Le Parti socialiste n'est plus que l'ombre de lui-même. L'éclatante victoire de Ségolène Royal sanctionne la faillite de la formation née à Epinay en 1971. Un François Mitterrand, certes encore plus étranger à la culture socialiste que l'élue poitevine, s'était alors emparé du PS. Mais il avait triomphé au prix de délicates alliances internes et d'apparents sacrifices à l'idéologie.
Rien de tel aujourd'hui. Royal n'a négocié sérieusement avec personne. C'est l'opportunisme ambiant qui lui a assuré une cascade de ralliements. Et loin de chercher à "parler socialiste", elle a continué à faire entendre sa petite musique droitière en phase avec de lourdes tendances de l'opinion. Un parti d'élus et d'enseignants s'est donné à celle qui n'hésita pas à les rudoyer.
Comme Mitterrand, et toutes proportions gardées, Royal a conquis la "vieille maison" socialiste portée par un fort courant rénovateur. Mais l'époque a bien changé. Les militants ne prétendent plus éclairer l'avenir, ils suivent prudemment les électeurs. Le vote du 16 novembre ressemble curieusement aux préférences des sympathisants révélées par les sondages. Les logiques partisanes s'effacent devant les logiques d'opinion. Laurent Fabius arrive ainsi en troisième position alors que les équilibres internes du parti lui promettaient mieux.
Mais les adhérents du PS - anciens ou nouveaux - ont peur de leurs électeurs. Encore traumatisés par le 21 avril 2002, désavoués le 29 mai 2005, ils s'en remettent désormais à la sagesse du sens commun. La mauvaise conscience d'être coupé des couches populaires légitime le populisme. Et au nom de quelles idées une gauche socialiste désorientée pourrait-elle résister à la vague royaliste ? L'éthique de conviction s'efface devant la morale du résultat. Qui plus est, la figure de Ségolène Royal est suffisamment floue pour que chacun puisse projeter sur elle ses propres et confus "désirs d'avenir".
Un qui sent que les deux principaux candidats ne sont pas en phase avec les problèmes des français, c'est Chirac. D'ailleurs il se met en position d'attente, car il n'a jamais abandonné l'idée de se représenter. Et il faudra bien un jour que ces deux candidats parlent des vrais problèmes, ce qu'ils évitent soigneusement.
Rédigé par : GED | 17 novembre 2006 à 09h24
enfin...! ces gens-là ont fait un mal considérable à la France. Pour moi dce parti n'a été que le sucecsseur d el'Eglise Kto dont il immanquablement suivi l'echec. La France pourra-t-elle se relever du mal causé par ces deux Eglises? j'ai les plus grandes craintes. Et le vide n'est pas sain non plus. Et a droite gageons que les couteaux vont devenir des épées. Et la France alors? down!
On me traitait de fou...il est toujours pénible d'avoir raison trop tôt!
Rédigé par : lefunambule | 17 novembre 2006 à 09h41
DSK est devant Fabius, c'est une consolation. Si j'en crois votre analyse: Ségolène montrant ses faiblesses archie battue en 2007, le numéro deux à l'investiture prenant la tête du parti, cela sera important à l'avenir. J'ai donc préché l'entrisme au PS.
Un de mes proches s'est encarté au PS (je me serais bien encarté moi-même, mais je n'aurais pas été crédible). Sa voix a fait, je pense, partie des quelques milliers de voix qui ont placé DSK devant Fabius.
Voila un vote utile.
Rédigé par : Michel | 17 novembre 2006 à 10h13
Dans votre commentaire une phrase a particulièrement retenu mon attention, vous dites « L'éthique de conviction s'efface devant la morale du résultat.» vous avez raison, mais est ce que je vous ai bien compris ? Je suis contre le vote utile et favorable au vote de conviction c'est-à-dire que je suis susceptible de voter pour un candidat par conviction en sachant qu’il ne sera pas présent au second tour mais avec le risque de voir JM Le Pen être à ce second tour, la morale du résultat pourrait amener à voter dés le premier tour à l’encontre de ses convictions afin de voter utile et d’empêcher cette présence Le Pen. Alors vote de conviction ou morale du résultat ? Vous ai-je bien compris ? Personnellement je reste sur ce que j’ai toujours fait c'est-à-dire que je privilégie mes convictions au premier tour et si Le Pen est au second tour je voterai pour son adversaire.
Rédigé par : Flamant rose | 17 novembre 2006 à 10h13
Glané sur le net à défaut de retrouver ce matin la réaction de Le Pen à la victoire de Ségolène :
"Le président du Mouvement pour la France, Philippe de Villiers, a estimé, jeudi qu’il était "en position centrale en terme de rayonnement des idées". "Chacun vient faire son marché chez moi", a-t-il déclaré, estimant que les propositions de Ségolène Royal était "une immense victoire de ses idées". "C'est très intéressant ce qui se passe, c'est la villiérisation des esprits", a-t-il poursuivi.
Le député européen du FN, Carl Lang, "se félicite" vendredi dans un communiqué "des remarquables dernières propositions" de Ségolène Royal pour lutter contre la délinquance. "La lepénisation des esprits dépasse toute notre espérance. (...) Encore quelques mois de campagne électorale et Jean-Marie Le Pen sera un candidat de centre gauche à l'élection présidentielle. Le programme du FN ne prévoyait pas, jusqu'à présent, la mise en place de centres fermés à encadrement militaire pour les délinquants. (...) Désormais la concurrence électorale à droite du FN s'annonce rude !", conclut-il."
Si Le Pen obtient ses parrainages nous auront sans doute l'occasion d'entendre Marine Le Pen (une femme) tenir des propos plus consensuels et plus "à gauche" que Ségolène Royal.
A gauche, Hollande, le chef des Shadok, pourra toujours pomper.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 17 novembre 2006 à 10h42
Je réitère ici mon commentaire disparu:
En présentant 3 candidats, il s'agissait de représenter le plus de courants possibles. Il s'agit de la stratégie du chef d'orchestre Hollande.
Le but est de ratisser large, puis d'intégrer les perdants (de futurs ministres) dans une structure de magma disant que les idées des perdants seront inclues au programme. Or les visions sont tellement différentes qu'on ne peut raisonnablement les intégrer sous peine de contradictions. D'ailleurs tout le monde a gagné. Dès maintenant les lignes directrices du programme seront floutées. Surtout ne plus parler des vrais problèmes (qui n'ont pas changé depuis 30 ans), à savoir le chomage. Et se concentrer sur des sujets périphériques de mode ou axés sur les "valeurs" de la france.
Rédigé par : Salade | 17 novembre 2006 à 10h43
J'ai laissé passer plusieurs fautes mais Soeur MST, malade, ne s'en rendra pas compte, Dieu soit loué.
Je précise que mes citations datent un peu mais comme je n'ai noté ni ma source ni le jour de ces déclarations, je vous laisse dans le flou.
Tout de même ce serait bien que quelqu'un du blog retrouve la réaction de Le Pen. En gros il a dit qu'il saluait Ségolène ( implicitement son alter ego) mais ajouté qu'elle serait bridée par le Parti dans l'expression de ses idées ( sous-entendu : lepénistes).
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 17 novembre 2006 à 10h52
Le résultat est là, on verra bien ce qu'elle proposera, notamment sur l'Europe...
J'espère qu'elle aura tiré les enseignements du 21 avril 2001 et du "non" au référendum en cessant dire que l'électorat de gauche s'est "dispersé"...
Rédigé par : stefbac | 17 novembre 2006 à 11h04
Oui enfin Eric, on pourrait aussi dire que le PS après des années de déni tente de rattraper le wagon de l'opinion.
C'est bien beau de vouloir "éclairer l'avenir" mais quand on perd pied avec les réalités sociales et économiques on se fait basher au premier tour de la présidentielle.
Moi se qui m'intéresse maintenant c'est la stratégie que va suivre le PS sachant que :
- DSK arrive second il est populaire chez les centristes et les électeurs de droite. Mais Fafa n'est pas loin derrière.
- Sarko est très à droite même pour une partie de son électorat.
- Ségolène n'est pas bien vu de la gauche de la gauche
Alors ouverture -inédite- vers le centre ?
Il me semble que Royale est devenu populaire en ouvrant sur la droite. Son score lui permet de prendre des liberté avec le projet socialiste.
Mais que vont devenir les électeurs de la gauche la gauche ?
Rédigé par : jib | 17 novembre 2006 à 11h21
Pour Trésor de Bienfaits la réaction de JM Le Pen
Jean-Marie Le Pen : "Ca ne changera pas grand chose"
"C'est une victoire des royalistes, que je salue au passage... Ca ne changera pas grand-chose, a dit le président du FN sur France 2. Mme Royal ne peut pas apporter quelque chose de nouveau dans un appareil du parti socialiste qui la contraindra à respecter le choix du parti. Elle essaiera de s'évader (...) mais le poids du parti est tel qu'il lui imposera ses volontés".
Rédigé par : Flamant rose | 17 novembre 2006 à 11h22
J'ai du mal à vous suivre Eric. Vous avez participé à propulser le phénomène Royal (que vos billets du printemps étaient irritants !) et aujourd'hui vous semblez le regretter. Bon. Regrets éternels.
Rédigé par : Alice | 17 novembre 2006 à 11h25
GED, dire que "les deux principaux candidats ne sont pas en phase avec les problèmes des français" ne me parait pas exact.
Ils ne sont pas largement en tête des sondages actuels et SR n' a pas été désignée pour rien.
Même si SR n' est pas - pour reprendre l' expression d' un commentateur - une perdrix de la veille, elle représente un renouveau pour beaucoup de gens, lassés des propos et recettes habituels et de ceux qui les incarnent.
NS est dans la même situation et, de surcroît, a pour l' instant un discours plus élaboré dont je pense qu' il ne sort pas de sa pure imagination.
Enfin, quand tous deux émettent sur de nombreux sujet des opinions relativement proches, elles mêmes pas si éloignées de celles d' autres "postulants", il est difficile de croire que tout le monde ignore les attentes des français (étant entendu que tous les français n' ont pas pour tout la même attente).
Le PS "dévitalisé" ? Et si c' était le contraire, SR en faisant un parti social-démocrate sans fard alors qu' on attendait DSK dans ce rôle ?
Rédigé par : Erick | 17 novembre 2006 à 11h47
GED dénonce le fait que "les deux principaux candidats ne sont pas en phase avec les problèmes des français" et voit Chirac comme singe capable de tirer les marrons de ce feu.
Et dit qu"il faudra bien un jour que ces deux candidats parlent des vrais problèmes".
Le hic, c'est que le singe tireur n'a jamais fait autre, pour ces fameux problèmes, que d'en parler. Vous savez, "la fracture sociale" ? Hihihohohaha (Ça y est, la fièvre revient, je ne vais pas pouvoir dénicher les fautes que ne manquera pas de commettre cette mécréante de Trésor de méfaits.)
Ce qui va me faire pousser beaucoup de hihihohohaha, c’est la façon dont DSK et Fabius (et leurs sicaires) vont négocier leur ralliement au tailleur blanc de Dame Ségolène de Je-m’enMelle. Ça va être un joli spectacle.
PS Dans la série "Bienvenue à droite", initiée par JMLP et PDV, voici Devedjian qui salue avec l'arrivée de Ségolène le glissement de la gauche vers la droite. Parole de connaisseur.
Rédigé par : Soeur MST | 17 novembre 2006 à 14h08
Le PS confirme ce qu'il a toujours été, du moins depuis Mitterrand, un parti destiné EXCLUSIVEMENT à faire gagner son candidat à l'élection présidentielle, considérée comme la fonction suprême, permettant de mettre la main, à priori, sur tous les leviers du pouvoir.
"Logique partisane (...)logique d'opinion" écrivez-vous Eric Dupin. Je parlerai plutôt de logique d'opportunisme, Mitterrand étant le maître en la matière, les autres, tous les autres suivant son exemple.
Rédigé par : bégé | 17 novembre 2006 à 14h52
Accord avec Bégé. Chirac et le PS, même comabt : le pouvoir pour le pouvoir.
Trouvé cette perle il y a cinq minutes dans Libé p 5, à propos du ralliement des éléphants et des éléphanteaux à la Dame Blanche : " pour ces professionnels du suffrage universel, seul la victoire est belle".
Certes, la victoire vaux mieux que la défaite. Mais "seule la victoire"... Quel lapsus ! Quelle confirmation que peu importe ce qui se passe après (le reniement des promesses, l'aveulissement devant "la dure loi du marché") du moment que nous occupons les palais princiers, les Vel Satis et les écrans de télé !
Rédigé par : PMB | 17 novembre 2006 à 15h30
Merci, Flamant rose.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 17 novembre 2006 à 15h41
Cher Eric, je vous suis depuis quelques semaines après vous avoir vu dans C'dans l'air;j'aime assez c votre finesse et votre non conformisme, assez parisien somme toute!
J'apprécie encore plus vos photos très remarquables, mais pourquoi tant de mépris à l'égard de la "France profonde" et de ceux qui expriment des "désirs d'avenir" ?
Voyez vous, je suis un homme d'un certain âge, il y a deux
personnalités qui ont formé mon histoire personnelle :Pierre MENDES FRANCE, puis Michel ROCARD,et pesé positivement sur le destin de la France de la fin du 20 ème siècle. Aujourd'hui Ségolène ROYAL.Rien à voir entre les uns et les autres? si tout de même le "parler vrai", et cette manie d'expliquer et de rendre des comptes à ceux qui vous ont élu.
Alors aujourd'hui, après avoir eu très peur d'un 2ème tour au PS je suis un homme heureux et plein d'espoir, comme des dizaines de milliers de militants, et des millions de français;laissez moi ne pas bouder notre plaisir , et oublier un instant le salaud de patron de l'Iran détenteur du nucléaire civil en attendant mieux (sur ce point vous savez bien qu'elle a raison contre ces détracteurs, sur le plan politique et du droit international.Certains commentaires de LE PEN ou de DEVEDJAN ne préparent-ils pas un 2èmee tour en Mai 2007 ai cours duquel MmeROYAL serait embarrassée pour rassembler les voix de la gauche radicale.?Ne soyons pas naîf ou tartuffe.bien cordialement
Rédigé par : nikel | 17 novembre 2006 à 16h47
Mendès et Rocard. Oui.
Royal ? Le canada dry de ces hommes politiques ?
Retourne me coucher, moi.
Rédigé par : PMB | 17 novembre 2006 à 17h05
bonjours 3eme claque en vue pour le ps.Apres le 21 avril 2002 et le tce les autruches socialistes se sabordent le retour de la ghauche caviar.Royal représente ce que le peuple rejette;connivence avec la presse qui la fabrique,bourgeoise,sociale démocrate qui échoue partout et qui ne fabrique que des précaires et des pauvres,arrogance qui impose les solutions qui engraisse sa classe sociale.Pourquoi gardé le mot socialiste ,le mot parti suffit puisqu'il est vide;aucune idée de progres,de remise en cause des énormes profits du cac 40(haut plus haut de 2001 alors que la pauvreté galope)des goldens parachutes,etc...,de démocratie dans l'entreprise.La priorité ,a mon humble avis,pour mon pays est de se débarrassé de ces gens,de cette classe sociale de droite comme soi disant de gauche.Depuis des années leurs discours,leurs actes m'enfoncent moi et des millions de personnes dans la precarité et la pauvreté il faut s'en debarraser le plus tot seras le mieux.Mon choix pour les elections présidentielles est de plus en plus restreint. au revoir
Rédigé par : michel | 17 novembre 2006 à 17h23
Quelques commentaires :
1. Le PS suit ses électeurs parce que ceux-ci l'ont abandonné brutalement en 2002 et 2005. Le rôle principal d'un parti est de gagner les élections et cela fait un bon bout de temps (depuis De Gaulle, quoi qu'on en pense)que la classe politique française n'éclaire plus le peuple. La démocratie d'opinion s'impose partout dans le monde démocratique, on peut le regretter mais c'est le mouvement de l'histoire. Les régimes politiques ne sont pas immuables et continueront à évoluer. Le PS en fait peut-être un peu trop, certes, mais encore une fois, il reste traumatisé par le 21 avril et cela se comprend.
2. La France en a assez du pouvoir et surtout de l'arrogance de "ceux qui SAVENT", qui "parlent bien"... et qui échouent depuis 30 ans, tout en rejetant les causes de leur échec sur le "bas peuple". Ce discours est devenu insuppportable aux Français de droite comme de gauche. SR a eu l'habileté de surfer là-dessus, ainsi que sur une opposition latente Paris province de plus en plus flagrante et trop peu analysée par les politologues. Tant mieux pour elle.
3. Je trouve la réaction de certains fans de DSK (Michel) qui souhaitent la défaite de Royal en mai un peu limite. Chacun sait que DSK était pour les patrons "le moins pire" des candidats socialistes. Si c'est le fond qui intéresse ces strauss kahniens et non la forme, qu'ils ne s'inquiètent pas trop. SR fera l'aggiornamento du PS que DSK n'a pu réaliser ; simplement elle dira que c'est le "peuple" qui l'y pousse (l'y contraint, après de "terribles débats de conscience"...) et non qu'elle SAIT et que c'est inéluctable. Cela s'appelle faire de la politique.
Dommage pour toi,DSK!!! Les Français n'ont plus confiance dans les "bons élèves" et cela a été ta malchance.
4. Ceux (les mêmes) qui pensent que SR lâchera le morceau en mai si elle est battue se font de très lourdes illusions... Tout dépend bien sûr comment elle est battue, si c'est "sur le fil" ou si elle est ridiculisée par le candidat libéral. Je ne crois pas trop à la seconde possibilité.
Car si les faiblesses de SR sont patentes, le candidat d'en face va avoir fort à faire avec son propre camp.
Rédigé par : marl68 | 17 novembre 2006 à 17h53
Effectivement rien à voir entre F Mitterrand et S Royale.
Au congrès d’Epinay du 11 au 13 juin 1971 les socialistes se sont retrouvés afin de se réunifier, ils avaient appelé ce congrès « le congrès de l’unité socialiste ». Divers courants été représentés avec en autre celui de Pierre Mauroy (déjà), le CERES de JP Chevènement (encore déjà) et un certain nombres de délégués de diverses conventions et parmi eux un certain F Mitterrand député non inscrit de la Nièvre. L’objet de ce congrès était d’inverser les forces avec le PC, d’où l’idée de Mitterrand d’établir un programme qu’on appellerait « programme commun de gouvernement ». Le but était évident, il fallait mobiliser l’électorat de gauche. Cette stratégie fut adoptée par les congressistes et Mitterrand se fit ainsi élire premier secrétaire d’un parti le jour de son adhésion et c’est ce parti qui le désignât pour le représenter lors de l’élection présidentielle.
Avec S Royale cela n’a rien à voir. Elle est au parti depuis une trentaine d’années, ce parti a établi un programme et son représentant désigné par les instances du Ps sera chargé de le défendre en y apportant sa touche personnelle. C’était la logique de DSK et de Fabius mais pas celle de SR. Certains disent qu’elle a contourné le parti sur son aile droite, c’est certainement vrai et ce afin de mobiliser un électorat centriste sur son nom dés le premier tour et plus certainement au second, mais elle a plus sûrement contourné le Ps en venant de l’extérieur c'est-à-dire qu’elle s’est située en dehors du parti en s’adressant directement aux électeurs et ça personne ne l’a vu venir. Ceci dit pas un seul instant on ne me fera croire que F Hollande n’était pas au courant de cette stratégie, elle a donc profité du fait que son compagnon est le premier secrétaire du Ps et de sa complicité. Dés le départ les dés étaient pipés, DSK et Fabius n’avaient pas la moindre chance, la lutte était inégale. Lui pardonneront-ils ? Si oui vont-ils se rallier ? Possible, il est vrai que comme on dit chez nous dans le midi « ils n’ont pas de figure »
Rédigé par : flamant rose | 17 novembre 2006 à 18h04
Alice,
Oui, je le confesse, dans un premier temps, j'ai cru que Ségolène Royal pouvait apporter une fraîcheur rénovatrice dans la vie politique française. Mais, dés le 22 juin, j'ai pointé son creux. Et depuis, sur ce blog comme dans les médias, on ne peut pas dire que j'ai fait preuve de complaisance à l'égard de Royal...
Nikel,
Je m'en voudrais d'avoir le moindre mépris pour la "France profonde", mais je crains effectivement que le talent réel de Royal à capter les "désirs" des Français la dispense de clarifier ses choix politiques. Les électeurs, comme le remarque marl68, en ont "marre de ceux qui savent" et qui ont tant échoué. On peut les comprendre tout en pointant les risques de s'en remettre à ce qui s'apparente souvent à de la démagogie.
Rédigé par : Eric Dupin | 17 novembre 2006 à 18h19
Mais, Flamant rose, Fabius et DSK n'ont pas d'autre choix que de se rallier, du moins en paroles.
Fabius parce qu'il n'a pas de troupes dans l'immédiat et qu'il espère peut-être encore s'en sortir en 2012, comme candidat PS. Que les Hollando-ségolistes perdent ou gagnent, ils ont de grandes chances de se ridiculiser grâce à l'incontrôlable et néanmoins facétieuse virago et parce qu'avec leur paquet cadeau de Madame Figaro-Marie-Claire-Paris Match ils vont être bien en peine face à l'urgence sociale. Si Fabius ne mise pas là dessus, voire, comme Jospin, sur un éventuel effondrement de la Madone avant l'échéance du 21 avril, ce serait un signe de sagesse assez incroyable.
Quant à DSK il espère peser dans le parti et ne cracherait pas sur un poste important.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 17 novembre 2006 à 18h54
Voir dans Le Monde la chronique politique de Jarreau qui va dans le sens de l'analyse d'Eric ci-dessus, et ce sur la base d'un sondage.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 17 novembre 2006 à 18h57
"Quant à DSK il espère peser dans le parti et ne cracherait pas sur un poste important."
On va voir, non sans ricaner, à quelle vitesse et comment ceux qui ont craché sur le blanc tailleur de Miss Chabichou vont se rallier au panache blanc de Madame Royal. A mon avis, tous sauf Fabius car il est trop orgueilleux et a déjà tâté des charmes plus coûteux que goûteux de Matignon.
Qu’elle ait su mieux que ses rivaux voir les aspirations des gens est sûr. Qu’elle soit capable d’y répondre, moins, même si elle est tout sauf la gourde qu’ont eu tort de peindre les machos du PS, c’est ça aussi qu’ils paient. Et puis, googlez Bernard Hanse, si vous voulez savoir jusqu'où peut l'entraîner une certaine forme de fanatisme. Autant qu'une fausse niaise, c'est une fausse gentille.
Sauf si c’est pour éviter le futur empereur de France, l’aura pas ma voix Ségo.
Rédigé par : PMB | 17 novembre 2006 à 19h22
Quelle erreur de jugement. Néanmoins vous avez raison sur un point : « L'éclatante victoire de Ségolène Royal sanctionne la faillite de la formation née à Epinay en 1971. » Plus précisément elle démasque l’imposture de ce parti, ou plutôt ce vote sanctionne cette imposture, comme en 2002 et comme en 2005. Et n’oublions pas 1993. Et si Fabius est très justement le plus sanctionné c’est justement parce qu’il était l’héritier, lui et quelques autres comme Emmanuelli, de cette imposture.
« La petite musique droitière » de Royal ? On entend ce que l’on veut bien entendre. Le clin d’œil aux réussites de Blair, l’encadrement militaire… Oui, oui. Mais pas les 35 h, dont elle a fait une critique de gauche (la même que celle des syndicalistes et de l’extrême-gauche) ; quant aux 35 h de présence pour les enseignants et à la carte scolaire, n’oubliez pas dans quel objectif elle appelle des réformes : donner aux plus démunis plus de moyens pour réussir. C’est surtout cette musique là que certaines personnes ont entendu.
Ce qui est drôle c’est que vous raisonnez en fait comme Besancenot, Buffet ou Laguiller. Ah oui, elle ne parle pas « socialiste ». La belle affaire. Parce qu’il suffit de « parler socialiste » pour être socialiste ? La LCR a une théorie là-dessus, c’est celle des deux gauches. La première (le PS) a définitivement renoncé aux réformes (et les 35 h ?) parce qu’elle a rendu les armes devant le capitalisme libéral. C’est la gauche social-libérale. Plus de désistement systématique au second tour. C’est devenu le principal adversaire. En 2002, sur ces bases là l’extrême-gauche a obtenu un succès inespéré. En 2005, re-confirmation de la validité de la théorie. Au passage on fait peu de cas de l’apport des voix de la droite extrême. Pas clair clair, pas net, le vote de 2005.
Il y a donc une deuxième gauche (marrant, hier c’était Rocard), la vraie. Et je la connais bien, j’en fais partie. Elle a effectivement devant elle une situation exceptionnelle, inespérée. Mais je crains qu’avec les moyens qu’elle déploie elle aille de déconvenue en déconvenue. Il faudrait pour cela (tout comme vous) qu’elle prenne la mesure de cette dynamique qui s’est engouffrée derrière la candidature Royal.
Rédigé par : Ajamais | 17 novembre 2006 à 21h31
Pas gourde? On voit, PMB, que vous n'avez pas bien suivi sa prestation au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Depuis, d'ailleurs, ni Séguillon ni Apathie ne hurlent d'enthousiasme à son égard, ce qu'ils semblaient portés à faire jusque là.
Pour ne rien dire de la façon dont elle s'est obstinée sur le dossier du nucléaire iranien. Elle aurait dû regarder Ripostes où le sujet fut abordé une semaine ou deux avant le débat: elle aurait compris tout comme moi que la complexité géopolitique ne se traitait pas à l'emporte-pièce.
Ni des pesticides qui donneraient, d'après elle, le cancer du sein ni des OGM qui provoqueraient des malformations foetales, deux scoops scientifiques dont les spécialistes eux-mêmes n'avaient jamais entendu parler.
Pas gourde? Si pas gourde dérangée au moins.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 17 novembre 2006 à 21h50
Eric Dupin en séide de Besancenot, Buffet ou Laguiller ? Quoi ? Il nous en aurait menti ?
Soeur TdB : mea culpa. Je cours manger mes céréales aux OGM. N'empêche qu'il manquait une virgule entre "gourde" et "dérangée".
(Pas encore lu RM. M'est avis qu'il doit prendre son élan. Je vous préviens, il faudre ranger vos jardinières, rentrer el linge et le chat : ça sera terrible.)
Rédigé par : Soeur MST | 17 novembre 2006 à 22h06
"rentrer le linge". La dure loi d'internet a encore frappé...
Rédigé par : PMB | 17 novembre 2006 à 22h07
@Trésor de bienfaits
« Pas gourde ? On voit, PMB, que vous n'avez pas bien suivi sa prestation au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Depuis, d'ailleurs, ni Séguillon ni Apathie ne hurlent d'enthousiasme à son égard, ce qu'ils semblaient portés à faire jusque là. »
Effectivement puisqu’elle n’est pas dans leur logique, très néo-libérale (réduction des impôts – des privilégiés- ; allègement de la dette de l’Etat par la réduction des services publiques)
« ce qu'ils semblaient portés à faire jusque là. » Vous vous moquez du monde. Pour eux c’est un OVNI ! Ils préfèraient DSK, l’homme qui voulait être Blair et qui n’en a pas eu le courage !
@Sœur MST
« Eric Dupin en séide de Besancenot, Buffet ou Laguiller ? »
Pas en séide. Il dit simplement la même chose, ce que disent tous les bien-pensants : « petite musique droitière ». Pour l'extrême-gauche c’est carrément, le social-libéralisme dans toute sa splendeur. On va bien voir si leur électorat va les suivre.
Rédigé par : Ajamais | 17 novembre 2006 à 22h19
Ajamais,
Ce qui a surtout plu chez elle c'est qu'elle a renvoyé aux gens le reflet de ce qu'ils vivent et ressentent. Et comment? en faisant une compilation de bouquins de socio (Méda, Chauvel etc), sur son site Désirs d'avenir par exemple, et en se servant des enquêtes d'opinion. Elle a seulement porté à la connaissance de tous ce que les gens bien informés de son milieu savent aussi bien qu'elle.
Il fallait certes y penser à faire cette pédagogie, en faisant croire qu'elle avait trouvé ça toute seule. Mais un constat ça ne donne pas de solutions pour autant.
Que compte-t-elle faire au juste pour les 35 heures, à l'hôpital par exemple? Et quand ceux qui voudraient travailler plus pour gagner plus dans les entreprises s'apercevront que le patron n'a pas d'heures sup à leur donner parce qu'il n'a pas de commandes?
Comment va-t-elle résoudre l'échec scolaire dans les ghettos : en nommant les frères Cohn-Bendit à l'éduc nat? ( Ah! ce serait marrant. Faudrait retrouver les taux de réussite au bac du Lycée différent de Saint-Nazaire à l'époque de Gaby...)
L'encadrement militaire, pour emmener des délinquants poser des panneaux solaires en Afrique ou pour des tournantes humanitaires?
Son éloge du travail c'est bien gentil mais si elle a une solution pour empêcher Aubade de délocaliser ses strings, il faut qu'elle la fasse connaître et plus vite que ça.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 17 novembre 2006 à 22h38
Juste un mot, Ajamais : les préférences de Séguillon et d'Apathie ne les ont pas empêchés d'écrire quelques billets ségolistes. Quand il y a orgie médiatique on ne va pas manger dans son coin!
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 17 novembre 2006 à 22h56
@Trésor de bienfaits
Je ne partage pas les illusions de l’électorat de gauche pour Royal. Comment le pourrais alors que je me situe à l’extrême-gauche de l’échiquier politique depuis 40 ans. Cependant je reconnais dans ce phénomène la même dynamique qui a délesté Jospin en 2002 de plusieurs millions de voix, qui a fait qu’une partie de la gauche a basculé dans le camp du « non » au TCE en 2005. Quant à ce qu’elle dit, ce n’est pas nouveau. Ça fait au bas mot une dizaine d’années qu’elle en fait état, et en plus elle y croit, partageant ainsi les illusions de son électorat. Tout le contraire des imposteurs comme Mitterrand ou Fabius. Et c’est ce qui fait son succès.
Je vois bien ce qu’il faudrait faire pour la combattre. Argumenter sur ces mesures. Là mettre au défit de les réaliser. Au lieu de ça on va (je parle pour mon camp) s’engouffrer dans une rhétorique anti-libérale convenue, parfaitement inaudible quant aux moyens (Besancenot, Buffet, Laguiller sur le même créneau) et inefficace quant aux résultats. Avec cette imbécile recommandation de ne pas appeler à voter à gauche au second tour. Du pur gauchisme d’opérette. Heureusement elle ne sera pas suivie.
Rédigé par : Ajamais | 17 novembre 2006 à 22h57
"je me situe à l’extrême-gauche de l’échiquier politique depuis 40 ans."
"...une réthorique anti-libérale parfaitement inaudible quant aux moyens (Besancenot, Buffet, Laguiller sur le même créneau)"
Mais attendez, ces gens-là sont d'extrême gauche ! Moi pas comprendre où vous vous situez. Bon, moi vous suivre quand même sur les imposteurs, notamment celui en fausse Harley.
Rédigé par : Soeur MST | 17 novembre 2006 à 23h06
Je ne partage pas du tout ton point de vue, mon cher Eric. Je ne suis pas un fan de Royal (la gauche autoritaire, tu le sais, ne fait pas vraiment partie de mon ADN) mais j'admire la campagne qu'elle a menée et elle fera probablement une candidate très sérieuse à opposer à Sarkozy.
Le PS sort à mon sens revitalisé de cette épreuve. Ces primaires constituent une vraie rénovation dans la vie politique française, et le PS les a conduites sans affaiblir la candidate qui en est issue. Ségolène Royal s'engage dans la campagne avec une légitimité forte, et les socialistes peuvent se mettre en ordre de bataille. Par ailleurs, ce qui ne gâche rien, elle peut désormais compter sur une image bien ancrée dans l'opinion, grâce à la médiatisation de ces primaires. Elle est en mesure, si elle se débrouille bien, d'appliquer une triangulation gagnante.
Mais parlons en au thermomètre un de ces quatre...
Rédigé par : P.R. | 18 novembre 2006 à 10h16
@ Erik
Vous dites "Ils ne sont pas largement en tête des sondages actuels et SR n’a pas été désignée pour rien".
Le fait qu'ils soient en tête des sondages ne signifie pas qu'ils soient en phase avec les problèmes des français, surtout quand on analyse les questions posées. Connaissez-vous la marge d'erreur des sondages (données obligatoires dans beaucoup de pays) ? Croyez vous que des sondages qui donnent près de 70% aux deux candidats soient sérieux ? Quel est le taux d'indécis? Ce n'est pas un hasard si la présidente du MEDEF est une patronne des sondages.
Rédigé par : GED | 18 novembre 2006 à 10h22
« Il y a ceux qui savent et qui échouent depuis 30 ans ». Que c’est joliment dit et surtout que c’est facile à dire. Se pose t-on la question suivante : Laisse t-on travailler ceux qui savent ?
Leur laisse t-on le temps d’appliquer leurs solutions ?
En 1986 Alain Devaquet savait peut être ce qui fallait faire pour sauver les universités, en 1995 Alain Juppé avait peut être la solution pour sauver la sécu, plus récemment Claude Allégre voulait moderniser l’éducation nationale etc…vous en voulez des exemples. A chaque fois cela a donné des milliers de personnes dans la rue. On sait qu’il y a des problèmes et surtout on sait que face à l’immobilisme ils vont s’aggraver chez nous pendant que dans d’autres pays on arrive à les résoudre.
Sachons nous remettre en cause, acceptons les réformes qui s’imposent même si c’est difficile et si ceux qui les mettent en place échouent alors oui on pourra critiquer. Mais actuellement on en est même arrivé à ne plus manifester contre une réforme, mais contre un projet de réforme, contre un rapport demandé en vue d’une éventuelle réforme. Alors si ceux qui savent échouent depuis 30 ans ayons l’honnêteté de dire qu’on les a bien aidé en les poussant vers la sortie avant qu’ils ne puissent démontrer quoique ce soit.
Rédigé par : flamant rose | 18 novembre 2006 à 11h06
PR,
C'est beau d'être optimiste (surtout qu'à Libé, vous allez en avoir plus que jamais joffrin, non, besoin).
Mais un PS renforcé ? Sur le principe des primaires, oui. Sur la façon dont elles se sont déroulées, sur les coups bas qui ont volé haut (hommage au MairdeChampignac), heu...
En ordre de bataille ? Après cette bataille de chiffonniers ?
Image bien ancrée dans l'opinion... ou matraquage médiatique (cf Marianne p19), de ces matraquages médiatiques dont l'opinion finit toujours par se lasser.
Bon. Wait and see. "On ne se méfie jamais assez des bonnes femmes (Bernadette C.) C'est paraît-il ce que commence à se dire Nicolas 1er, s'il faut en croire le compte-rendu assassin de DS sur son BBB du passage sarkozien chez Mme Chazal l'ex-balladurophile, qui commence déjà à s'entraîner au sourire ségonolâtre.
Ordre en béton de ses bouygonneurs de patrons.
Rédigé par : PMB | 18 novembre 2006 à 11h58
P.R. et Eric, je ne comprends plus. Vous êtes potes. Pascal, rentré des US, est maintenant responsable de la rubrique "Débats et opinions" de Libé, alors qu'Eric, qui se dit de gauche, publie dans la rubrique "Débats et opinions".... du Figaro. Dernier exemple:
http://ericdupin.blogs.com/murmures/2006/11/les_socialistes.html
Rédigé par : Michel | 18 novembre 2006 à 19h01
Pascal,
Heureux de voir que nous sommes à nouveau en désaccord, c'est plus sain ;-) Tu sembles confondre le sort du PS avec la destinée de Ségolène. Celle-ci est peut-être promise à un avenir radieux, celui-là s'annonce plus sombre. Ce parti est dévitalisé dans le sens où il a perdu ce qui lui restait d'autonomie et de consistance par rapport aux jeux électoraux. On peut s'en réjouir ou le déplorer, il est difficile de le nier... La suite autour d'un jarret-choucroute.
Michel,
Pour cette campagne présidentielle, j'écris dans Le Figaro des articles d'analyse en tant que spécialiste des élections. De 2002 à 2005, j'ai fait cet exercice, où l'opinion personnelle ne doit pas intervenir, dans Les Echos. Avant, c'était dans Libération (où, là, j'appartenais à la rédaction du journal). J'écrirais exactement les mêmes articles dans un autre journal. Ne pas confondre analyses et éditoriaux.
Par ailleurs, je suis "pote" avec des tas de gens, de gauche (parfois plus modérés que moi comme P.R., parfois moins) mais aussi de droite...
Rédigé par : Eric Dupin | 18 novembre 2006 à 19h33
Il y a un excellent jarret-choucroute chez Fruh, sur la place de la Cathédrale à Cologne.
Ville d'un pays dirigé par une femme dont, si mes souvenirs sont bons, plus d'un contestait l'aptitude à gouverner.
Rédigé par : PMB | 18 novembre 2006 à 20h02
curieux raisonnement : le PS a fini d'être déphasé par rapport aux électeurs de gauche, donc il fait preuve de suivisme. Dans un pays qui souffre depuis toujours de partis trop faibles, il faudrait aussi que les journalistes remballent leur veilles rengaines...
bonne chance !
Rédigé par : Camille | 18 novembre 2006 à 21h32
Les "électeurs de gauche", comme vous dites, ont majoritairement voté "non" au dernier référendum. Ségolène Royal a milité ardemment pour le "oui". Et elle a toujours eu le plus grand mépris pour les partis. Il faudrait que ses fans remballent leurs facilités ;-)
Bonne chance, bien sûr !
Rédigé par : Eric Dupin | 18 novembre 2006 à 21h38
A y est, Sainte Ségolène-de-J’memMelle a déjà fait un miracle ! Eric Dupin fait son Birenbaum et réagit aux posts des posteurs : trois fois déjà sur cette note !
Il est grand temps que j’aille faire comme J.L.Mélenchon : brûler un cierge devant sa statue ! Faire comme lui qui l’adore après l’avoir brûlée !
Rédigé par : Soeur MST | 18 novembre 2006 à 23h02
A Flamant Rose : bien sûr, "ceux qui savent..." "savent" vraiment (au minimum, ils disposent de conseillers qui savent) Mais la manière de vouloir imposer d'en haut des réformes sans concertation (le CPE en est le dernier exemple en date)ne correspond plus à l'état d'esprit contemporain et étonne d'ailleurs l'Europe entière. Alors bien sûr, les politiques se heurtent ici à la faiblesse des corps intermédiaires. Mais qu'ont-ils fait depuis 30 ans pour essayer de les renforcer? Toutes proportions gardées, guère plus que Louis XIV...
Rédigé par : marl68 | 19 novembre 2006 à 00h53
hélas...je crains que vous n'ayiez rien compris
Rédigé par : lefunambule | 19 novembre 2006 à 02h54
allez, pour peu que la vraie gauche se décide à surfer sur la vague féministe et ose lacher la bombe Clémentine (dans une France rappelons-le toujours majoritairement anti-mondialisation), que Ségolène sorte deux trois énormes bourdes dont elle seule a le secret, que MAM se présente, que Bayrou se défonce un peu et que le vieux perde son dentier en plein meeting, on pourrait avoir quelques surprises au tableau d'affichage. Oula ! 5 heures moins le quart un dimanche matin, mais qu'est-ce que je raconte, moi...?
Rédigé par : gimik | 19 novembre 2006 à 04h49
Ah si, une question sérieuse : heu, c'est qui déja ce monsieur...heu...Chenevement? (arf!)
Rédigé par : gimik | 19 novembre 2006 à 06h29
dansle long voyage vers le jardin elyseen rempli de promesses il me semble que la nymphe" sego" n'avance pas seule .on ne me fera pas croire que le satape"hollande "n'est pas derriere tout ça.Par lui seule la conquete etait impossible ,il nous a sorti la dame blanche mais pas innocente et a l'evidence l'affaire semble marcher au-delà de toutes espérances .Bravo mais la déception risque d'etre a la hauteur du carnaval médiatique que nous venons de vivre.il est certain que le PS ne se laissera pas canibaliser par LA BELLE
Rédigé par : argonaute | 19 novembre 2006 à 10h59
@ Argonaute
J’étais déjà convaincu comme vous que le ravi de la crèche était derrière sa compagne mais apparemment il ne s’en cache même plus, il se met carrément à sa place si on juge sa déclaration où il utilise le « je »: « Si nous gagnons les législatives, j'appellerais les Verts, les communistes, les radicaux, les amis de Jean-Pierre Chevènement et d'autres encore à gauche à gouverner avec nous explique-t-il ». A t-il déjà des infos qui le mettent en position de premier ministrable car la 5 éme république veut que ce soit le Premier ministre nommé par le président de la république qui propose à celui-ci les ministres. Il se voit déjà en haut de l’affiche, mais n’est pas Aznavour qui veut.
Rédigé par : flamant rose | 19 novembre 2006 à 13h33