Malgré la sympathie que j'ai pour lui, j'avoue avoir été plus que dubitatif à l'annonce de la nouvelle candidature présidentielle de Jean-Pierre Chevènement. L'ancien ministre a peu de chances de faire "turbuler le système" comme ce fut presque le cas en 2002. La pression du "vote utile" et le souvenir du 21 avril seront un lourd handicap. On pouvait aussi le suspecter de brandir cette candidature comme une menace destinée à forcer un accord avec le PS.
La démarche présidentielle de 2007 de Chevènement ne ressemble cependant pas du tout à celle d'il y a cinq ans. De manière plus réaliste, le président du MRC cherche aujourd'hui à "peser" sur Ségolène Royal. Se refusant à analyser sa désignation comme le signe d'un virage à droite des socialistes, il tente de jouer une forme de complémentarité. Alors que la candidate socialiste "écoute", Chevènement veut "parler". Son propos est assurément plus structuré que celui de la présidente du Poitou-Charentes. Après tout, il pourrait attirer l'attention de ceux qui ne se satisfont pas des slogans un peu vides de Royal. Il devrait encore plaire aux électeurs lassés du ballet Ségo-Sarko qui finiront par se rendre compte que François Bayrou demeure prisonnier de généralités protestataires. Sans oublier, comme l'a noté avec humour Chevènement lui-même, ceux qui cherchent désespérément un "candidat antilibéral" un tant soit peu crédible...
... oui, sauf que 1) les gens semblent vraiment souhaiter un renouvellement générationnel des politiques et 2) ils sont apparemment de moins en moins effarouchés par les solutions combattues par les "anti-libéraux".
Rédigé par : Erick | 29 novembre 2006 à 10h33
Cher Eric,
Acceptez un conseil avant de "péter"les plombs, reposez-vous à la campagne et revenez-nous avec de belles photos.Après Généreux, et sa riche pensée (a l'attac, Mikonoff!)que j'ai entendu proposer en Mai 2005 une relance Keynesienne pour la France(en réponse au chomage de masse!), vous nous servez Chevènement, bientôt vous allez nous citer Max Gallo, ce grand écrivain à la mode Sarkozy..bonnes vacances !
Rédigé par : nikel | 29 novembre 2006 à 11h30
Ouf! je commençais à trouver un peu lourd qu'on ne parle que de Ségo et Sarko ici, ajoutant à la marée générale. Bon c'est vrai que pour JPC ça va être dur... ;)
Enfin, Erick, qui peut raisonnablement affirmer que le pays va mieux depuis que l'UMP est au pouvoir ?
Rédigé par : gimik | 29 novembre 2006 à 13h27
Gimik,
Vous avez un bien curieuse façon d' interpréter mes propos ! Avant même de parler de l' UMP , ne vous semble-t-il pas que les "anti-libéraux" ne sont pas trés tendres pour les diverses expressions récentes de la "social-démocratie" ?
Rédigé par : Erick | 29 novembre 2006 à 14h26
Cher Eric Dupin,
Votre fidélité aux idéaux de la gauche nationalisto-souverainiste (votre passé CERES) n'a rien de haïssable en soi (en fait si, cela s'appelle, s'être un peu trompé d'époque me semble-t-il) mais il me fait soudain comprendre votre condescendance et votre cécité à l'endroit de la révolution ségoliste (émancipation féminine, fin du discours édifiant de l'expertise parisianniste, décentralisation...). Franchement, Eric, les impasses chevènementistes (grandiloquence, europhobie,...) ne sont-elles pas un peu datées?
Rédigé par : E.Delon | 29 novembre 2006 à 14h58
...c'est dommage parce qu'en fermant les yeux ,on aurait dit(dans les aigus, surtout) De Gaulle...
...faut que je pense à me nettoyer le tympan...
Rédigé par : vieux chêne | 29 novembre 2006 à 16h10
Erick, il me semble que "les anti-libéraux" par définition combattent les idées "libérales" dont certains représentants me semblent tenir les manettes du pouvoir en France depuis cinq ans. Et il me semble que cela ne va guère mieux. Enfin, se targuer d'etre revenu aux taux de chomage de 2002, et oser pour présenter cela comme une victoire...
Le risque est grand de les voir faire un peu plus de la même chose pour obtenir un peu plus des mêmes résultats
Rédigé par : gimik | 29 novembre 2006 à 16h36
A ma grande surprise, Chevènement ne semble pas aussi allergique que son copain Max Gallo à la Belle du Poitou. J'ai même cru comprendre qu'il essayait de monnayer le mieux possible son ralliement en vue des législatives. En maintenant sa candidature il fait probablement de la surenchère.
C'est un peu décevant cette Jacklanguisation de la part d'un homme qu'on pouvait penser attaché à des principes (qu'on les partage ou non). Les bottes s'affaissent toujours un peu en vieillissant. Et puis quoi! les affaires sont les affaires : c'est ça ou disparaître de la circulation.
Cela étant, on s'en fout un peu qu'il fasse valoir la complémentarité de sa pensée. Et d'ailleurs qu'ajouter à une utopie? La perfection de Marie-Ségo n'est pas négociable.
Mais bon si discourir un peu lui fait plaisir pourquoi pas ? Cela lui permettra peut-être de sauver au moins la face s'il ne parvient pas à sauver les meubles.
Rédigé par : Trésor de bienfaits | 29 novembre 2006 à 17h44
J'avoue une forte antipathie pour Chevènement depuis ses déclarations nationalistes. Alors, certes, sa candidature nous permet de voir autre chose que Bayrou et, surtout, Royal, Sarkozy mais, finalement, pas grand chose d'autre. J'associe volontiers, comme E.Delon, Chevènement à la grandiloquence et à l'europhobie.
Enfin, je conviens, comme Erick, que les socialistes ne soient pas des antilibéraux mais je pense aussi que, depuis que l'UMP est aux commandes, "cela ne va guère mieux" (gimik)
Rédigé par : Gilles | 29 novembre 2006 à 17h45
"Europhobie", "Islamophobie", "homophobie", "transphobie", et bientôt "turcophobie", "ségolonophobie"...
Une vraie cage aux phobes!
La vogue des "phobies" est bien commode pour condamner toute pensée dissidente.
Rédigé par : DarYL | 29 novembre 2006 à 17h55
Moi c'est plutôt l'odeur de la craie et la blouse grise. Le Mallet Isaac et nos ancêtres les Gaulois; 93 et Barra.
Un monde hélas disparu.
Rédigé par : Adam S. | 29 novembre 2006 à 18h09
A Dar Yl
OK pour le raccourci "phobie" qui permet de ne pas préciser ce qu'il suppose. Pour ma part, et à propos de Chevènement, je garde son "déficit démocratique" de l'Europe et, notamment, de son exécutif. En revanche, je le perçois comme très méfiant par principe pour une Europe politique et primant sur les Etats Nations.
Rédigé par : Gilles | 29 novembre 2006 à 19h45
Eric, un conseil : n'écoutez pas les conseils ;-)
Rédigé par : PMB | 29 novembre 2006 à 20h12
Chevènement aura plus de signatures que de voix.
Rédigé par : Béret vert | 29 novembre 2006 à 20h38
Contrairement à Trésor de Bienfaits je ne pense pas que le but de la candidature de Jean-Pierre Chevènement soit une manœuvre destinée à exercer une pression sur le PS afin d’obtenir quelques circonscriptions réservées lors des prochaines élections législatives. Réduire sa candidature à ça c’est je crois mal connaître JPC. Il n’a pas particulièrement le goût du pouvoir, sa démission avec fracas lors de la guerre du Golfe en 1991 en est la preuve.
Bien sur que l’attitude de François Hollande n’est probablement pas étrangère à cette décision, mais JPC est aussi un observateur de la vie politique et comme nous il doit constater que :
1) Un certain nombres d’électeurs socialistes sont inquiets des propos tenus par Ségoléne Royale et ne la considèrent pas comme étant de gauche.
2) Les anti libéraux n’arrivent pas à faire l’unité et partent en ordre dispersé.
3) l’attitude très atlantiste de Nicolas Sarkozy peut lui amener des électeurs modérés et souverainistes qui récusent Le Pen et Devilliers sans pour autant adhérer à Nicolas Dupont Aignan ( d’ailleurs le connaissent-ils)
Trois raisons qui peuvent lui laisser penser que la barre des 5% ne lui est pas inaccessible.
D’autres raisons laissent à penser que les difficultés sont devant lui
1) Aura t-ils les 500 signatures. On ose imaginer une telle sortie par la petite porte pour JPC.
2) Il n’est pas dans la ligne du PS, aussi François Hollande continuera à ne pas lui faire de cadeau en martelant que en 202 il a été le responsable de la non présence de Lionel Jospin au deuxième tour
3) Les raisons qui lui laissent à penser qu’il pourrait faire 5% ne reflètent pas forcément la réalité. On peut même penser le contraire.
4) Aux législatives à venir non seulement il n’aura pas obtenu de circonscriptions réservées pour lui même et pour Geoges Sarre mais de plus le PS adoubera probablement d’ autres candidats socialistes car en politique toute dissension se paie cash. Mais ça JPC le sait.
Je crains que sa sortie ne soit pas très glorieuse et un homme comme lui, générateur d’idée ne mérite pas ça. Peut être le match de trop ?
Rédigé par : flamant rose | 29 novembre 2006 à 20h45
Sarko/Royal?
La messe n'est pas dite à droite...hélas car je crains fort et de plus en plus que le tandem Chirac Villepin n'arrive à faire chuter Sarkozy (en jouant sur le conservatisme populaire qui atteste l'affirmation que ce peuple est devenu en grande majorité un peuple de petits bourgeois en charentaises) et que 1) Chirac soit candidat et 2) que, si élu, Villepin ou Juppé ne soit le candidat de 2012.
Ce serait une calamité pour la France ...son destin peut-être ?
Car bien évidemment l'exode des jeunes de qualité ne pourra que s'accentuer, aubaine récurrente pour nos concurrents.
Friedman disait, parait-il, avant de mourir que la France serait bientôt un peuple de retraités gardés par des infirmières turques!
Il faudrait donc changer de débat mais on continue la noyade dans le marigot! Alors, le vieux Che...
Rédigé par : lefunambule | 29 novembre 2006 à 21h24
Bravo, on en est à spéculer sur les candidatures en 2012 :-))) Je n'ai vu personne réagir au fond du discours de Chevènement. Mais ceci est sans doute une réaction d'une autre époque...
Rédigé par : Eric Dupin | 29 novembre 2006 à 22h19
Bonjour,
J'ai assez apprécier votre chronique "Chevènement 2". En effet il veut peser, pas seulement sur Sagolène mais sur le cours des choses qui depuis 20 ans conduisent à plus d'inégalité, des salaires qui ne permet plus pour beaucoup de vivre corectement, un abaisseemt de la France... cette politique acceptée ou défendu par les différents gouvernements n'est plus acceptable a mes yeux. JP Chevènement doit être candidat. Il va créer la surprise. C'est le seul à pouvoir s'attaquer à Le Pen car il est cohérent et a démontré son courage plus attacher à peser qu'a conserver les avantages liés à un poste ministeriel; c'est le seul candidat anti-libéral et avec un projet Républicain serieux et crédible. Alors peu importe si le système politico médiatiquelui même la vie dur il saura garder le cap et au fil de cette campagne rassembler sur les bases claires pour bousculer, comme lors du référendum du 29 mai les Sarko ou Royale, les Duhamel ou Minc qui aujourd'hui ne sont plus crédible alors que lui !
Rédigé par : Frédéric VERGEZ | 29 novembre 2006 à 22h52
J'ai de la sympathie pour Chevenement parce que je le sens sincère et qu'il me rappelle mes vieux instituteurs. Ceci dit, il vit dans la France de la 3e République. Son pays est celui d'avant guerre malheureusement, et le notre sera de plus en plus métissé ethniquement et culturellement avec toutes les tensions que cela entrainera et je ne suis pas sur que ses bonnes vieilles méthodes sont bien adaptées.
J'aimerais tant que ce pays devienne normal, se concentre sur les vrais problèmes et les règle pragmatiquement. Ne se gargarise pas de grands mots qu'il ne comprends pas comme "anti libéral" ait des économistes reconnus mondialement, pas des Bernard Maris, et que lorsque des guignols comme José Bové ou Olivier B. passent a la télévision, on les prennent pour ce qu'il sont, des amuseurs qui se prennent pour Asterix ou Tintin, et pas des mecs qu'on écoute gravement en pensant qu'ils ont a dire des choses intéressantes.
Le coté la France ne changera pas, il faut que le Monde s'adapte est mort en 1715.
Rédigé par : Adam S. | 29 novembre 2006 à 23h08
Tous les ringards archaiques qui se sont trompés sur tous les grands choix depuis 1983 et qui se croient modernes parce qu'ils répètent les credos de la bien pensance médiatique me font hurler de rire. Des sarkolatres aux pieds du caniche de Bush jusqu'aux segolatres qui s'extasient à chaque connerie dite, en passaant par la "révolution centriste" de J.F.Kahn et F.Bayrou, tous ceux là et d'autres comptent sur les délires racistes et fascisants du milliardaire borgne ultranationaliste qui a ses comptes en Suisse pour ramener les citoyens dans le droit chemin de la dictature financiariste.
Face à ces guignols heureusement qu'il y a Chevènement et l'altergauche qui ensemble représentent le non de gauche et la majorité relative du peuple de France.
Rédigé par : michel.genu | 29 novembre 2006 à 23h59
Et moi aussi j' hurle de rire quand je lis des propos aussi réfléchis et à peine stéréotypés ! La dialectique de "la majorité relative du peuple de France" est également assez savoureuse.
Enfin, je pense qu' à presque minuit vous étiez un peu fatigué; j' espère que vous vous êtes bien reposé.
Rédigé par : Erick | 30 novembre 2006 à 08h17
Réaction assez intéressante. J'ai toujours pensé que plus on remet les adaptations nécessaires, plus on a la trouille des micro mouvements gradualistes, plus on accroit le risque de baston sévère.
Non pas que cela me trouble beaucoup d'ailleurs.
Rédigé par : Adam S. | 30 novembre 2006 à 10h11
"Idées libérales dont certains représentants semblent tenir les manettes du Pouvoir de puis 5 ans" : Voire.
Si l'époque de Jospin a bénéficié de la miraculeuse embellie d'une croissance mondiale inattendue,favorisé par un Euro à 0,83 Dollar , le baril de pétrole à 23 Dollars, le pactole de nombreuses privatisations,la situation au soir de la sanction du 21 Avril n'était guère reluisante.Sans compter les bombes à retardement qu'étaient le financement de 35 heures et autres engagements ruineux non financés. Après quinze jours d'hystérie burlesque, Chirac revint à l'Elysée.
Chirac le libéral? Non, Chirac le vieux Rad-Soc à la mode 3ème République, peut-être encore séropositif du virus de gauche qui le contamina dans sa jeunesse. Sous son autorité,les quelques libéraux bien pâles qu'il plaça au gouvernement ont bien tenté quelques réformes qui se sont soldées par de simples égratignures portées aux désastreuses mesures socialistes, dont on connait les méfaits, accumulées depuis 20 ans .Mais le maître de l'Elysée veillait à ce que rien ne change,épaulé par la "force armée" de la gauche: les Syndicats, toujours prêts à passer à l'offensive.
Quant au problème des banlieues, Chirac n'aurait-il pas vu, avec un certain plaisir,Nicolas Sarkozy se faire "caillasser" par la gauche et les bien pensants, comme se font "caillasser" par les loubards, les flics, les pompiers,les médecins. Alors, les libéraux au pouvoir de puis 5 ans, GIMIK, ilfaut revoir votre copie.
Rédigé par : Flytox | 30 novembre 2006 à 17h14
Jean-Pierre Chevenement axe l'essentiel des ses propositions sur une réorientation de l'Europe et en particulier de la Zone Euro car pour JPC, l'Europe possède un péché originel celui de Jean Monnet donc l'anglophilie aurait biaisé la construction européenne en une sorte de satellite américain...
Evidemment son plan passe par une réorientation des statuts de la Banque Centrale Européene, indépendante, certes mais incapable d'amorcer une politique de relance comme la Fed américaine sous prétexte de lutter contre l'inflation... ce qui n'est pas faux...
Eurogroupe, préférence communautaire, traité social, rapprochement avec la Russie... JPC ne goûte guère aux théories d'Habermas sur la fin des nations...
Rédigé par : DarYL | 30 novembre 2006 à 17h50
Flytox, bon sang, mais c'est bien sur, vous avez raison ! depuis 5 ans personne ne controle plus ce bateau ivre. Tout le monde en haut fait semblant. Obnubilés par leur gueguerre interne digne d'une cour de récréation. Raison de plus pour ejecter tout ce beau monde.
Rédigé par : gimik | 30 novembre 2006 à 18h59
JPC a eu des responsabilités ministérielles, par ailleurs c’est un ancien de la politique, et il ne faut pas oublier qu’il fut un des principaux rédacteurs du programme de F Mitterrand en 1981. Outre son discours d’investiture qui n’est jamais qu’un discours programme on connaît ses postions sur les principaux sujets de politique intérieure qui seront abordés lors de la campagne électoral. Ces sujets sont en autres l’insécurité et la régularisation des sans papiers. Les positions de JPC sont connues.
Sur la politique sécuritaire. JPC fut le premier ministre depuis mai 68 à envoyer les forces de l’ordre dans les facultés, la raison : Déloger un collectif de sans papiers qui s’y étaient réfugiés. Si cela avait été Sarkozy …..
Sur la politique des sans papiers : JPC s'était publiquement engagé à procéder à au moins 12 000 expulsions par an . Inquiet par la crainte que cet objectif ne soit pas atteint. M. Chevènement alors ministre de l’intérieur donne l’ordre aux préfets de mettre en œuvre des dispositions énergiques pour faire du chiffre. il les a donc invité à procéder à des interpellations collectives et à des vérifications de régularité et ce dans le but de faire du chiffre. Si cela avait Sarkozy…….
A l’époque JPC a également demandé aux préfets d’ interpeller les étrangers lorsqu'ils sont en groupe. Cela porte un nom : Rafle. Si cela avait été Sarkozy
Lors des campagnes électorales de 1986 et 1988, on se souvient que JPC demanda à ses amis de gauche je le cite "de ne pas s'alarmer parce que des gens qui votaient à droite pourraient le rejoindre”. Si Sarkosy tenait le même langage envers les électeurs du FN…..
Je ne fais pas ici le procès de JPC, je pense même qu’il a eu raison de prendre certaines (pas toutes) positions qui furent les siennes. Je n’admets simplement pas que les socialistes qui n’ont jamais tremblé devant de telles mesures parfois nécessaires se permettent de traîner Sarkosy dans la boue pour bien moins que ça.
Un dernier mot, sauvageon c’est gentil, racaille c’est insultant. Un mot deviendrait-il une insulte en fonction de qui le prononce ? Une mesure serait-elle fasciste ou raciste en fonction de qui la prend ? Allez savoir pourquoi….
Rédigé par : flamant rose | 30 novembre 2006 à 20h36
Mais cher Monsieru Dupin pourquoi perdre son temps a reagir sur ce qui n'a aucun intérêt?
Rédigé par : lefunambule | 30 novembre 2006 à 21h24
Beaucoup se trompent sur la candidature chevenement 2007. Son discours a beaucoup changé depuis 2002. Désormais, il met la réorientation de l'europe et la lutte contre la mondialisation libre-échangiste au coeur de son programme. Ca en fait le candidat le plus enropéen de tous. Qui d'autre parle d'europe ? Pour quel projet ?
De ce point de vue, il a l'opinion avec lui. Quelques chiffres que je viens de relever dans un sondage IFOP/CEVIPOF
58 % des français ont une opinion négative de la mondialisation. 63 % sont pessimistes sur l'évolution de la situation économique. 40 % pensent qu'il faut se protéger d'avantage du monde (contre 33 qui pensent qu'il faut plus s'ouvrir) + 10 pts en 6 mois. et 65 % ne font confiance ni en la gauche ni en la droite !
Le style chevenement n'est peut-être pas très flamboyant, ni très sexy, mais son discours d'aujourd'hui est centré sur des thèmes où il existe une vraie attente de l'opinion (voir référendum TCE), et des thèmes sur lesquels les autres candidats font l'impasse.
Donc sa candidature a du potentiel et doit être prise au sérieux.
Rédigé par : malakine | 30 novembre 2006 à 22h07
N'étant pas un fan de JPC, ce dernier peut néanmoins rassembler à la fois les souverainistes républicains et les anti-libéraux (qui proposent quand même une renégociation du traité constitutionnel européen)
Rédigé par : Nicolas | 01 décembre 2006 à 14h38
http://fr.news.yahoo.com/10122006/5/accord-politique-entre-le-mrc-et-le-ps-selon-le.html
Chevènement semble (selon les dépêches) retirer sa candidature au profit de Ségolène Royal (on comprend mieux son discours sur la BCE) et ce après l'aboutissement des tractations avec le PS pour les législatives.
Voilà qui fera l'affaire d'un candidat comme Nicolas Dupont-Aignan.
Une chose est sûre, il y aura moins de candidats en 2007 qu'en 2002.
Rédigé par : DarYL | 10 décembre 2006 à 14h44
Chevènement 1 + 12 jours
Bon, cette fois, c'est ton dernier mot, Jean-Pierre ?
Rédigé par : gimik | 11 décembre 2006 à 17h07
Il y a combien de jours que Réanimation Man avait juré croix de bois croix de fer qu'il irait jusqu'au bout ? Cette fois, le mort est vraiment mort.
Rédigé par : PMB | 11 décembre 2006 à 19h39
Cette decision est-elle "irrevocable" ?
Rédigé par : JPF | 11 décembre 2006 à 20h10
Monsieur Chevènement renonce à être candidat. Tout son cirque pour en arriver à annoncer, dans une mise en scène convenue d’avance, son ralliement à Madame Ségolène Royal. Avec ce ralliement le NON de gauche (à la constitution européenne) n’en finit plus de ce dissoudre dans le OUI. Il s’agit de la part de Monsieur Chevènement d’une véritable abjuration. Avec ce reniement le candidat qui en 2002, fustigeant les deux candidats du « pareil au même » déclarait vouloir faire « turbuler le système » disparaît dans les poubelles de la petite histoire politique de notre pays.
Ce reniement a débuté par un renoncement. Dès les résultats du premier tour, le 22 avril 2002, Chevènement déclare vouloir travailler à une recomposition républicaine de la gauche, abandonnant ainsi la ligne politique qui motivait sa candidature; à savoir la refondation de la république sur des valeurs qu’il situe au-dessus de la gauche et de la droite, notamment l’idée de nation; et à l’aide d’un outil, le pôle républicain, sensé rassembler des républicains des « deux rives » Il serait trop long d’énumérer les raisons de ce revirement.
Le rassemblement populaire et patriotique autour des valeurs républicaines et souverainistes porté par Philippe De Villiers me semble être dans l’esprit du pôle républicain
http://pourlafranceetgroslay.over-blog.com
Rédigé par : Alain | 16 décembre 2006 à 16h43
Battre la droite et réussir à gauche ! Quelques millions de citoyens, malmenés dans leur pouvoir d'achat, ont celà en tête.
Nous savons qui est en situation de battre la droite : c'est la candidate désignée par le Parti socialiste.
Et celà ne ce fera pas sans "réunification" de la gauche du Oui et de la gauche du Non au Traité capitaliste européen..
Chevènement a franchi ce pas.
Pour réussir à gauche, à nous d'être comptables des engagements pris dans l'accord électoral PS-MRC:
http://www.chevenement2007.fr/index.php?action=article&numero=122&preaction=nl&id=3297095&idnl=17129
Rédigé par : Frédéric Maurin | 16 décembre 2006 à 18h13
Chatel,
Vous répétez la sempiternelle chanson du PS (mon parti) sans rien comprendre à la réalité des faits.
Relisez simplement mon texte et vous verrez que la TVA s'accompagne nécessairement d'une hausse des salaires PUISQUE les charges sociales vont diminuer Y COMPRIS SUR LA PARTIE du salaire comprise entre le brut et le net.
Résultat: à salaire Brut égal, les salariés vous voir leur salaire net augmenter mécaniquement !
De plus les produits français bénéficiant de cette diminution de charges NE VONT PAS AUGMENTER.
Seuls les produits importés vont augmenter, et encore pas toujours car certain importateurs, pour rester compétitifs auront tendance à réduire leurs marges.
Enfin les riches qui vont avoir à payer leurs ordinateurs, leurs BMW, Mercedès, Audi, Lexus, Honda, Ducati, plus chères sont au contraires ceux qui vont subir de pleins fouet la hausse de la TVA. Les pauvres qui achètent essentiellement leur nourriture (TVA à 5,5%) profiteront plus de leur augmentation de salaires que les riches.
Non Chatel, ce n'est pas là qu'il faut critiquer Sarkozy, c'est dans l'inique bouclier à 50% et tout autres cadeaux injustifiés aux riches !
Mais sans doute n'avez vous pas une vision
globale du problème, juste des réactions viscérale que je comprend bien volontiers.
Quand le PS rénové reprendra le pouvoir en 2017, il pourra se baser sur une économie saine, augmenter l'ISS (impôt sur les sociétés) et prendre appui dessus pour faire (ENFIN) une politique sociale à l'avantage des travailleurs pauvres au lieu d'aider les fonctionnaires et les bobos.
Consolez vous Chatel, vous n’êtes pas le seul à ne rien comprendre à la TVA, en Gd expert comptable de mes amis, me racontait que lors de signature de contrats de millions d’Euros, la plus part des PDG ne savent même pas si la somme pour laquelle ils signent est TTC ou hors taxe !!!
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 13 juin 2007 à 11h57