus pour le médecin et l'hôpital, tout ça pour que les jeunes ne soient pas ruinés plus tard.
Donc soit les vieux vont contre leurs intérêts personnels, au profit de ceux de la collectivité. Et alors ils sont vachement plus généreux que les jeunes. Soit ils sont exceptionnellement cons. Mais ça peut pas être les deux.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 mai 2007 à 22h46
"les vieux vont contre leurs intérêts personnels, au profit de ceux de la collectivité. Et alors ils sont vachement plus généreux que les jeunes. Soit ils sont exceptionnellement cons. "
Les vieux ont des enfants. CQFD
Rédigé par : Michel | 11 mai 2007 à 09h10
C'est ce qui est rassurant finalement dans tous cela, c'est que le vote est avant tout une affaire humaine. Oserai-je dire une aventure humaine ? pourquoi pas après tout, car il y a aussi toujours une part d'incertitude, de risque dans le vote non ?
Multivac n'existe pas (ou du moins pas encore...).
salutations
kerinel
Rédigé par : kerinel | 11 mai 2007 à 10h33
Le choix d'un candidat résulte d'un savant dosage entre les trois composants de ce que j'appelle la Règle des Trois Tiers :
Le premier tiers c'est la personnalité du candidat.Est-il apte à assumer une telle fonction ?
Le second tiers c'est le programme son contenu et sa cohérence et la manière de le vendre c.à.d. la campagne.
Le troisième tiers c'est ce que j'appelle le petit bout de la lorgnette ou "le théorème Allègre" :"Madame Royal,j'ai mon poêle à mazout qui est en panne qu'est-ce que vous pouvez faire pour moi?"
Pour ce qui est du scrutin que nous venons de vivre la réponse est :
Point 1 : Sarkozy 100% Royal 0%
Point 2 : Sarkozy 100% Royal 0%
Point 3 : laissé à l'appréciation de chacun.
Les débats participatifs n'ont laissé que des ruines.
Rédigé par : Mustafa | 11 mai 2007 à 11h05
Mais Sarkozy dit qu'il faut travailler plus longtemps pour partir à la retraite, que les retraites seront plus faibles, pour les pauvres jeunes déjà ruinés pour plus tard.
Donc les vieux votent pour leurs intérêts personnels. Ils sont vachement moins généreux que les jeunes, et ils sont exceptionnellement cons. Et ça peut tout à fait être les deux à la fois.
On peut toujours raconter tout et son contraire, je suis vieux, j'ai voté contre mes intérêt personnels, puisque je bénéficie des réductions d'impôts de Nicolas Sarkozy.
Mais étant un démocrate ouvert, je souhaite, du fond du coeur, la réussite à Mr Sarkozy.
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 11 mai 2007 à 11h35
@ Gilbert Sorbier,
Vous dites je vous cite : Mais Sarkozy dit qu'il faut travailler plus longtemps pour partir à la retraite, que les retraites seront plus faibles, pour les pauvres jeunes déjà ruinés pour plus tard.
C’est faux et vous le savez. Vous traduisez à votre façon et comme cela vous arrange. Ce que veut Sarkozy c’est inciter à travailler plus longtemps pour bénéficier d’une retraite à taux plein. L’âge légal de la retraire reste à 60 ans. Pour bénéficier de sa retraite pleine il faudra 42 annuités. Si un salarié pour des raisons qui le regarde veut partir avant il le pourra mais sa retraite sera au prorata des annuités de versement.
Après effectivement les avis peuvent diverger et c’est normal, chacun fera son calcul et la vérité de l’un ne sera pas forcément celle de l’autre, mais en aucun cas on ne doit travestir la vérité.
Rédigé par : flamant rose | 11 mai 2007 à 12h23
Question qui n'a rien à voir, d'une personne qui s'interroge sur le référencements d'articles et de blogs sur Internet :
Je voudrais vraiment savoir pourquoi Eric Dupin a ecrit deux autres billets depuis son "Ségocentrique Royal", et pourtant, c'est ce dernier qui est référencé sur Yahoo (pas le étroit Sarkozy, bizarrement...(?)), avec le commentaire (dont je me demande qui est l'auteur, mais je crois savoir...) "Eric Dupin tire à boulets rouges sur Ségolène...."
J'ai évidemment des soupçons, mais quelqu'un de plus informé de ces choses-là aurait-il l'amabilité de me les expliquer ?
Mr Fish
Rédigé par : cosmofish | 11 mai 2007 à 12h28
une petite note d'humour si je puis me permettre,
"la droite a gagné les élections ; La gauche a gagné les élections ; Quand est-ce que ce sera la France qui gagnera les élections ?"( Extrait de L'horreur est humaine - Coluche)
et pour Emile : "les vieux , faudrait les tuer dès la naissance" ( Robert Guédiguian - extrait du film Marius et jeannette)
Rédigé par : Etienne | 11 mai 2007 à 12h53
Amende honorable pour la remarque critique sur l'absence de commentaire cartographique, mais ça concernait le commentaire du 6 mai... ?
L'opinion n'est elle pas en train de se lasser de l'artificialité des polémiques médiatiques...? Ne faut il pas interpréter comme cela le désaveu de l'opinion concernant la polémique sur l'équipée maltaise, de la meme façon que le vote du 6 mai a été un désaveu du lynchage de Sarkozy par les médias. Ce qui verifierait l'hypothèse que la grande vaincue de 2007 est la classe médiatique, comme la classe politique l'avait été en 2002, mais cela ne sera pas dit .. par les médias!
Rédigé par : Guzet | 11 mai 2007 à 13h38
Je crois effectivement que les français dans leur grande majorité sont fatigués des commérages en tout genre, et que le délit de sale gueule conduit à l'élection de celui à qui ce point est reproché. La gauche n'a pas su présenter un programme cohérent, a préféré la mise en place d'une madone du chabichou, et minée par le doute et la crainte de la défaite, a préféré s'absoudre en pratiquant le lynchage de NS, en ne montant pas au créneau lors des horreurs proférées par Le Pen sur ses origines juives et hongroises pour de pas dire grecques, silence absolutiste et insupportable remarqué par l'ensemble des électeurs de droite comme de gauche (ou étaient le MRAP et la LDH ? A Malte ?). Le traiter de fasciste n'a fait que renforcer son attrait pour le peuple que lui sait qu'il n'est en rien fasciste, juste un peu dur parfois, et qui demande d'avoir un homme à poigne à la tête de la France. Au même titre que les violences anti constitutionnelles orchestrées par l'extrème gauche à la suite de son élection dans de nombreuses villes de France (le silence assourdissant de Besancenot sur ces violences se payera cher un jour), n'ont fait que renforcer le vote UMP pour les législatives.
Rédigé par : Jean-Marc | 11 mai 2007 à 13h57
@Famand Rose,
Vous n'ignorez certainement pas que le problème français est le manque de création d'emplois. J'ai géré 3 Sarl et une S.A., vous voulez me faire croire que si j'ai besoin de licencier, il est préférable que je licencie des jeunes plutôt que de mettre des vieux en pré-retraite ?
Je suis sûr que vous comprenez ce que je dis !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 11 mai 2007 à 17h13
Le dernier édito du Monde porte le titre de votre ouvrage (sans référence directe ceci dit).
Rédigé par : Fr. | 11 mai 2007 à 18h14
"Donc les vieux votent pour leurs intérêts personnels. Ils sont vachement moins généreux que les jeunes."
Ah oui ? Et l'allocation pour les etudiants promise par SR ? Et l'emploi publique que SR comptait conserver au meme niveau ? Mais bien entendu, les jeunes qui ont vote Royal l'ont fait pour de tres pures raisons, dans un desinteressement absolu.
Rédigé par : aftershave | 11 mai 2007 à 18h25
"Moi, je pense que le peuple a toujours raison. Et, plus encore, ce que j'aime dans le vote et son résultat, c'est que la somme des bulletins conduit à des décisions drôlement intelligentes."
Comme quand les allemands votent pour Hitler ou les palestiniens pour le Hamas?
Rédigé par : Gatien | 11 mai 2007 à 20h16
@ Jean-Marc,
..."a préféré s'absoudre en pratiquant le lynchage de NS, en ne montant pas au créneau lors des horreurs proférées par Le Pen sur ses origines juives et hongroises pour de pas dire grecques"...
Parce que une partie de la gauche (celle que l'on qualifie de "bobo", d' "élite médiatique", pensait la même chose que Le Pen !!!
Attali a réagit, il était bien seul et pour cause, c'est ici:
http://www.dailymotion.com/noop/video/x1r2gz_sarko-letranger-royal-la-francaise/1
Rédigé par : noop | 12 mai 2007 à 10h07
Un essai d'analyse "sociocentrique":
Sarkozy n'est pas un facho. C'est un homme des droites suivantes: conservatrice, réactionnaire, économiquement libérale, la droite de l'ordre et celle du maintien des privilèges. Son style est démagogique, un peu populiste (le côté parlé simple, phrases courtes et vérités populaires incontestables du genre "les victimes sont plus importantes que les délinquants" ou "on ne peut pas ne pas punir les fraudeurs") pour appuyer ses propositions. Les valeurs qu'il prône et pour lesquelles il a été élu remettent selon moi le pays dans un environnement sociétal qui existait avant 68, avant 45 et avant 36.
Selon moi, le risque de ce retour en arrière des valeurs morales porte en lui un risque plus grand: celui de nous amener très rapidement vers un nouveau fascisme. Je constate que Le Pen n'effraye plus autant, que certains étaient près à voter pour lui plutôt que pour Sarkozy. Je ne confonds pas les deux hommes, loin de là, mais pense que l'un peut mener à l'autre ou à ses semblables.
Ségolène? Je pense aussi que son manque de choix politiques, ses fausses promesses non calculées et son refus de faire un choix politique clair entre social-démocratie (ou social-libéralisme) et gauche marxiste risquait également de décevoir la population et de nous amener aussi par déception et rejet vers un fascisme nouveau. La seule question est selon moi: avec lequel des deux courons-nous le plus vite vers le fascisme? Bayrou était à mon avis le seul capable de contenir ce fascisme rampant. Sarkozy va-t-il faire du Bayrou sans Bayrou en faisant appel à des centristes et à des socialistes dans son gouvernement? Je ne sais pas.
Rédigé par : Karl Marx | 12 mai 2007 à 10h14
@Gatien,
je ne pense pas qu'il faille comprendre "raison" par raisonnement, mais "raison" par cause. "Il a toujours raison", il a toujours des raisons...
De celle-ci il est de plus en plus facile de débattre. Il y a des raisons qui explique l'adhésion d'un certain nombre d'allemands au nazisme. Il y a des raisons qui explique l'adhésion d'un certain nombre de palestiniens au Hamas. Refuser ça, c'est refusé de comprendre comment en sortir. L'après seconde guerre mondiale a prouvé que l'on était pas condamné à répéter les mêmes erreurs. Et l'Europe a pris forme.
Faire un parralèle entre Sarkozy a Hitler, revient a comparer la France de 2007 à l'Allemagne des années 20 et 30. Cela n'a pas de sens.
Rédigé par : noop | 12 mai 2007 à 10h24
Peut-être pourrait on simplifier (rationnaliser ) le raisonnement ?
Qui (niveau de la personne, équilibre personnel)
Quoi (programme , faisabilité)
Comment (moteurs et freins de la méthode)
Honnêtement je pense que ce sont les bonnes questions à se poser, et je pense malheureusement que la réponse à ces question n'est pas NS.
Rédigé par : Eric T | 12 mai 2007 à 10h53
Cher Eric Dupin,
On a beaucoup parlé et même gloussé sur la qualité de vieux - voire de vieillards - des électeurs de Sarkozy...
Partout, sur les sites des instituts de sondages mais aussi dans la presse, j'ai cherché quelque argument chiffré et crédible pouvant faire foi de ces assertions lapidaires.
Je suis bien sûr prêt à admettre ce fait si il est un minimum avéré.
Mais que nenni je n'ai point trouvé le moindre appui à cela.
(Outre le fait que les chiffres donnent plus de 60-65 % pour Sarkozy par les plus de 60 ans)
Un chiffre simple me parait important : la moyenne d'âge de l'électeur Sarkozy vs Royal.
Simple à exprimer, simple à comprendre, simple à comparer...
Rien trouvé après recherches, mais cela m'a peut-être échappé.
En tout cas rien de rien qui soit bien visible !
Je me suis donc attelé (et amusé) à faire le calcul moi-même, m'appuyant sur les analyses sondagières d'âges (Ipsos, Sofres, Csa et Ifop) et les données de recensement population par tranches. Avec pondérations et moyennes.
Le résultat est TRES "intéressant"...
Je ne le donne pas tout de suite, attendant de voir si Eric Dupin le voudrait dans le détail, si d'aventure il ne disposait pas d'une telle donnée... (il m'étonnerait que les instituts et/ou E.Dupin ne l'aient pas réalisé...) Simplement, ce chiffre - d'évidence pour ma vue médiatique - n'est pas apparu dans la presse grand public...
Voili voila... fichier Excel dispo.
Rédigé par : Gogolène | 12 mai 2007 à 11h48
Désolant le commentaire d’Emile, mais compréhensible.
Beaucoup, parmi les jeunes, ont dans leur famille un ou plusieurs chômeurs et la plupart d’entr’eux , avec leurs proches, vivent, hélas ! de l’assistanat .Il semble ne pas y avoir d’avenir.
Leurs familles, leurs proches, sont des « vieux ». On les extermine et ils prennent la place. On remplace les « vieux » sans emploi par des jeunes à « assister ».Dangereuse utopie !
Il y a encore ,et heureusement, des « vieux » qui travaillent et des « vieux » qui ont travaillé et qui continuent à payer l’impôt qui sert….à assister ceux qui n’ont pas encore ou qui n’ont plus d’emploi.
Il est dangereux de vouloir dresser les unes contre les autres les générations et cela n’aboutit qu’à des polémiques stériles.
Les résultats du vote récent n’ont rien à voir avec l’âge des votants.
Ceux qui ont peur de l’élection d’un homme de « droite » se répartissent probablement à égalité entre jeunes et vieux . De même ceux qui s’en réjouissent.
Je connais des jeunes qui cravachent pour s’en sortir et des vieux qui ,refusant l’assistanat après une perte d’emploi, n’hésitent pas à rempiler souvent dans des jobs moins valorisant que ceux qu’ils viennent de perdre.
Encore faut-il le vouloir et ne pas baisser les bras. La vie c’est cela. Les jeunes peuvent le déplorer mais c’est ainsi.
http://www.louis.over-blog.org/
Rédigé par : Louis de Saint-Aoüt | 12 mai 2007 à 14h14
@noop
En comprenant le mot raison comme "cause", je suis tout à fait d'accord avec vous, et dans les deux cas (Allemagne et Palestine) on sait que le sentiment d'oppression a joué à plein, amplifié par un discours de victimisation de la part du politique. Ex : les allemands (la majorité) étaient censés être des victimes des juifs (une minorité).
Ne caricaturez pas mon propos, je n'ai pas fait de parallèle entre Sarkozy et Hitler. J'ai simplement voulu modérer l'idée selon laquelle le résultat du vote était toujours intelligent. Je ne connais pas pour autant de meilleur système.
On ne peut toutefois pas ignorer ce que décrit Karl. Le retour d'idées très à droite est constaté partout en europe. Les sociologues ont décrit comment dans les communes où le Pen a fait des bons scores, la parole se libère et on entend des insultes racistes en pleine rue. Que penser de l'articulation devoir de mémoire/fin de la repantance? Que veux dire "droite décomplexée"?
On ne peut que constater, aussi, que la vision Sarkozyenne comporte une part de victimisation. La majorité (les francais, les travailleurs, la droite) est souvent présentée comme victime de minorités (les immigrés, les chômeurs, la gauche).
Rédigé par : Gatien | 12 mai 2007 à 15h58
@ Gatien
La fin de votre post confirme le débat de sourds en l'espèce..
Car l'inverse est aussi vrai dans l'aspect victimisation de la gauche !
Immigrés victimes des Français, chômeurs victimes des travailleurs (d'où le "partage" du travail), gauche victime de la droite...
Allons allons, le débat démocratique ne saurait se restreindre à ces raccourcis simplistes.
Je ne suis pas d'accord qu'il y ait un "retour d'idées très à droite";
Je pense plutôt que :
1/ la gauche n'a plus d'idées et se coltine toujours de vieilles idées archaïques issues de la lutte des classes;
2/ la gauche n'a pas encore eu l'idée de la sociale-démocratie (et n'en prend a priori pas le chemin au vu du Conseil National du PS de ce matin);
3/ il est quelques idées (ou thèmes) qui ne sont l'apanage ni de la droite ni de la gauche mais qui sont "transversales". Et en cette élection 2007 il est clair que Sarkozy a parfaitement su les exploiter alors que Royal les a ignorés ou, au mieux, les a ressortis en urgence (Cf. le drapeau);
Pour moi, il est faux - ou pour le moins inexact - de dire que c'est le retour des idées de droite;
C'est encore une fois ESSENTIELLEMENT un prétexte pour la gauche de dire que sa défaite n'est pas de sa faute.
Car dans les faits il s'agit bien de cela : la gauche n'a pas d'idées et n'a pas grand chose à proposer qui soit une vision moderne...
Rédigé par : Gogolène | 12 mai 2007 à 16h20
Chers amis du TSS,
Avec des mots différents vous répétez la même chose depuis de nombreux jours. Je crois que l’on a compris votre position sur Sarkozy et ses amis. Mais il n’y a une chose que vous ne semblez pas avoir compris et vous n’êtes pas les seuls, c’est la rupture selon Sarkozy.
Avant les élections vous nous disiez qu’il était est bien difficile pour Nicolas Sarkozy de se faire le héros de la rupture alors même qu'il était depuis cinq ans et qu'il demeurait membre éminent du gouvernement . Quelle crédibilité pouvait avoir celui qui prétendait rompre avec ce qu'il n'avait cessé de soutenir et de cautionner le temps d'un quinquennat sans craindre parfois de se renier. Vous vouliez rendre comptable Sarkozy de 5 ans de gouvernement. Les électeurs ne vous ont pas suivis.
Sarkozy en quelques jours vient de dire à l’ensemble des français que la rupture selon lui ce n’est pas que ça et il l’a fait par des symboles qui évidemment n’ont pas plus à la gauche ni à certains journalistes ou autres médias. Ces symboles de la rupture quels sont-ils ? Que nous dit Nicolas Sarkozy.
Mitterrand allait dans les grands restaurants en costume cravate accompagnée de sa fille Mazarine et avec interdiction aux journalistes de faire un article et encore moins de filmer. Moi Nicolas Sarkozy je vais au Fouquet’s avec mes amis et j’en sors en Jean et chemise ouverte. Je fais mon footing matinal en short. Les journalistes peuvent filmer et rendre compte.
Mon ami Bolloré met à ma disposition son avion privé ainsi que son yacht. Vous savez Bolloré, celui qui fait beaucoup pour l’économie et pour la création d’emplois. C’est vrai que mes prédécesseurs étaient beaucoup plus discrets pour se rendre dans des îles paradisiaques ou dans de luxueux palaces en Egypte avec fille et maîtresse. Moi je ne cache rien et c’est probablement cette transparence que vous mêmes et les journalistes qualifiez de maladresse regrettable, voire pour certains de « scandale ».
Je vous le dit, j’ai d’autres amis industriels et vous les connaissez. j’ai également des amis dans le cinéma, la chanson et ailleurs. Ils ont de l’argent et alors ce n’est pas de l’argent sale, il ne vient pas de la drogue, des jeux, de la prostitution, il provient de leur travail, il est le symbole de leur réussite sociale, est ce gênant ? est ce un délit ? Je veux donner à chaque français la chance de réussir, s’il se lève tôt, s’il travaille dur et cela quelque soit son origine sociale et d’où qu’il vienne. La rupture, la vraie, c’est ce changement que je veux , je ne vous l’impose pas, je vous le propose et à chacun d’entre vous d’en saisir l’opportunité.
En clair la rupture c’est cette nouvelle façon de communiquer avec des symboles, à nous de les décrypter. Aux non initiés Le Pen a appris que Sarkozy était un fils d’immigré et en plus avec du sang juif. Quelle tare ! Chers amis du TSS d’ici et d’ailleurs vous n’avez pas cru bon de dénoncer de tels propos. Seul Jacques Attali l’a fait. Ici et ailleurs on a attaqué un homme sur son physique « le nain, le nabot ». Vous n’avez pas réagi au délit de sale gueule . Pour vous ce délit, les propos racistes vous soucient moins que l’escapade à Malte. Malgré tout ça, Sarkozy a réussi. Lui qui n’a pas fait normal sup, l’ENA, Science po,lui le fils d’immigré, le juif, le nain, a réussi, il en fait un symbole, il en est fier et il le montre. Il a raison.
Pour autant et malgré sa réussite personnelle il ne laisse pas sur le carreau les plus nécessiteux. Sarkozy a reçu jeudi Martin Hirsch, le président d'Emmaüs-France et il lui a soumis de mettre en oeuvre ses propositions de lutte contre la pauvreté. Sachant que les propositions en question concernent les minima sociaux et le revenu de solidarité active. je rappelle que le Revenu de solidarité active (RSA), en faveur duquel Sarkozy s'est prononcé durant sa campagne, vise à favoriser le retour à l'emploi des bénéficiaires de minima sociaux, qui souvent voient leurs revenus diminuer lorsqu'ils recommencent à travailler. En clair il souhaite mettre fin à l’assistanat.
Après chacun peut faire sa propre analyse et être d’accord ou pas. En ce qui me concerne je lis attentivement les billets d’Eric Dupin, ceux d’autres journalistes, également ceux des intervenants sur différents forums. Parfois cela me fait découvrir un aspect des choses que je n’avais pas perçu. Mais j’avoue que le TSS commence à me « gaver », les élections sont terminées et parfois j’en arrive à lire entre les lignes. Le TSS systématique n’offre aucun intérêt et n’appelle aucune réponse car ce serait jouer au ping-pong. Par exemple en matière de montée des valeurs boursières et de CAC 40 que vous dénoncez tant chers amis du TSS Sarkozy aura peut être du mal à faire aussi bien que votre mentor élu en 1981.
Rédigé par : flamant rose | 12 mai 2007 à 17h31
@Gogolène
Est t'il maintenant impossible d'exprimer un point de vue différent du votre sans être soupçonné d'avoir des arrières pensées de gauche rétrograde qui n'a pas su se réformer et qui n'a pas digéré la défaite et qui n'a rien à proposer pour le pays (ouf!).
Je ne suis pas de gauche, je n'ai pas voté pour Royal. J'exprime des préocupations argumentées sur ce qui est (il me semble) en train de se passer. Si vous pensez que ce que je dis est faux, c'est très simple, il suffit de donner des contre-exemples. En revanche énumérer des critiques à l'égard du PS ou de Royal ne sert à rien, c'est hors-sujet en ce qui me concerne.
( au fait... votre pseudo dénote une tendance à l'antagonisme binaire :)
Rédigé par : Gatien | 13 mai 2007 à 13h22
@ flamant rose | le 12 mai 2007 à 17h31
Joli billet.
Rédigé par : Bernard W | 13 mai 2007 à 21h22
M Dupin,
si on peut passer commande :-)
Un commentaire sur l'ouverture à gauche de Sarkozy, ce serait envisageable ?
Parce que quand on a voté pour lui, c'est troublant.
C'est à la foi une belle idée (il faut prendre les compétences là où elles sont et c'est rassembleur)
D'un autre coté je n'ai pas voté pour lui pour qu'il fasse une politique de gauche...
D'un autre point de vue c'est plus franc que Chirac (et dans une certaine mesure Giscard) qui l'ont fait -en partie- sans le dire...
Et puis c'est étonnant comme les "purs" de gauche sont prompt à condamner (parfois violemment) toutes personnalité de gauche qui échangerait ne serait-ce qu'un coup de fils avec le camp de Sarko.
Ils devraient pourtant y trouver un coté sympa... ou bien l'ouverture devrait-elle s'arrêter au centre et à la "société civile" (les non politiques )
Ah dogmatisme...
C'est comme les catho qui critiquent le pape...
Rédigé par : Bernard W | 13 mai 2007 à 21h38
@ Noop,
je n'oublierai jamais Deat et Laval vous avez par faitement raison la gauche est souvent capable du pire ....
Rédigé par : Jean-Marc | 13 mai 2007 à 22h49
@ Flamand Rose, totalement avec vous , excellent billet d'humeur !
Rédigé par : Jean-Marc | 13 mai 2007 à 22h53
J'ai déjà eu l'occasion de dire que la classe médiatique était la grande perdante de cette életion comme la classe politique l'avait été en 2002. A plusieurs reprises les premières réactions médiatiques se sont trouvées démenties par les réactions de l'opinion (sur l'identité nationale, sur le débat télévisé, sur la campagne d'agression ad hominem du TSS, sur l'équipée maltaise...). La relance médiatique de l'affaire Cecilia, comme les commentaires sur le couple Royal en disent long sur l'état de déliquescence d'un milieu médiatique qui ne sait plus comment gérer une réalité qui échappe à ses grilles idéologiques...
Rédigé par : guzet | 13 mai 2007 à 23h23
Je joins mes félicitations à celles de Bernard et de Jean-Marc pour la dernière intervention de FR, de plus en plus en forme ces derniers jours.
Rédigé par : Erick | 14 mai 2007 à 08h30
(Félicitations à Guzet qui lui, oh non, quel talent, n'a pas de grille idéologique.)
L'affaire Cécilia en est une dans la mesure où cette dame, en principe, va représenter la France, notamment à l'étranger.
Dire comme Espérandieu que ce non-vote relève de la vie privée et ne doit pas être montré revient à mettre au pilon des cargaisons entières de Match.
(Au passage, l'abandon par SR de sa promesse d'aller à la Courneuve est un signe de la vraie indifférence dans laquelle elle tient, au fond, les banlieues. Trop cher, paraît-il. Mais qui l'empêche de prendre le RER et d'aller tout simplement serrer des mains, parler à des gens ? Ah, "les gens", quand on mène son fils au cours de théâtre en voiture avec chauffeur... Certes ce n'est pas un yatch, mais enfin...)
FR, d'accord avec vous sur le fait qu'à gauche on aurait dû dénoncer l'attaque raciste de JMPL sur NS ; mais en soulignant qu'ainsi NS ne faisait que subir sa propre réthorique.
PS Un certain Delanouille a annoncé son déaprt du DEL de Birenbaum, écoeuré par le nombre excessif de posteurs de gauche qu'il y trouvait, pour venir chez Dupin (ce sont ses mots). Sûr qu'ici, ce n'est pas ça qui va le déranger - pas plus que la qualité des rares qui s'y risquent, voir Papus et autres groupies.
Rédigé par : Ségolène Royale | 14 mai 2007 à 10h34
Guzet,
Vous avez raison de parler de l'état putrescent de la presse française (Cécilia vote si elle veut, et laissez ça à "Voici" Mrs les journalistes !) et Eric Dupin voudrait que nous votions selon la raison...
Encore faudrait-il que les informations dont nous disposons pour notre choix de vote, ne soient ni de la désinformation ni la para-information !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 14 mai 2007 à 11h32
@ Ségolène Royale | le 14 mai 2007 à 10h34
>>>> Commentaire A) chez Birenbaum...
[[ Qu'est-ce-qu'on en a à foutre, finalement, de ces anecdotes consistant à savoir si François a trompé Ségolène et que Célilia n'a pas voté pour Nicolas ? C'est ça l'avenir de la politique française ? On aura eu l'air fin de se foutre de la gueule des américains pendant toutes ces années !
Ecrit par : Tagada | dimanche, 13 mai 2007 20:58 ]]
Si urbain n'en prend pas ombrage, je suis assez d'accord...
Allons Birenbaum.... vous nous avez habitué à voler plus haut... depuis quelques jours ça devient un peu... comment dire sans froisser (ce n'est sincèrement pas mon but)... un peu pathétique.
N'en déplaise à certain censeurs, ma niaiserie, abyssale certainement, me ferait dire que l'on navigue entre Closer et Voici...
Ecrit par : Delanouille | dimanche, 13 mai 2007 21:08
>>>> Commentaire B) chez Birenbaum...
[ C'est chiant...
je vais lire Eric Dupin ....
Ecrit par : Delanouille | dimanche, 13 mai 2007 21:13 ]
Un cri du coeur certainement dû à son incapacité - mais visiblement pas le seul- à trouver de l'intérêt aux échanges en cours sur le blog de G Birenbaum.
Ce qui n'est pas précisément ce que le ségolâtre de service raconte.
Ce qui est écoeurant à gauche c'est pas le nombre de posteurs, c'est ce type de mauvaise foi de la part de marxisto-amoindris qui font mine de s'affliger de chose tellement terrible qu'ils doivent certainement "entrer en résistance" parce que les "loups sont entrés dans la ville" et qui s'ébattent dans un discours qui tourne en rond avec toujours un temps de retard sur l'actualité.
Si les crypto-marxistes de garde ne l'interdisent pas... il est encore loisible (même si l'on est de droite, surtout si l'on est de droite peut-être) de préférer la prose d'Eric Dupin.
Rédigé par : Bernard W | 14 mai 2007 à 11h48
Si les gens de droite pensent que la prose d'Eric Dupin est un meilleur reflet de leurs opinions c'est que décidément ils ne savent pas lire.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 14 mai 2007 à 12h12