- décembre, Les défricheurs ont un bel avenir, Les Zindigné(e)s
- décembre, Les Défricheurs, L'Expansion
- 3 décembre, Il existe des gens qui prônent un idéal différent, La Croix
- 28 novembre, Ca se terre et ça défriche, L'Humanité, La chronique philo de Cynthia Fleury
- 14 novembre, La libraire de l'éco, BFM Business
- 10 novembre, Qui innove aujourd'hui en France ? RFI
- Novembre 2014, La soif de nouveaux chemins, L'Expansion
- Novembre 2014, L'alternative invisible, L'Environnement Magazine
- Novembre 2014, Une autre conception du travail, Management
- 28 octobre, Le journalisme de solution, une solution pour le journalisme ?, France Culture, La Grande Table
- 24 octobre, La France qui innove, Fréquence Protestante
- 22 octobre, Voyage dans la France qui innove, RFI
- 14 octobre, "Le souffle du changement" (interview par Gaëlle Cloarec), Zibeline
- 9 octobre, "L'archipel des éco-alternatives exploré", Le Populaire du Centre, Julien Rapegno
- 1er octobre, "A la rencontre les alter-entrepreneurs" (interview), Décideurs en région
- Octobre 2014, "Les Défricheurs", Alternatives Economiques, Céline Mouzon
- 30 septembre, "Ils font bouger la France", RCF, Débat avec Guillaume Villemot animé par Stéphanie Gallet
- 26 septembre, "Eric Dupin à la rencontre des Français qui ne broient pas du noir", interview par Christian Authier, L'Opinion
- 25 septembre, "Bio, solidaire, innovante ... La France des "Défricheurs", un modèle qui a de l'avenir", Anne Brigaudeau, Francetvinfo
- 25 septembre, "Il existe encore des optimistes en France", Daniel Fortin, Les Echos
- 24 septembre, "Les objecteurs", Agnès Maillard, blog Le Monolecte
- 23 septembre, "Les Défricheurs, un mouvement social invisible" (extraits de la conclusion", Slate.fr
- 22 septembre, une lecture attentive par le blog de l'association LGOC, Coopération en copropriété
- 20 septembre, Libération, Laurent Joffrin, "Dupin, pèlerin de l'utopie"
- 19 septembre, interview dans Cap Finistère, l'hebdo de la fédération du Finistère du PS
- 18 septembre, Les Défricheurs, La Voix du Nord
- 18 septembre, "Comment sortir du capitalisme ?", Charle Jaigu, Le Figaro
- 11 septembre, "Bifurquer, défricher, et après", une fine analyse de mon livre par Mickaël Marie dans la Newsletter de EELV
- 11 septembre, "Changer le monde, mode d'emploi", Politis
- 11 septembre, Matins de France Culture
- 11 septembre, interview d'Emmanuel Faux sur Europe 1
-5 septembre, Marianne, Eric Conan, "Voyage dans la France anti-système", plus 8 pages d'extraits du livre.
-5 septembre, Revue de presse de Natacha Polony Europe 1
La société d'aujourd'hui ne vous convient pas ? Vous en avez ras-le-bol qu'on s'adresse à vous comme un consommateur et non comme un citoyen ? Vous n'en pouvez plus que le moteur de nos sociétés soit la compétition et non la coopération ? Vous pestez devant votre télé devant le spectacle médiatique qui embrouille plus qu'il n'éclaire sur les enjeux de notre temps, qui distille la peur et l'idée qu'il n'y a pas d'alternative ? Tout en ayant bien conscience que pester devant sa télé ne fera pas avancer le schmilblick ...
Bref, vous avez envie de changer le monde ? Certains ont répondu à cette question avec l'ambition plus modeste, mais particulièrement courageuse, de changer de vie. De vivre concrètement leur utopie... Courez en librairie acheter le dernier bouquin d'Eric Dupin, "Les Défricheurs". Il brosse un tableau tout en nuances de ces défricheurs d'un monde nouveau détaché du modèle productiviste et consumériste. Ecovillages, habitat coopératif mais aussi alterentrepreneurs, pédagogies alternatives, le spectre est large. Et Eric Dupin prend soin de pointer les limites de cette mouvance, qui pour une grande partie d'entre eux apparemment, rejette la politique. Il semble peu probable que le changement de société puisse survenir comme par magie malgré la multiplication de ces initiatives locales, qui restent fortement typées sociologiquement.
Comme le résume Corinne Morel-Darleux interrogé dans ce livre, "ces alternatives prouvent qu'il est possible d'agir autrement". Mais elle nuance son propos : "Cela impacte surtout la vie des gens qui y sont engagés !" Il faut donc un double mouvement : "Que les politiques s'en emparent, mais aussi que ces personnes (les défricheurs) acceptent l'engagement politique."
Vous l'aurez compris, j'ai dévoré ce livre ! Il appelle plein de questions, et je me surprends parfois à taper dans ma barre google les recherches "autonomie alimentaire et énergétique" ou encore "quelle superficie pour un potager qui peut nourrir une famille" ;)
Il m'a rappelé cette conférence gesticulée d'Anthony Brault (http://www.scoplepave.org/le-plein-d-energie) qui révèle (enfin) la formule magique pour changer le monde ! C'est un tabouret à 3 pieds. Si l'on oublie l'un des pieds, le tabouret tombe, et l'on ne peut changer le monde. Voici donc le tryptique :
- l'éducation populaire pour que nos idées deviennent majoritaires dans la société
- les alternatives exemplaires (dont il est question dans "Les Défricheurs")
- l'affrontement (et oui, ceux qui tiennent les manettes du système actuel ne vont pas se laisser faire !)
On s'y met quand ?
Rédigé par : Christophe Robillard | 04/10/2014 à 09:59
@Christophe Robillard
Vous citez C.Morel-Darleux ...
"Cela impacte surtout la vie des gens qui y sont engagés !" Il faut donc un double mouvement : "Que les politiques s'en emparent, mais aussi que ces personnes (les défricheurs) acceptent l'engagement politique."
Je comprends l'idée. Sauf qu' à de rares exceptions, les défricheurs ne pourraient pas faire ce qu'ils font s'ils passaient le plus clair de leur temps à faire de la politique au sens conventionnel du terme (passer leur temps en réunion plutôt que dans les champs, coller des affiches, se présenter aux élections, etc).
On peut le voir comme ça aussi. Politiquement le défrichisme c'est "sauve-qui-peut-on-a-qu'une vie" Le défrichisme est dans le faire, pas dans le dire, c'est une philosophie profondément individualiste au fond, c'est à peine si, dans le meilleur des cas, les défricheurs croient aux vertus de l'exemple, ce qu'une certaine école anarchiste appelait "la propagande par le fait".
Vous avez donc parfaitement raison d'avancer le tryptique éducation populaire/alternatives exemplaires/affrontement avec le 1% aux manettes...
Si personne jamais, ne se pose sérieusement une fois dans sa vie la question du pouvoir, à quoi il sert, qui le détiens et pour quoi faire, etc. ceux qui le confisquent à leur seul profit pourront dormir longtemps sur leurs deux oreilles.
Rédigé par : MBarjeon | 07/10/2014 à 05:45
@Mbarjeon
si je partage une partie de votre raisonnement, sur un point, il me semble par trop schématique à mon goût, lorsque vous affirmez que "Le défrichisme est dans le faire, pas dans le dire, c'est une philosophie profondément individualiste au fond, c'est à peine si, dans le meilleur des cas, les défricheurs croient aux vertus de l'exemple, ce qu'une certaine école anarchiste appelait "la propagande par le fait".".
En l'occurrence, les défricheurs sont des transitionneurs, qui s'inscrivent dans le sillage des mouvements de transition (cf. Rob Hopkins et le Transition Network), donc à l'opposé d'une vision individualiste. Ils savent souvent que leurs exemples ouvrent à des histoires et de nouveaux imaginaires qui ont une force d’entraînement potentiellement immense. Par ailleurs, agir est une manière de montrer des alternatives et des possibles consensuels qui s'adressent donc potentiellement au plus grand nombre, ce qui n'exclut pas une dimension politique implicite, sans effectivement perdre du temps avec les institutions politiques actuelles, largement obsolètes. Rob Hopkins, lorsque on l'interpelle régulièrement sur la dimension politique du mouvement (en laissant souvent sous entendre que faire serait moins pertinent d'un point de vue critique que de débattre), cite de nombreux exemples savoureux comme le rapport de la Banque d'Angleterre sur les monnaies complémentaires, largement écris par le Transition Network, tout simplement car ils étaient parmi les trop rares qui les avaient suffisamment pratiqués en Angleterre pour pouvoir/ savoir en parler. D'autres exemples sur la production d'énergie locale, la relocalisation de l'économie, etc... sont tout aussi parlants (les histoires, toujours les histoires).
En ce sens, ce changement par le bas est un changement citoyen et sa multiplication en fera (fait) une force politique de facto, ne vous en faites pas. Ce qui veut dire que ces acteurs ne rejettent pas la politique au sens le plus large mais elle se veut a-politique et a-partisan, une grande nuance. C'est à dire la distance aux structures actuelles.
Cela a de nombreux avantages : quand on ne se définit pas contre quelque chose, on ne se définit pas non plus avec quelque chose, on se situe dans un AUTRE modèle, un principe d'innovation sociale très disruptif, qui à terme peut faire tomber le système actuel de plus en plus fragile car de plus en plus rigide. L'avantage d'un tel « détour » c'est aussi pour chacun de ces acteurs, la possibilité d'accélérer leur propre transition personnelle (avec d'autres!) en paix et de s'éloigner d'un système largement malade (maladie que j'appelle, quand je veux faire court, le néo-libéralisme anthropologique). Or, comme le disait Khrisnamurti, « ce n’est pas un signe de bonne santé mentale que d’être adapté à une société malade ». La solution n'est donc pas de s'y adapter ou de l'adapter, mais de changer ses propres pratiques en les réinventant (le fameux «soit le changement que tu veux pour le monde») . Pour cela, il faut surtout commencer par défricher et prendre des chemins de traverses, expérimenter et agir, c'est souvent plus intéressant que de débattre et de discourir, une vraie cure détox pour retrouver espoir et joie de vivre. N'en déplaise aux approches de gauche beaucoup plus discursives, cérébrales, souvent dépassées et improductives, fautes d'avoir su renouveler leurs logiciels d'analyses, par exemple en n'ayant pas encore intégré les connaissances de la systémique et de la PRATIQUE de l'écologie dans leur ADN ;-)
En ce sens, assez causé pour aujourd'hui, il y a tant de choses à faire par ailleurs ;-) #lepouvoird'agir
Rédigé par : davidmultimedia | 31/12/2014 à 00:30